Parce qu’il se dit n’importe quoi à certains endroits sur le sujet et un
schéma valant mieux que de longs propos, zoom sur l’usage des
antibiotiques en élevage : quels types d’élevages en utilisent ? Quels
tendances structurelles ?
« Sur les cinq dernières années, les ventes d’antibiotiques à destination des animaux ont diminué de -23 % et, depuis 1999, la baisse est de -40,4 % », a précisé Gérard Moulin, directeur de recherche à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le 2 novembre lors d’un colloque sur l’antibiorésistance en élevage. Près de 781 tonnes d’antibiotiques ont été vendues en 2014 (36 % du tonnage à destination des porcs, 23 % à destination des bovins et 23 % à destination des volailles). Il précise cependant qu’« en 2014, les ventes d’antibiotiques vétérinaires ont progressé de +11,8 % », des chiffres peu représentatifs des autres années. Effectivement, une nouvelle réglementation interdisant les remises, rabais et ristournes sur la vente d’antibiotiques, inscrite dans la Loi de modernisation agricole et entrée en vigueur au 1er janvier 2015, aurait fortement incité à des phénomènes de stockage de la part des acheteurs.
« Sur les cinq dernières années, les ventes d’antibiotiques à destination des animaux ont diminué de -23 % et, depuis 1999, la baisse est de -40,4 % », a précisé Gérard Moulin, directeur de recherche à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le 2 novembre lors d’un colloque sur l’antibiorésistance en élevage. Près de 781 tonnes d’antibiotiques ont été vendues en 2014 (36 % du tonnage à destination des porcs, 23 % à destination des bovins et 23 % à destination des volailles). Il précise cependant qu’« en 2014, les ventes d’antibiotiques vétérinaires ont progressé de +11,8 % », des chiffres peu représentatifs des autres années. Effectivement, une nouvelle réglementation interdisant les remises, rabais et ristournes sur la vente d’antibiotiques, inscrite dans la Loi de modernisation agricole et entrée en vigueur au 1er janvier 2015, aurait fortement incité à des phénomènes de stockage de la part des acheteurs.