Au cœur de la région gueugnonnaise, la commune de Chassy est célèbre pour son château.
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Membre de la communauté de communes du pays de Gueugnon, Chassy abrite en son sein un château bâti sur une ancienne maison-forte portant la date de 1056. Des origines au XVe siècle, divers seigneurs se partagent le fief parmi lesquels les "Du Bois" et les "Chassy" selon Courtépée qui cite ainsi Pierre de Chassy, époux d’Alix de Busseul, laquelle issue d’une famille noble dont le château se situait près de Charolles se fit religieuse après la mort de son mari assassiné. Il y eut aussi les "Jantes" avec, à partir de 1315, Hugues de Jantes qui fait foi et hommage au comte du Charollais de sa maison de "Chaci". La référence à un château apparaît à partir de 1404. Ne pas oublier les "Choul" (ou Choux), dont Claude Choux, époux de Jeanne Brichard, se fit construire, vers 1500, une chapelle seigneuriale. En 1540, Françoise Choux apporte le domaine en dot à Jean de Bernault. La bâtisse devient ensuite la propriété des "La Guiche", des "Beaudoin", dont Sylvain-Raphaël de Baudoin, capitaine aux gardes françaises. Celui-ci vend le château à Hugues de Mayneaud de Bisefranc au milieu du XVIIIe siècle avant que ce dernier ne cède à son tour le domaine au comte Antoine Augustin Jean Louis Duprat Barbançon, petit-fils de Jean Hector de Fay, marquis de la Tour Maubourg, maréchal de France et créateur des Forges de Gueugnon en 1724.
Monument historique
Aujourd’hui, l’édifice inscrit à l’Inventaire des Monuments historiques en 1927 se compose de deux corps de logis rectangulaires. Le logis sud est flanqué d’une tour circulaire ainsi que d’une tour d'escalier carrée en hors-œuvre. Le second logis est cantonné d’une grosse tour ronde étayée par un contrefort et une tourelle d’escalier. Un colombier circulaire et des bâtiments de communs s’élèvent au nord. L’intérieur comporte de nombreux éléments tels que des cheminées, portes en accolade et corbeaux armoriés. L’ensemble résulte de deux ou trois campagnes de travaux menées entre la fin du XIVe siècle et le début du XVIe siècle.
Par ailleurs, l’église Saint Pierre-ès-Liens a été construite à la fin du XIe siècle par les moines de Cluny. Ils y ont laissé leur signature architecturale sur les pierres de façade entre opus spicatum et arêtes de poisson. Le bâtiment pourrait avoir été construit sur l’emplacement d’un oratoire préexistant, mérovingien ou carolingien.
Monument historique
Aujourd’hui, l’édifice inscrit à l’Inventaire des Monuments historiques en 1927 se compose de deux corps de logis rectangulaires. Le logis sud est flanqué d’une tour circulaire ainsi que d’une tour d'escalier carrée en hors-œuvre. Le second logis est cantonné d’une grosse tour ronde étayée par un contrefort et une tourelle d’escalier. Un colombier circulaire et des bâtiments de communs s’élèvent au nord. L’intérieur comporte de nombreux éléments tels que des cheminées, portes en accolade et corbeaux armoriés. L’ensemble résulte de deux ou trois campagnes de travaux menées entre la fin du XIVe siècle et le début du XVIe siècle.
Par ailleurs, l’église Saint Pierre-ès-Liens a été construite à la fin du XIe siècle par les moines de Cluny. Ils y ont laissé leur signature architecturale sur les pierres de façade entre opus spicatum et arêtes de poisson. Le bâtiment pourrait avoir été construit sur l’emplacement d’un oratoire préexistant, mérovingien ou carolingien.
