Filière Volaille de Bresse
Proche du million de mises en place

Engagé il y a quelques années déjà, l’important travail de développement et de redynamisation de la filière Volaille de Bresse porte ses premiers fruits. En progression de +2,19 % en 2016, le nombre de mises en place frôle le million…
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Chargé du contrôle de la production, de la gestion, de la traçabilité et de la promotion de l’AOP volaille de Bresse, le Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse (CIVB) affiche pour l’année 2016 d’excellents résultats. A commencer par une hausse de +2,19 % des mises en place, soit 20.100 de plus qu’en 2015. Le cap du million est en passe d’être franchi, avec 939.750 poussins mis en place par les 158 éleveurs de l’appellation. Les éleveurs de l’Ain (52,53 % du nombre total d’éleveurs) représentent 42,55 % du volume global de mises en place ; ceux de Saône-et-Loire, 44,30 % et 54,29 % des mises en place ; quant à ceux du Jura (3,17 %) ont réalisé 3,16 % des mises en place de poussins.

11 nouveaux éleveurs en 2016


Cinquante éleveurs ont aujourd’hui plus de 55 ans. Ils représentent 32,6 % de la production. Aussi l’objectif poursuivi - visant à maintenir un volume suffisant pour les années à venir - est bien de trouver de nouveaux producteurs pour mettre en place 60.000 volailles pour compenser les départs futurs.
Georges Blanc, président du CIVB, se félicite à ce titre du fort renouvellement en cours, fruit d’importants efforts impulsés par la filière ces dernières années avec le soutien des Conseils départementaux des trois départements de l’appellation. « Nous avons enregistré onze nouveaux éleveurs en 2016. L’objectif étant d’avoir cinq à six installations par an dans les années à venir, soit environ 10.000 volailles par an en plus. On peut se réjouir d’une vraie cohésion entre les éleveurs et au sein de la filière, tous ont compris qu’ils y avait un intérêt commun ». Preuve de la dynamique nouvelle au sein de la filière, les investissements réalisés par les éleveurs se sont élevés au total à 1,08 M€ l’an dernier, soit une moyenne de 100.000 € par exploitation.

La découpe sur les rails


Le CIVB, qui travaille activement à une nouvelle présentation du produit, a impulsé depuis deux ans des essais de découpe. La volaille de Bresse, tout en maintenant son image traditionnelle de produit d’excellence, entend s’inscrire dans la modernité des modes actuels de consommation pour répondre à la demande du consommateur. Les modifications du cahier des charges liées à ce projet, déjà soumises à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), seront officiellement présentées à la filière le 23 juin prochain.




En 2017
La Volaille de Bresse fête ses 60 ans


1957/2017… Soixante ans après, c’est toujours la seule, en France et dans le monde, qui, à l’image d’un grand vin, bénéficie d’une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Cette loi d’AOC définit de façon très précise la zone, la race et les conditions d’élevage donnant droit à ce titre "Volaille de Bresse". En 1996, l’Europe reconnaissait à son tour les qualités exceptionnelle de cette volaille et lui attribuait l’Appellation d’origine protégée (AOP). La Volaille de Bresse a une image dépendante de la valorisation qu’en fait la grande cuisine : Georges Blanc, président de l’interprofession, Paul Bocuse, la Mère Brazier, Régis Marcon, Patrick Bertron et de nombreux autres chefs tous aussi talentueux ont su exacerber les qualités de la Volaille de Bresse.
Une année commémorative qui sera marquée par plusieurs événements, à commencer par l’anniversaire officiel, le vendredi 28 juillet prochain, avec un après-midi de communication et un repas anniversaire en soirée. Sans oublier les fameuses Glorieuses de Bresse de décembre…

Mais de tout cela, nous en reparlerons !