Réunie en assemblée générale le 27 mai, la Société d’agriculture Charolais a fait le bilan de son activité en 2015. En dépit d’un contexte défavorable, le concours de reproducteurs HBC a plutôt bien résisté et le Festival du Bœuf est encore monté d’un cran en termes de notoriété.
Comme chaque année, en 2015, l’activité de la Société d’agriculture et d’élevage du Charolais a battu son plein en automne. Au programme : une présentation de bovins dans le cadre de la foire-exposition début octobre, le concours intercantonal de Paray-Digoin qui s’est tenu le 19 septembre à l’hippodrome de Paray, le concours de reproducteurs HBC début novembre à Charolles et le Festival du Bœuf début décembre. Malgré un contexte fortement dégradé par la FCO, une sécheresse estivale et des cours insuffisants, ces manifestations ont connu d’honorables succès. Si, comparé à 2014, il manquait quelques animaux au plus célèbre des concours de reproducteurs charolais d’automne, l’érosion fut tout de même très relative avec 642 bovins inscrits présentés par plus de cent élevages et 80 veaux vendus durant la manifestation. Quelques semaines plus tard, la Société d’agriculture accomplissait un nouveau sans faute avec son fameux Festival du Bœuf, le vingt-et-unième du genre: 689 animaux de boucherie, présentés par 257 élevages, vendus à 95 % avec des plus-values comprises entre 1 et1,50 € du kilogramme… Au fil des ans, la Société d’agriculture a su installer ce moment privilégié de la viande haut de gamme. Une place commerciale prestigieuse qui certes n’a rien à voir avec le marché en ferme, mais qui permet de cultiver une certaine idée de l’excellence charolaise. Une vitrine de luxe qui est devenue un passage obligé pour la filière. Au point que les plus importants opérateurs nationaux se font dresser des espaces privatifs pour y recevoir leur clientèle.
Nombreux retentissements médiatiques
Aujourd’hui, le Festival est devenu bien plus qu’un concours de bêtes grasses. En témoigne le soutien grandissant d’Interbev qui s’implique notamment dans le concours de vitrine des apprentis bouchers. Quatorze écoles concourraient pour cette sixième édition, concoctée avec l’Institut charolais et le syndicat des bouchers. Ce concours original est une grande fierté pour ses inventeurs. Drainant des apprentis de toute la France ainsi que des personnalités comme le Meilleur ouvrier de France ou le président national de la boucherie, il a aussi connu un retentissement médiatique nouveau avec des articles et des reportages dans la presse et à la télévision. C’est d’ailleurs une autre grande réussite de ce Festival 2015 : celle d’avoir enfin fait déplacer des journalistes nationaux.
Si le concours d’apprentis culinaires initié en 2014 n’a pas pu être reconduit en 2015 car trop coûteux, le Festival n’en était pas moins riche de nouveautés avec de nouveaux stands dédiés à Interbev, Bigard, aux produits de la marque "Charolais dans l’assiette" et aux bouchers-charcutiers de la région. La Maison du charolais animait, quant à elle, un atelier "Hamburgers" pour les plus jeunes. Bien d’autres animations complétaient ces deux jours de festivités qui ont drainé plus de 4.000 visiteurs.
Agrandissement de la halle
Le revers de la médaille - si l’on peut dire - c’est que tout cela repose en premier lieu sur la mobilisation et le bénévolat des membres de la Société d’agriculture. Une équipe pleine de bonne volonté qui, toujours guidée par un enthousiasme débordant, ne rechigne jamais devant la tâche et ne renonce jamais dans son œuvre de promotion, mais elle n’a pour richesse que la force de ses bras et sa créativité sans borne. Lui manque sans doute aujourd’hui quelque moyens supplémentaire, « car la communication coûte cher ! », constatait le président Gilles Degueurce.
Se sentant à l’étroit, la Société d’agriculture est toutefois sur le point de voir l’un de ses veux les plus chers exaucé : en effet, la ville de Charolles a décidé de relancer le projet d’agrandissement de la halle d’exposition. Dans son ambition, la ville a reçu le soutien appuyé du préfet à travers un fonds "DETR", confiait le maire Pierre Berthier. 200.000 € devraient également provenir de la Région et 150.000 € du Pays. Le choix des architectes est prévu pour cet été et « les premiers coups de pelle » devraient être donnés fin 2016, annonçait le maire de la ville.
Ambassade du charolais
Nombreux retentissements médiatiques
Aujourd’hui, le Festival est devenu bien plus qu’un concours de bêtes grasses. En témoigne le soutien grandissant d’Interbev qui s’implique notamment dans le concours de vitrine des apprentis bouchers. Quatorze écoles concourraient pour cette sixième édition, concoctée avec l’Institut charolais et le syndicat des bouchers. Ce concours original est une grande fierté pour ses inventeurs. Drainant des apprentis de toute la France ainsi que des personnalités comme le Meilleur ouvrier de France ou le président national de la boucherie, il a aussi connu un retentissement médiatique nouveau avec des articles et des reportages dans la presse et à la télévision. C’est d’ailleurs une autre grande réussite de ce Festival 2015 : celle d’avoir enfin fait déplacer des journalistes nationaux.
Si le concours d’apprentis culinaires initié en 2014 n’a pas pu être reconduit en 2015 car trop coûteux, le Festival n’en était pas moins riche de nouveautés avec de nouveaux stands dédiés à Interbev, Bigard, aux produits de la marque "Charolais dans l’assiette" et aux bouchers-charcutiers de la région. La Maison du charolais animait, quant à elle, un atelier "Hamburgers" pour les plus jeunes. Bien d’autres animations complétaient ces deux jours de festivités qui ont drainé plus de 4.000 visiteurs.
Agrandissement de la halle
Le revers de la médaille - si l’on peut dire - c’est que tout cela repose en premier lieu sur la mobilisation et le bénévolat des membres de la Société d’agriculture. Une équipe pleine de bonne volonté qui, toujours guidée par un enthousiasme débordant, ne rechigne jamais devant la tâche et ne renonce jamais dans son œuvre de promotion, mais elle n’a pour richesse que la force de ses bras et sa créativité sans borne. Lui manque sans doute aujourd’hui quelque moyens supplémentaire, « car la communication coûte cher ! », constatait le président Gilles Degueurce.
Se sentant à l’étroit, la Société d’agriculture est toutefois sur le point de voir l’un de ses veux les plus chers exaucé : en effet, la ville de Charolles a décidé de relancer le projet d’agrandissement de la halle d’exposition. Dans son ambition, la ville a reçu le soutien appuyé du préfet à travers un fonds "DETR", confiait le maire Pierre Berthier. 200.000 € devraient également provenir de la Région et 150.000 € du Pays. Le choix des architectes est prévu pour cet été et « les premiers coups de pelle » devraient être donnés fin 2016, annonçait le maire de la ville.
Ambassade du charolais
Cinq nouvelles intronisations
Profitant de l’assemblée générale de la Société d’agriculture, l’Ambassade du charolais a procédé au 204e chapitre de sa confrérie. Cinq personnalités ont ainsi été intronisées en grande pompe : Florence Naulin de Prizy, agricultrice et administratrice à la Société d’agriculture de Charolles, Paul Pluchaud de Saint-Vincent-Bragny, agriculteur retraité et administrateur à la Société d’agriculture de Charolles, Ivan Gaillard de Saint-Symphorien-des-Bois, commercial à Charolais Viandes, Jean-Marc Giraudon de La Clayette, cuisinier, et Pierre Berthier, maire de Charolles et vice-président du Conseil départemental.
