Identification bovine
Les boucles électroniques progressent

Près de 4.000 élevages bovins utilisent les boucles électroniques officielles. Valorisée avec les automates de ferme, l'identification électronique (RFID) des bovins concerne essentiellement les élevages laitiers, de taille moyenne à grande.
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Au 1er janvier 2016, 3.957 élevages bovins utilisaient des boucles électroniques, soit 700 de plus qu’un an auparavant. Ces élevages - répartis sur 82 départements - sont plus concentrés dans les zones laitières.
A l'échelle nationale, près de 350.000 animaux reproducteurs, laitiers pour la majorité, sont ainsi identifiés électroniquement. Ainsi, en 2015, 430.000 boucles électroniques ont-elles été commandées : 2/3 constituaient des boucles de naissances (N10) et 1/3 des boucles d'électronisation (RIE). L'électronisation (remplacement d'une boucle conventionnelle par une boucle électronique) permet une valorisation immédiate, sur les vaches en particulier.

1 à 1,5 € par veau en plus


Posée à l'oreille gauche, la boucle électronique officielle intègre une puce électronique qui contient, pour seules informations, le code du pays et le numéro national du bovin. Conforme aux standards ISO 11784/85, elle est compatible avec de nombreux équipements d'élevage.
Par rapport à l'identification conventionnelle, le surcoût de l'identification électronique se situe entre 1 et 1,5 €/veau, selon les départements.
L'utilisation des boucles électroniques est principalement liée aux équipements de type DAL, DAC, robots de traite, portes de tri. Dans les élevages mixtes (lait viande), les boucles électroniques sont d'abord valorisées pour le troupeau laitier. Ainsi, 95 % des utilisateurs sont-ils des producteurs de lait, lesquels représentent un total de près de 300.000 vaches identifiées électroniquement, soit un peu plus de 8 % des vaches laitières sur le territoire national. A l'inverse, seules 202 exploitations allaitantes spécialisées ont identifiés électroniquement leurs animaux, ce qui représente moins de 1 % des vaches allaitantes.

Par simplicité


Pour les éleveurs laitiers, le choix des boucles électroniques intervient généralement à l'occasion de l'achat ou du renouvellement d'un équipement. Les éleveurs optent alors par simplicité pour l'identifiant électronique officiel. Malgré un léger ralentissement en 2015, ce phénomène explique en grande partie la progression modérée et constante du nombre d'utilisateurs depuis 2011 avec, en moyenne, 800 exploitations nouvelles par an de 2011 à 2014.
Sur le terrain, beaucoup d'équipements d'anciennes générations fonctionnent avec des identifiants électroniques non officiels (boucles, colliers, bagues de paturon), dont la technologie est souvent identique à celle des boucles officielles.
La RFID est utilisée dans des troupeaux de taille supérieure à la moyenne (voir encadré ci-dessous). Parmi les troupeaux laitiers de plus de 100 vaches, 17 % utilisent des boucles électroniques (cette estimation ne tient pas compte des vaches laitières croisées code 39).



Des troupeaux de plus grande taille


La taille des élevages utilisateurs de boucles électroniques :
- 16 % ont moins de 50 vaches ;
- 63 % ont entre 50 et 100 vaches ;
- 21 % ont plus de 100 vaches.





HDX et FDX, deux types de puces électroniques


Sur l'ensemble des commandes réalisées en 2015, on dénombrait :
- 70 % de boucles HDX ;
- 30 % de boucles FDX.
Ce ratio reflète l'usage des deux standards par les équipements d'élevage du marché. Utilisé depuis de nombreuses années, le standard HDX est majoritaire sur le terrain alors que les fabricants proposent des matériels "full-ISO", compatibles avec les deux types de puces électroniques. En cas d'usage de boucles électroniques officielles avec des matériels d'anciennes générations, il est en effet impératif de vérifier la compatibilité (HDX ou FDX) de l'équipement avant toute commande de boucles auprès de l'EDE. L’Idele a réalisé une fiche sur le sujet.