2025 by InVivo
Naissance d'un grand vraceur
Publié par Cédric Michelin
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A chaque année une nouvelle annonce et un nouveau défi. Après
l'agriculture, la nutrition et la santé animales, le groupe coopératif
InVivo ajoute une quatrième corde à son arc : InVivo Wine. Objectif :
structurer le marché du vin en vrac et retrouver les parts de marché
perdues pour les vins français à l'international.
C'est désormais un rendez-vous incontournable : les rencontres dijonnaises organisées par InVivo avec les coopératives agricoles du Nord-Est de la France, s'accompagnent chaque année d'une annonce. En 2014, c'était le lancement de « 2025 by In Vivo », nouvelle stratégie de développement à dix ans, accompagnée de l'annonce de l'ouverture de la première grande surface alimentaire de proximité sous l'enseigne « Frais d'ici » à Toulouse. En 2015, un nouveau « Frais d'ici » va s'ouvrir à Chenôve et surtout, InVivo se lance dans la création d'un 4ème pôle d'activité, « InVivo Wine », soutenu par l'ambitieux projet de fédérer les coopératives viticoles afin de mieux valoriser l'offre de vins français à l'international.
Structurer le marché du vrac
Après l'agriculture, la nutrition et la santé animales, l'union de coopérative ajoute donc une quatrième corde à son arc. Thierry Blandinière, directeur général d'InVivo, décline ainsi la stratégie du groupe, « structurer une filière de caves coopératives viticoles » ; il définit son objectif « offrir une meilleure valorisation aux vins en vrac et de qualité » et affiche son ambition « reprendre les parts de marchés perdues à l'international, notamment aux Etats-Unis ». L'Union de coopératives propose ainsi aux caves coopératives viticoles l'alternative « d'être plus fort ensemble », alors que le marché du vrac reste « atomisé ». 25 caves coopératives ont répondu à Dijon à l'invitation d'InVivo qui présentait le 1er octobre « InVivo Wine », projet lancé dès l'été.
InVivo s'est rapidement donné les moyens de ses ambitions en réalisant trois opérations essentielles : la conclusion d'un « partenariat stratégique » avec Vineadis, premier groupe coopératif viti-vinicole français (3ème acteur français sur le marché du vin) ; l'acquisition de 78% des parts de la grande maison de négoce bordelais Cordier Mestrezat Grands Crus, aux côtés de Vinéadis et le rachat de la société du négoce de vin en vrac Vignobles du soleil, basé à Saint-Gilles dans le Gard. « On a tout pour bien faire, il faut simplement mettre en musique » explique Thierry Blandinière, s'appuyant sur l'expérience acquise dans l'export des grains. Des grains aux vins, la logistique export requiert les mêmes exigences en termes de qualité et de fiabilité. Les implantations du groupe coopératif dans 28 pays (en Europe, en Asie, en Amérique du Sud) et le savoir-faire acquis au travers de la distribution grand public avec Gamm Vert, Delbard et Frais d'ici, devraient assurer le succès de ce quatrième pôle, indiquent les responsables d'InVivo.
« 2025 by In Vivo » l'ambition en action
Le projet « InVivo Wine » qui s'est structuré autour du premier groupe viti-vinicole français (Vineadis), bénéficie de l'aura d'une « marque premium qui va monter en puissance » (Cordier Mestrezat Grands Crus) et du dynamisme d'une jeune société de négoce de vin en vrac (Vignobles du Soleil International), dont les ventes sont en forte croissance à l'export. La cible, c'est bien le marché du vrac, en offrant aux viticulteurs la possibilité de sécuriser leurs ventes et leur prix, s'ils s'engagent sur des volumes contractualisés sur plusieurs années. Ce « vrac de qualité » produit selon un cahier des charges assurant la qualité finale du produit, pourra ainsi être mieux valorisé sous une marque disposant d'une bonne reconnaissance à l'international. Le tout devrait être sanctifié lors d'une grande convention organisée à Paris, à la mi-décembre, où les nouveaux adhérents seront solennellement accueillis dans le grand ensemble InVivo (après modification des statuts du groupe coopératif). A l'horizon 2025, l'ambition est clairement affichée : « figurer parmi les grands opérateurs internationaux du marché du vin, créer de la valeur autour du vin en vrac, assurer le devenir des producteurs et de la production viticole dans une démarche qualitative ».
