Center Parcs au Rousset
La raison se fait entendre
Il faut dire que le débat commençait à tourner un peu en rond, animé dans toutes ses séances publiques de travail par le même groupe d’opposants, lequel ressasse en boucle les mêmes arguments élimés faisant presque passer Pierre & Vacances, le promoteur du projet, pour le diable en personne.
Une chance pour la Saône-et-Loire
A la clé, il y a pourtant un investissement de quelques 170 millions d’€, « le plus important en Saône-et-Loire depuis l’installation de Kodak à Chalon-sur-Saône », tient à faire observer Bernard Echalier. Ce n’est pas rien dans un département certes industriel, mais qui a beaucoup perdu du terrain depuis plusieurs années.
Et puis, il y a aussi des emplois, des vrais, des solides : près de 300 emplois directs, dont 80 % en CDI (contrat à durée indéterminée) et 65 % à temps plein. Là encore, ce n’est pas rien, notamment dans le secteur géographique concerné, la grande région de Montceau-les-Mines qui connaît un taux de chômage élevé, lequel avoisine les 12 %…
Et ne parlons pas de l’image qu’une telle implantation apporterait à la Saône-et-Loire, département qui s’afficherait alors comme une vraie destination touristique pour le grand public, promue par l’important vecteur de communication qu’est la communication de Center Parcs et de Pierre & Vacances, première marque de tourisme en France, juste avant Gîtes de France…
D’ailleurs, les acteurs départementaux du tourisme ne s’y trompent pas, eux qui apportent leur soutien au projet. A l’instar de Patrick Jouveneau, président des Gîtes de France de Saône-et-Loire, qui en a longuement discuté avec ses collègues présidents des relais Gîtes de France déjà concernés par la présence d’un Center parcs dans leur département. « Cette implantation au Rousset peut être positive pour la notoriété de notre région et pour l'amélioration de nos activités touristiques, ce qui peut engendrer une augmentation d'activité pour nos hébergements ».
Autre soutien du secteur, Patrick Revoyre, président de l’UMIH (union des métiers et des industries de l’hôtellerie) et gérant du Château de la Barge à Crêches-sur-Saône. « Ce projet prouve que nous sommes devenus une vraie destination touristique, c’est une première victoire. Ce n’est pas une concurrence pour nous, mais l’apport d’une clientèle nouvelle, curieuse de découvertes culturelles, gastronomiques, historiques, œnologiques… C’est une perspective très prometteuse pour notre région ». Ça campe le décor !
Une vague de fond
Déjà, dans un communiqué commun, la FDSEA, les Jeunes agriculteurs, la CGPME, la Confédération de l'artisanat et des Petites entreprises du Bâtiment (Capeb) et l’Union professionnelle artisanale (UPA) s’étaient alignés pour, à leur tour, défendre le projet.
Depuis, les soutiens rendus publics et aussi privés affluent. Dans le monde viticole où l’œnotourisme a fait ses preuves depuis longtemps (CAVB, Fédération des caves coopératives de Bourgogne-Jura, Union viticole de Saône-et-Loire, Fédération départementale des Vignerons indépendants…), mais aussi au sein des filières, comme les AOC de Saône-et-Loire qui y voient autant d’opportunités de faire connaître les atouts et les richesses de la Saône-et-Loire et plus largement de la Bourgogne. L’association Terroirs de Saône-et-Loire Bienvenue à la ferme tout comme les Marchés de pays sont aussi en phase : on ne laisse pas passer une occasion aussi unique de valoriser nos produits, de leur trouver des débouchés et de faire des futurs visiteurs du Center Parcs autant d’ambassadeurs potentiels du bien-vivre et du bon goût de notre région.
Pour le rayonnement de la Bourgogne
Alors que le monde forestier est lui aussi en ligne, les soutiens ne se trouvent pas, et loin s’en faut, que du seul côté de l’Agriculture. Les milieux professionnels de tous horizons se positionnent en faveur du projet. Ainsi, l’Union commerciale, industrielle et artisanale de Paray-le-Monial tout comme Montceau Commerces témoignent, si besoin en était, que les autres secteurs économiques et professionnels du département croient au développement qu’engendrerait l’aboutissement de ce projet pour notre département. Et font choix de le soutenir sans faille.
