L’auberge du Lac à Trivy
L’excellence est de mise

De l’institution qu’est l’Auberge du Lac, Agnès et Jean-Charles Nesme ont su faire un restaurant absolument incontournable du département qui mêle plaisir de la table, qualité de l’accueil et agrément d’une maison à la réputation (à juste titre) flatteuse.
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Si vous ne connaissez pas Trivy, munissez-vous rapidement d’une carte routière pour savoir le temps qu’il vous faudra pour vous rendre à l’auberge du Lac. Car cette table mérite incontestablement le détour. Et cela ne date pas d’aujourd’hui car l’établissement est ouvert depuis 1890. Avec toujours la même famille à sa tête puisque Jean-Charles Nesme représente la cinquième génération, lui qui a commencé à officier derrière les fourneaux en 1988. De sa participation à la démarche Tables de pays, le chef souligne « que cela correspondait pleinement à ce que nous faisions. C’est un excellent moyen de promouvoir les produits régionaux, notamment auprès des touristes étrangers. » Avec une formule à 19 €, le gastronome peut déguster une terrine avec confiture d’oignons, un bœuf bourguignon ainsi qu’un clafoutis grand-mère aux fruits. Quant aux menus, leurs tarifs s’échelonnent de 13.60 € à 43 €. « Nous fabriquons un maximum de choses à l’exception des glaces. Nous travaillons des produits non seulement frais mais aussi de saison avec le plus possible de fournisseurs locaux. »

Talent et inspiration


De ces bonnes intentions naissent des plats tout simplement remarquables. Aucune fausse note à relever. Bien au contraire puisque le plaisir est au rendez-vous avant même de passer à table avec l’apéritif composé de crémant et de crème de cassis maison. Un délice. L’entrée est également une petite merveille avec une terrine de foie gras de canard, sa confiture de figue maison et son toast brioché. Le tout complété par une salade et ses savoureux grattons. On se laisse même aller à manger les toasts briochés par pure gourmandise. On bascule ensuite sur les tendrons de veau à la crème. La viande est fondante et la crème aux morilles goûteuse à souhait. Les pommes dauphines qui accompagnent ce plat sont craquantes à l’extérieur et extrêmement moelleuses à l’intérieur. On n’oubliera pas les criques de pommes de terre. C’est tout simplement impressionnant avec différents parfums qui remplissent de bonheur les papilles. Alors que les fromages de chèvre frais, demi-sec ou sec sont parfaits, le gâteau royal au chocolat complété par une boule de glace à la mandarine permet de finir le repas sur une excellente note. Tout en discrétion, en professionnalisme et en gentillesse, le service en salle d’Agnès, épouse de Jean-Charles, est irréprochable.
La carte des vins est joliment élaboréeLes appellations de notre département se taillent une place de choix avec, en blancs, des Saint Véran, Viré-Clessé, Puilly-Fuissé, Mercurey, Rully ou Montagny. En rouge, Mâcon, Mercurey, Beaujolais, Rully et Givry sont présents. Mais aussi des rosés à l’image de ce Mâcon Milly-Lamartine, très apprécié à la belle saison.
Chandon. Fermé mardi soir et mercredi. Tél. : 03.85.50.21.54
Le samedi 14 mars, une grande soirée charolaise sera organisée dès 20h. Outre la dégustation des plats du chef, l'ambiance musicale sera assurée par les Gas du Tsarollais. Le tarif est de 30 €.
Suivra le 18 avril une soirée Bords de mer avec un menu à 27 € mettant cette fois en valeur les poissons.