La crise de l’agriculture est une réalité qui affecte directement nombre
d’exploitations et, indirectement, un nombre plus grand encore
d’entreprises. Parce que la chaîne de production peut aussi se
transformer en réaction en chaîne…
La crise de l’agriculture a été sur le devant de la scène depuis le début de 2015. Les politiques, les médias, le grand public à travers eux, ont constaté le désarroi de toute une profession, en particulier les éleveurs, mais aussi, et c’est désormais reconnu par tous, les producteurs de grandes cultures, voire même certains pans de la viticulture, comme le Beaujolais. Mais c’est oublier que l’agriculture est un maillon d’une chaîne de production bien plus vaste, laquelle va des fournisseurs de matériels, de produits d’engrais, d’aliments du bétail, ceux de services, les vétérinaires et ce, jusqu’à l’industrie agroalimentaire elle-même.
Or, celle-ci n’investit plus ; les fabricants d’équipements ou d’aliments du bétail pas plus. Tous font le "dos rond". S’ils ont encore des atouts et des réserves, cela ne peut durer beaucoup de temps tant les impayés et les retards de paiement affectent leurs comptes… Et ne plus investir c’est directement handicaper l’avenir.
La profession, la FDSEA en tête, ne cesse de le rappeler à ses interlocuteurs. Et ce d’autant plus que cet enjeu est directement lié à l’avenir et au dynamisme de nos territoires.
Au-delà des exploitations, des milliers d’emplois sont directement eux aussi sur la sellette. Les issues doivent être trouvées rapidement. Car si certains problèmes des exploitants peuvent trouver leur solution chez leurs fournisseurs comme chez leurs clients, ce ne sera pas le cas de tous. Chacun rêve d’un acte de modernité, en quelque sorte un acte citoyen, que de montrer une solidarité entre tous les maillons de cette chaîne. Car si l’un se porte mal, cela rejaillit inexorablement sur la compétitivité de tous les autres.
Cela aussi, le grand public et les politiques doivent le savoir.
Les réactions en chaîne existent. Et elles peuvent parfois être dévastatrices…
Or, celle-ci n’investit plus ; les fabricants d’équipements ou d’aliments du bétail pas plus. Tous font le "dos rond". S’ils ont encore des atouts et des réserves, cela ne peut durer beaucoup de temps tant les impayés et les retards de paiement affectent leurs comptes… Et ne plus investir c’est directement handicaper l’avenir.
La profession, la FDSEA en tête, ne cesse de le rappeler à ses interlocuteurs. Et ce d’autant plus que cet enjeu est directement lié à l’avenir et au dynamisme de nos territoires.
Au-delà des exploitations, des milliers d’emplois sont directement eux aussi sur la sellette. Les issues doivent être trouvées rapidement. Car si certains problèmes des exploitants peuvent trouver leur solution chez leurs fournisseurs comme chez leurs clients, ce ne sera pas le cas de tous. Chacun rêve d’un acte de modernité, en quelque sorte un acte citoyen, que de montrer une solidarité entre tous les maillons de cette chaîne. Car si l’un se porte mal, cela rejaillit inexorablement sur la compétitivité de tous les autres.
Cela aussi, le grand public et les politiques doivent le savoir.
Les réactions en chaîne existent. Et elles peuvent parfois être dévastatrices…
