Laboratoire Galilait
Tourné vers l’avenir

Le laboratoire inter-régional d’analyses laitières Galilait s’est doté d’outils modernes et performants pour répondre aux plus près aux besoins de ses adhérents. Retour sur sa dernière assemblée générale.
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Un outil high-tech qui allie performances et réactivité, voici l’un des principaux messages délivrés lors de l’assemblée générale du laboratoire Galilait qui s’est déroulée le 21 juin dans la Loire. 2015 a été une année charnière avec le déménagement des laboratoires de Ceyzériat et de Theix sur le site unique du Brézet à Clermont-Ferrand.
Pour son président, Pierre Sanial, « la filière laitière de notre nouvelle grande région, première région laitière et fromagère de France, s’est dotée d’un véritable outil performant, à la fois indispensable et incontournable pour la qualité sanitaire des productions ». Pascal Servier, administrateur et producteur laitier dans le Puy-de-Dôme, a souligné que les doutes sur la qualité des résultats suscités par ce déménagement avaient été complètement levés par la confirmation de l’accréditation Cofrac, laquelle constitue - pour les producteurs - une garantie de qualité et de confiance.

En terme d’activité…


En 2015, les activités "Paiement du lait" et "Contrôle laitier" ont diminué de -4,5 % principalement du fait de la diminution du nombre de producteurs actifs sur le périmètre de collecte. Nouveauté l’an dernier : Galilait a participé à un protocole essai de dépistage de la paratuberculose sur lait de tank. Une hausse des analyses de +15 % a été enregistrée en raison d’une anticipation de la campagne de prophylaxie 2015-2016 et, notamment, le dépistage de brucellose. Enfin les analyses physico-chimiques (lait, fromage, crème) ont marqué le pas après deux années de hausse.
Le laboratoire de microbiologie a connu une hausse de +9,7 % des analyses réalisées, une hausse principalement expliquée par les crises pathogènes et les plans de surveillance des producteurs à risque, ainsi que par l’augmentation du nombre de prélèvements analysés liés à des nouveaux contrats.
La directrice, Evelyne Gouret, a fait le point sur l’accord national du Cniel applicable au 1er janvier 2017 pour le lait de vache. « Nous devrons réaliser une analyse par semaine au lieu de trois par mois actuellement. Tout un travail prospectif est enclenché pour réorganiser la collecte et maîtriser nos coûts de production ».

Un pari sur l’avenir


Autre atout pour Galilait, l’automate d’analyses Vitek qui brille par sa fiabilité et sa rapidité. Avec la méthode dite "Maldi-Toff", Vitek identifie les pathogènes responsables de mammites ou les micro-organismes présentant un risque pour la santé dans un délai record : quatre jours pour les micro-organismes (contre huit avec la méthode traditionnelle), et trois jours pour les mammites (deux jours d’analyses et un jour pour l’antibiogramme) contre onze précédemment avec la méthode classique. Galilait, précurseur en France sur cet outil, a une longueur d’avance sur les autres laboratoires.