La Crémaillère à Toulon-sur-Arroux
Un vrai commerce de proximité

Parfaitement conscients de leur rôle au sein de la commune de Toulon-sur-Arroux, Blandine et Nicolas Charrier sont, avec leur restaurant La Crémaillère, un vrai acteur du lien social dans un établissement où la proximité a toute sa raison d’être. 
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C’est au mois d’octobre 2011 que Blandine et Nicolas Charrier ont posé leurs valises à Toulon-sur-Arroux pour y reprendre un restaurant emblématique de la commune : La Crémaillère. « Nous recherchions à la fois une qualité de vie personnelle et professionnelle ». Ils s’installent alors dans un bâtiment du XIXe siècle avec une vision très précise de leur métier. « Notre idée était de maintenir un certain lien social. Que notre établissement soit un lieu de vie où l’on mange bien ». Les clients peuvent, après avoir pris un verre au comptoir du bar, passer à table dans une salle aux codes couleurs chaleureux, avec un soin tout particulier apporté aux arts de la table. Lorsque l’on se penche sur les différents menus qui oscillent entre 17 et 42 €, le premier souci ici est d’offrir des plats représentatifs de la région. A l’image de la formule Table de pays qui s’affiche à 17 €. L’occasion de goûter une entrecôte charolaise accompagnée de frites et d’une salade verte. « C’est une démarche qui permet de mettre en avant les restaurants et la cuisine bourguignonne ».

Au plus près des clients


Lorsque l’on passe en coulisses, c’est-à-dire en cuisine, on découvre l’univers de Nicolas, un chef qui aime mettre en valeur des produits qui fleurent bon la cuisine traditionnelle. On pense, en entrée, au foie gras maison, à la cocote d’escargots accompagnés de petites légumes, aux œufs en meurette ou à cette copieuse tranche de jambon persillé. La suite du repas est de la même veine avec les très prisées grenouilles ou l’entrecôte. Avec un soin tout particulier apporté à la viande d’une grande tendreté. Quant au dessert, il permet au chef de mettre en exergue son savoir-faire avec un nougat glacé, un croquant au chocolat ou un très moelleux pain d’épices.
Pour accompagner ces plats, il est possible de se plonger dans une carte des vins certes limitée, mais qui joue à fond la carte locale. On pense, en blancs, au Bouzeron, Viré-Clessé, Saint-Véran ou encore Rully. Côté rouge, il est possible de goûter à des vins de Givry et de Rully. Sans oublier le rosé avec un Mâcon Mancey. « Nos clients prennent très majoritairement des vins de la région ».
Même si le service est soigné et discret, le chichi n’est pas de mise ici où la proximité est une réalité. Normal lorsque l’on sait que la maison est ouverte sept jours sur sept, faisant le bonheur des habitués comme des clients de passage.
8 rue du Faubourg d’Arroux. Fermé le mercredi soir. Tél. : 03.85.79.49.78.