Notre société n’est pas à une contradiction près. Nos gourvernants non plus. Les débats qui ont lieu autour du glyphosate en donnent une nouvelle illustration.
Le cas du glyphosate - sur l’interdiction duquel l’Europe n’arrive pas à se mettre d’accord - est un nouvel exemple des contradictions de la pression écologique sur les agriculteurs. Depuis des années, les écologistes vilipendent le labour, arguant, souvent à raison d’ailleurs, que le non-labour et une couverture d’hiver sont mille fois plus favorables à la réduction des gaz à effet de serre et au maintien du carbone dans les sols.
C’est bien. Mais si on ne laboure pas, il faut bien passer un désherbant comme les produits type Round Up à base de glyphosate. Si on interdit le glyphosate, il faudra sans doute revenir au labour généralisé. Alors, quelle est la priorité ? La lutte contre le réchauffement climatique ou le combat contre de prétendues retombées négatives sur la santé ?
Autre contradiction. On connaît les vertus du bio et on en parle beaucoup. Mais le consommateur sait-il que le fait de ne pas traiter la terre implique un travail mécanique plus étendu et donc davantage de carburant dépensé ? Là encore, il faut choisir entre la guerre contre le réchauffement climatique et la lutte contre des effets sur la santé, au demeurant pas prouvés.
Bien d’autres exemples montreraient qu’on ne peut vouloir tout interdire systématiquement, dès lors qu’il s’agit de chimie ou biotechnologie en agriculture. Il faut d’abord fixer des priorités : protéger le climat ? Le sol ? L’eau ? La santé ? Il ne faut pas systématiquement considérer la chimie comme l’ennemi absolu. Ces priorités, le ministère de l’Agriculture aurait dû les fixer plutôt que de laisser son homologue de l’Écologie prendre la main sur le dossier glyphosate…
C’est bien. Mais si on ne laboure pas, il faut bien passer un désherbant comme les produits type Round Up à base de glyphosate. Si on interdit le glyphosate, il faudra sans doute revenir au labour généralisé. Alors, quelle est la priorité ? La lutte contre le réchauffement climatique ou le combat contre de prétendues retombées négatives sur la santé ?
Autre contradiction. On connaît les vertus du bio et on en parle beaucoup. Mais le consommateur sait-il que le fait de ne pas traiter la terre implique un travail mécanique plus étendu et donc davantage de carburant dépensé ? Là encore, il faut choisir entre la guerre contre le réchauffement climatique et la lutte contre des effets sur la santé, au demeurant pas prouvés.
Bien d’autres exemples montreraient qu’on ne peut vouloir tout interdire systématiquement, dès lors qu’il s’agit de chimie ou biotechnologie en agriculture. Il faut d’abord fixer des priorités : protéger le climat ? Le sol ? L’eau ? La santé ? Il ne faut pas systématiquement considérer la chimie comme l’ennemi absolu. Ces priorités, le ministère de l’Agriculture aurait dû les fixer plutôt que de laisser son homologue de l’Écologie prendre la main sur le dossier glyphosate…
