A l’occasion de son assemblée générale le 29 mai dernier, l’Union des producteurs de Viré-Clessé pouvait se targuer de la bonne santé de ses vins, dont la réputation ne cesse de grandir, en France comme à l’étranger. Avec toutefois le désir de passer à la vitesse supérieure en matière de communication.
C’est en une chaude journée printanière que s’est déroulée, ce lundi, l’assemblée générale de l’Union des producteurs de Viré-Clessé. L’occasion de passer en revue plusieurs sujets d’actualité, à commencer par l’intervention de Benjamin Alban, du service Vigne & Vin de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, qui faisait le point sur la démarche "Développement durable". Des contacts avaient été noués dès l’hiver 2014 avec l’Union des producteurs et le sujet a fait son chemin. Ainsi, en ce printemps 2016, l'ODG choisissait-elle de s'engager dans la démarche. La philosophie est simple : il s’agit de pérenniser et de développer à l’échelle du cru des productions viables, reconnues et attractives grâce à des pratiques concertées et respectueuses de l’Homme et de l’environnement. Et cela autour de quatre axes : l'amélioration de l’image du viticulteur ; la meilleure connaissance de l’environnement, du cru et sa valorisation ; l'adaptation et l'amélioration des pratiques viticoles grâce aux ressources locales ; enfin l'optimisation du pilotage socio-économiques des exploitations. L’heure est aujourd’hui venue de passer du concept à la réalité et d’établir des actions à mettre en place. L’idée est de répartir ces actions en fonction des motivations de chacun mais aussi de choisir les systèmes de pilotage et de la valorisation de la démarche.
Communiquer mieux et autrement
Par ailleurs, la volonté est clairement affichée de moderniser la communication du cru avec le BIVB dans un rôle de conseil. L'objectif est de créer un nouveau visuel et de redéfinir l’image du Viré-Clessé. Pour cela, l’Union va réaliser un appel d’offre auprès d’agences de communication pour disposer d’une nouvelle identité. Cela devrait être validé en octobre avec une diffusion programmée dès novembre. La communication passe aussi par l’organisation d’événements. Le dix-neuvième "Printemps du Viré-Clessé" a été un succès, presque habituel désormais, avec près de 5.000 verres vendus. On y notait la forte fréquentation par un public jeune et amateur de vins avec, en outre, environ une moitié de visiteurs issus de Saône-et-Loire. Quant aux viticulteurs, leur rôle de prescripteur est essentiel puisqu'un tiers du public s’est déplacé grâce à eux. Pour ce qui est de la vingtième édition, ô combien symbolique, l’objectif sera d’amener du sang neuf et de "casser" la routine. Même si la date est d’ores et déjà fixée - le rendez-vous aura lieu les 21 et 22 avril 2018 - le contenu même de la manifestation reste à préciser dans l’esprit de l’équipe organisatrice.
Levrouté et demi-sec
Concernant le dossier Viré-Clessé demi-sec et levrouté, Franck Michela profité de l'assemblée générale pour effectuer un bref retour sur l’historique de la démarche. Ainsi, le 28 octobre 2014, le dépôt du dossier de demande de reconnaissance de la mention levroutée était-il alors déposé auprès de l'INAO. La prochaine étape aura lieu le 14 juin prochain avec le passage au comité national, et cela en espérant une réponse d’ici à la fin de l’année. A signaler que pour la récolte 2017, le cahier des charges ne sera toutefois pas validé pour ladite récolte, mais qu’il y devrait y avoir la mise en place des conditions de production et des contrôles. Pour sa part, le président Stéphane Guillemin a rappelé que les grands axes à amplifier sont la communication et le développement durable. « Nous sommes encore une appellation jeune ». Et de marteler un message qui lui est cher en espérant que « la vingtième édition du "Printemps du Viré-Clessé" soit à la hauteur grâce à la mobilisation de tous les producteurs ».
C’est en une chaude journée printanière que s’est déroulée, ce lundi, l’assemblée générale de l’Union des producteurs de Viré-Clessé. L’occasion de passer en revue plusieurs sujets d’actualité, à commencer par l’intervention de Benjamin Alban, du service Vigne & Vin de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, qui faisait le point sur la démarche "Développement durable". Des contacts avaient été noués dès l’hiver 2014 avec l’Union des producteurs et le sujet a fait son chemin. Ainsi, en ce printemps 2016, l'ODG choisissait-elle de s'engager dans la démarche. La philosophie est simple : il s’agit de pérenniser et de développer à l’échelle du cru des productions viables, reconnues et attractives grâce à des pratiques concertées et respectueuses de l’Homme et de l’environnement. Et cela autour de quatre axes : l'amélioration de l’image du viticulteur ; la meilleure connaissance de l’environnement, du cru et sa valorisation ; l'adaptation et l'amélioration des pratiques viticoles grâce aux ressources locales ; enfin l'optimisation du pilotage socio-économiques des exploitations. L’heure est aujourd’hui venue de passer du concept à la réalité et d’établir des actions à mettre en place. L’idée est de répartir ces actions en fonction des motivations de chacun mais aussi de choisir les systèmes de pilotage et de la valorisation de la démarche.
Communiquer mieux et autrement
Par ailleurs, la volonté est clairement affichée de moderniser la communication du cru avec le BIVB dans un rôle de conseil. L'objectif est de créer un nouveau visuel et de redéfinir l’image du Viré-Clessé. Pour cela, l’Union va réaliser un appel d’offre auprès d’agences de communication pour disposer d’une nouvelle identité. Cela devrait être validé en octobre avec une diffusion programmée dès novembre. La communication passe aussi par l’organisation d’événements. Le dix-neuvième "Printemps du Viré-Clessé" a été un succès, presque habituel désormais, avec près de 5.000 verres vendus. On y notait la forte fréquentation par un public jeune et amateur de vins avec, en outre, environ une moitié de visiteurs issus de Saône-et-Loire. Quant aux viticulteurs, leur rôle de prescripteur est essentiel puisqu'un tiers du public s’est déplacé grâce à eux. Pour ce qui est de la vingtième édition, ô combien symbolique, l’objectif sera d’amener du sang neuf et de "casser" la routine. Même si la date est d’ores et déjà fixée - le rendez-vous aura lieu les 21 et 22 avril 2018 - le contenu même de la manifestation reste à préciser dans l’esprit de l’équipe organisatrice.
Levrouté et demi-sec
Concernant le dossier Viré-Clessé demi-sec et levrouté, Franck Michela profité de l'assemblée générale pour effectuer un bref retour sur l’historique de la démarche. Ainsi, le 28 octobre 2014, le dépôt du dossier de demande de reconnaissance de la mention levroutée était-il alors déposé auprès de l'INAO. La prochaine étape aura lieu le 14 juin prochain avec le passage au comité national, et cela en espérant une réponse d’ici à la fin de l’année. A signaler que pour la récolte 2017, le cahier des charges ne sera toutefois pas validé pour ladite récolte, mais qu’il y devrait y avoir la mise en place des conditions de production et des contrôles. Pour sa part, le président Stéphane Guillemin a rappelé que les grands axes à amplifier sont la communication et le développement durable. « Nous sommes encore une appellation jeune ». Et de marteler un message qui lui est cher en espérant que « la vingtième édition du "Printemps du Viré-Clessé" soit à la hauteur grâce à la mobilisation de tous les producteurs ».