Un nouveau « Frais d'ici » à Chenôve
Structurer le marché du vrac
Après l'agriculture, la nutrition et la santé animales, l'union de coopérative ajoute donc une quatrième corde à son arc. Thierry Blandinière, directeur général d'InVivo, décline ainsi la stratégie du groupe, « structurer une filière de caves coopératives viticoles » ; il définit son objectif « offrir une meilleure valorisation aux vins en vrac et de qualité » et affiche son ambition « reprendre les parts de marchés perdues à l'international, notamment aux Etats-Unis ». L'Union de coopératives propose ainsi aux caves coopératives viticoles l'alternative « d'être plus fort ensemble », alors que le marché du vrac reste « atomisé ». 25 caves coopératives ont répondu à Dijon à l'invitation d'InVivo qui présentait le 1er octobre « InVivo Wine », projet lancé dès l'été.
InVivo s'est rapidement donné les moyens de ses ambitions en réalisant trois opérations essentielles : la conclusion d'un « partenariat stratégique » avec Vineadis, premier groupe coopératif viti-vinicole français (3ème acteur français sur le marché du vin) ; l'acquisition de 78% des parts de la grande maison de négoce bordelais Cordier Mestrezat Grands Crus, aux côtés de Vinéadis et le rachat de la société du négoce de vin en vrac Vignobles du soleil, basé à Saint-Gilles dans le Gard. « On a tout pour bien faire, il faut simplement mettre en musique » explique Thierry Blandinière, s'appuyant sur l'expérience acquise dans l'export des grains. Des grains aux vins, la logistique export requiert les mêmes exigences en termes de qualité et de fiabilité. Les implantations du groupe coopératif dans 28 pays (en Europe, en Asie, en Amérique du Sud) et le savoir-faire acquis au travers de la distribution grand public avec Gamm Vert, Delbard et Frais d'ici, devraient assurer le succès de ce quatrième pôle, indiquent les responsables d'InVivo.
« 2025 by In Vivo » l'ambition en action
Le projet « InVivo Wine » qui s'est structuré autour du premier groupe viti-vinicole français (Vineadis), bénéficie de l'aura d'une « marque premium qui va monter en puissance » (Cordier Mestrezat Grands Crus) et du dynamisme d'une jeune société de négoce de vin en vrac (Vignobles du Soleil International), dont les ventes sont en forte croissance à l'export. La cible, c'est bien le marché du vrac, en offrant aux viticulteurs la possibilité de sécuriser leurs ventes et leur prix, s'ils s'engagent sur des volumes contractualisés sur plusieurs années. Ce « vrac de qualité » produit selon un cahier des charges assurant la qualité finale du produit, pourra ainsi être mieux valorisé sous une marque disposant d'une bonne reconnaissance à l'international. Le tout devrait être sanctifié lors d'une grande convention organisée à Paris, à la mi-décembre, où les nouveaux adhérents seront solennellement accueillis dans le grand ensemble InVivo (après modification des statuts du groupe coopératif). A l'horizon 2025, l'ambition est clairement affichée : « figurer parmi les grands opérateurs internationaux du marché du vin, créer de la valeur autour du vin en vrac, assurer le devenir des producteurs et de la production viticole dans une démarche qualitative ».
Un nouveau « Frais d'ici » à Chenôve
Après l'ouverture de la première grande surface de distribution alimentaire sous l'enseigne « Frais d'ici » à Toulouse, sur une formule de base « locavore » privilégiant l'approvisionnement de proximité, un second magasin, ouvert en partenariat avec les groupes coopératifs Dijon Céréales et Bourgogne du Sud, va accueillir ses premiers clients le 15 octobre à Dijon. Le positionnement spécifique « frais de proximité » de ces enseignes, s'appuie sur les savoir-faire et les produits locaux. Chaque « Frais d'Ici » propose 2.500 références sur des surfaces comprises entre 600 et 800 m2, l'approvisionnement étant exclusivement assuré par des producteurs et des coopératives. Ces magasins ciblent des « consommateurs-citoyens », un peu plus exigeant que la moyenne.
