Bourgogne et Beaujolais
Un organisme de contrôle unique

Publié par Cédric Michelin
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Suite à la réforme du contrôle des signes de qualité, la Bourgogne et le Beaujolais avaient chacun créé leur organisme de contrôle : ICONE et CIBAS afin de s’assurer du respect par les opérateurs des cahiers des charges des AOC viticoles.  Dès sa prise de mandat fin 2013, le président d’ICONE avait annoncé sa volonté de les rapprocher. Il a trouvé un écho très favorable auprès des responsables professionnels du Beaujolais, plus particulièrement Yves Bertrand, président du CIBAS.  Après plusieurs réunions de travail, la première étape de ce rapprochement a eu lieu le 28 mai dernier lors d’une assemblée générale extraordinaire d’ICONE avec l’entrée au sein de son capital social de l’Union des Vignerons du Beaujolais, syndicat qui regroupe les deux ODG de ce vignoble, aux côtés des deux associés « historiques » la Confédération des Associations et des Vignerons de Bourgogne (CAVB) et la Fédération des Négociants de grande Bourgogne (FNEB).
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Cette entrée a également été l’occasion de revoir les règles de gouvernance d’ICONE avec l’installation d’un conseil d’administration et de modifier sa dénomination sociale. L’organisme de contrôle du Bourgogne et du Beaujolais se dénomme désormais SIQOCERT (SIQO pour Signe d’Identification de la Qualité et de l’Origine et CERT pour certification). C’est Christophe Ferrari qui a été maintenu dans son mandat de président. Quant à la direction, elle a été confiée à Armelle Lesaint, actuelle directrice du CIBAS.
Ce rapprochement va ensuite se poursuivre par la contractualisation avec les ODG travaillant actuellement avec le CIBAS dans courant de l’été en désignant SIQOCERT comme leur organisme de contrôle. SIQOCERT intégrera le personnel du CIBAS en septembre pour être opérationnel dès le dépôt des déclarations de la récolte 2014 et plus particulièrement pour le contrôle des vins nouveaux.
Pour Christophe Ferrari, président de SIQOCERT, cette « fusion » était naturelle : « les vignobles du Beaujolais et de la Bourgogne sont liés : AOC, opérateurs, proximité. Il était normal qu’à terme, nous arrivions à nous mettre d’accord pour avoir un organisme commun. Je suis certain que ce rapprochement sera bénéfique pour l’ensemble des vignerons et des négociants, notamment au niveau de la simplification administrative. Nous resterons également proches du terrain car aucun centre ne sera fermé ».
Ainsi, pour les opérateurs bourguignons, le nom de SIQOCERT va remplacer celui d’ICONE dans tous les documents courant juin. Pour les opérateurs du Beaujolais et des autres ODG travaillant avec le CIBAS, SIQOCERT interviendra à partir du mois d’octobre.



SIQOCERT en chiffres



SIQOCERT aura un budget avoisinant les 1,2 million d’euros et comptera 17 personnes. Il disposera de 3 centres : Beaune, Villefranche sur Saône et Mâcon. SIQOCERT assurera le contrôle en certification de 106 cahiers des charges viticoles et d’eaux-de-vie principalement en AOC mais aussi en IGP. Sa zone d’action s’étendra de Chablis au sud de Lyon et à l’Est jusqu’à l’Auvergne.

Le conseil d’administration de SIQOCERT
Conformément aux statuts, chaque associé nomme 3 administrateurs par tranche de 25% d’actions détenues. Ainsi, La CAVB a nommé : Jean-Michel AUBINEL (viticulteur à Prissé), Louis-Michel LIGER BELAIR (viticulteur à Vosne-Romanée) et Christophe FERRARI (viticulteur à Irancy et élu Président de SIQOCERT) ;
L’UVB a nommé: Frédéric LAVEUR (viticulteur en Vaux-les-Beaujolais), Denis CHILLIET (viticulteur à Denice et élu Vice-président de SIQOCERT) et Guillaume de CASTELNAU (régisseur du Château des Jacques);
Quant à la FNEB, elle a nommé : Christophe BOUCHARD (maison Bouchard Père et Fils et élu Vice-président de SIQOCERT), Yves BERTRAND (maison Benon), Christian ROUX (maison Roux Père et Fils), Frédéric BARNIER (Maison Louis Jadot), Laurent CHEVALIER (Maison Loron) et Frédéric MAIGNET (Maison Fessy).