Elevage bovin
L'état français à la botte d'Edouard Leclerc
Publié par Cédric Michelin
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Plus de 150 éleveurs bovins - dont une délégation de Saône-et-Loiriens -
sont venus manifester au centre Leclerc de Vitry-sur-Seine, l'un des
plus importants du pays. Les producteurs de viande bovine se plaignent
de la pression sur les prix exercée par la grande distribution.
En un an, le prix du kilo de viande payé à l'éleveur a considérablement baissé. Le kilo payé par le consommateur a pourtant lui augmenté en rayon.
L'objectif de cette mobilisation était surtout de mettre les établissements Leclerc enfin à la table des négociations. L'interprofession et même la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) n’attendent plus qu’Edouard Leclerc, qui ne souhaite toujours pas siégé.
Alors qu'une poignée de manifestants cherchait à contrôler les frigos, ils se sont vu violemment interceptés par les C.R.S., mobilisés en nombre. Impossible donc de contrôler la provenance des marchandises tandis que les employés se dépêchaient de vider les frigos en coulisses. Que nous cache Edouard Leclerc sur sa marchandise ? Quel rôle joue l'état dans ce jeu de dupe ? Pourquoi s’opposer à nos revendications légitimes ? Le mépris des dirigeants de l'établissement Leclerc, en ne voulant pas communiquer avec les représentants de cette mobilisation, ne font que renforcer, par manque de transparence, les soupçons de pratiques frauduleuses. Le chef de l'état avait annoncé un soutien à l'élevage français, mais le voilà dans le rôle de ''guignol'' en faisant porter sa matraque par ses C.R.S. Le bras armé de l’Etat sert-il à protéger le puissant qui réduit à néant pendant ce temps le travail des producteurs et leurs organisations pour une filière bovine de qualité et responsable.
''Vous ne pouvez plus vous servir de notre image pour duper nos concitoyens'', dénoncent les manifestant qui ne supportent plus une telle arrogance de la part d’Edouard Leclerc. Ils avertissent ce dernier : la bataille ne fait que commencer et appellent d’ores et déjà l'ensemble des éleveurs à se tenir prêt pour de nouvelles mobilisations.
L'objectif de cette mobilisation était surtout de mettre les établissements Leclerc enfin à la table des négociations. L'interprofession et même la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) n’attendent plus qu’Edouard Leclerc, qui ne souhaite toujours pas siégé.
Alors qu'une poignée de manifestants cherchait à contrôler les frigos, ils se sont vu violemment interceptés par les C.R.S., mobilisés en nombre. Impossible donc de contrôler la provenance des marchandises tandis que les employés se dépêchaient de vider les frigos en coulisses. Que nous cache Edouard Leclerc sur sa marchandise ? Quel rôle joue l'état dans ce jeu de dupe ? Pourquoi s’opposer à nos revendications légitimes ? Le mépris des dirigeants de l'établissement Leclerc, en ne voulant pas communiquer avec les représentants de cette mobilisation, ne font que renforcer, par manque de transparence, les soupçons de pratiques frauduleuses. Le chef de l'état avait annoncé un soutien à l'élevage français, mais le voilà dans le rôle de ''guignol'' en faisant porter sa matraque par ses C.R.S. Le bras armé de l’Etat sert-il à protéger le puissant qui réduit à néant pendant ce temps le travail des producteurs et leurs organisations pour une filière bovine de qualité et responsable.
''Vous ne pouvez plus vous servir de notre image pour duper nos concitoyens'', dénoncent les manifestant qui ne supportent plus une telle arrogance de la part d’Edouard Leclerc. Ils avertissent ce dernier : la bataille ne fait que commencer et appellent d’ores et déjà l'ensemble des éleveurs à se tenir prêt pour de nouvelles mobilisations.