La campagne médiatique lancée par les trois chambres consulaires a de fait libéré les paroles et les prises de position en faveur du projet se multiplient. Le monde politique départemental et régional est à l’unisson, dépassant pour l’occasion les traditionnels clivages politiques, parce que l’intérêt général est évident et s’impose. Ainsi, les communes sont de plus en plus nombreuses à délibérer en faveur du projet, les Pays, les Communautés de communes en font de même…
Bref, la mobilisation en faveur du Center Parcs au Rousset s’amplifie, se structure et les voix sont de plus en plus nombreuses pour dire clairement OUI au projet.
Chacun doit l’entendre. Car nul doute à avoir : cette opportunité est historique. Et elle ne se représentera pas. Au-delà la dimension touristique, elle créera activité, richesse, contribuera au dynamisme de notre territoire, renforcera la visibilité et l’image de la Saône-et-Loire et de la Bourgogne.
Un OUI qui ne prête pas à confusion
Pour mobiliser plus largement l'ensemble des forces vives du département autour de ce projet, les trois Chambres consulaires de Saône-et-Loire ont publié dans la presse locale des messages forts qui interpellent entreprises, habitants et élus du département sur les enjeux et les bénéfices attendus de ce projet. De nombreuses structures ont souhaité rejoindre le mouvement, entendant ainsi marquer leur soutien à ce projet.
Le message est clair :
- Pour l'activité des entreprises de Saône-et-Loire
- Pour l’emploi des habitants de Saône-et-Loire
- Pour l’attractivité du département de Saône-et-Loire
Les trois chambres consulaires soutiennent Center Parcs au Rousset parce qu'elles veulent peser de tout leur poids - elles représentent à elles trois 37.000 entreprises en Saône-et-Loire -, elles entendent agir dans ce projet pour développer l'activité et l'emploi dans les entreprises :
- Pour informer les entreprises sur les différents marchés et accompagner la création de groupements d'entreprises afin qu'au moins 70 % des lots soient attribués aux entreprises locales.
- Pour faire du chantier une vitrine de la construction durable.
- Pour mettre en place les circuits courts permettant d'assurer en partie l'approvisionnement en produits frais.
- Pour valoriser les produits agricoles d'excellence et la gastronomie de Saône-et-Loire.
Des arguments qui portent
Qu'il s'agisse de la phase de construction du chantier ou de la phase d'exploitation, le projet de Center Parcs au Rousset va créer une activité soutenue qui bénéficiera à notre économie : construction des cottages, voies et réseaux, aménagements paysagers, équipements du site, restauration, maintenance, blanchisserie, prestations de services diverses… Le projet représente un investissement de 170 millions d'€.
La mise en chantier d’un Center Parcs sur la commune du Rousset sera créatrice d’emplois. 250 à 500 emplois sont attendus, selon les périodes de construction, pendant deux ans. Après l’ouverture, l’activité régulière devrait générer environ 300 emplois directs, dont 80 % en CDI et 60 % à temps plein, dans une zone d'emploi qui affiche un taux de chômage de près de 12 %.
Le Center Parcs du Rousset permettra d'enrichir une offre en direction du tourisme familial, aujourd'hui peu développée. Il apportera aussi une réponse à une tendance privilégiée par une clientèle urbaine, celle des séjours courts. Non seulement ce projet, porté par un groupe européen, contribuera à la renommée de la Saône-et-Loire, mais en plus il donnera l'occasion aux touristes de découvrir nos richesses locales, générant de nouvelles sources de revenus pour les entreprises du département.
« Plus d'activité pour les entreprises, plus d'emplois pour les habitants, plus d'attractivité pour le département, la Saône-et-Loire doit tirer profit du Center Parcs. Pour ces raisons, les groupements, les organisations professionnelles et les entreprises qu'elles représentent soutiennent le projet ». Nous aussi.
