Ancienne et particulièrement riche, l’histoire de Clessy révèle même qu’un certain D’Artagnan marqua de son empreinte la vie du village.
Anciennement dénommée Cassicelum, Classicum, Classius (à l’époque gallo-romaine), Claziaco au douzième siècle, Clacy, Classy au quatorzième siècle, Claissy, Clecy et enfin Clessy, la paroisse, au vocable de Saint-Roch, était du parrainage du prieuré de Bragny. Le creusement d’un bassin de lagunage a permis de faire plusieurs découvertes archéologiques. A savoir des rostres de cylindroteuthis extraits de la gangue de marne grise datant de 140 millions d’années, des rostres de bélemnites, pierres en forme de flèche caractéristique de l’ère secondaire jurassique avec fossiles de mollusques céphalopodes, des lames à encoches de style aurignacien, des tessons de tégula ou tuile gallo-romaine faite de terre ocreuse dont on fait également des bols ainsi que des débris de mâchefer laissant supposer qu’une petite forge fonctionnait à cette époque. Cela permet de penser qu’une villa gallo-romaine était implantée en cet endroit. Il paraît vraisemblable qu’une voie romaine rassemblait les prairies jouxtant ces lieux jusqu’au ruisseau Rambon.
Une commune peu peuplée
Située au centre d’un large plateau dominant les grands bois des alentours et longeant la vallée de l’Arroux, la commune ne fut jamais très peuplée. En 1688, on ne compte que dix-neuf laboureurs, six veuves, un cabaretier, un fermier, deux marchands et vingt-sept journaliers. La démographie a évolué avec 425 habitants en 1821, 347 en 1911 et 282 habitants en 1991. Jadis existèrent à Clessy deux puissantes forteresses datant du début de la féodalité : la maison-forte d’Encredey et le château-fort au bourg. La date de leur destruction n’est pas connue. Les rares vestiges visibles sont le porche d’entrée et la tour de l’ancienne citadelle du quatorzième siècle. Côté curiosité, le célèbre D’Artagnan fut possesseur de Clessy par son mariage avec Anne-Charlotte de Champlecy, veuve du seigneur Jean Léonor, baron de la Clayette, Clessy, Bennes et Tresmont. Au fil des siècles, les limites de Clessy n’ont presque pas changé avec des hameaux identiques. Cependant, jusqu’à la fin du dis-septième siècle, on trouve fréquemment cité le hameau de Carteran. Le chemin qui traversait le bourg et qui allait de Bragny à Gueugnon passait au-dessous du cimetière actuel, devant l’église et le château pour descendre directement au milieu de l’embouche de Clessy où se trouvaient alors deux étangs. Ce chemin contournait le pré de la Fontenaille dans lequel s’écoulait la fontaine Saint-Clair qui a eu, paraît-il, une certaine célébrité.
Une commune peu peuplée
Située au centre d’un large plateau dominant les grands bois des alentours et longeant la vallée de l’Arroux, la commune ne fut jamais très peuplée. En 1688, on ne compte que dix-neuf laboureurs, six veuves, un cabaretier, un fermier, deux marchands et vingt-sept journaliers. La démographie a évolué avec 425 habitants en 1821, 347 en 1911 et 282 habitants en 1991. Jadis existèrent à Clessy deux puissantes forteresses datant du début de la féodalité : la maison-forte d’Encredey et le château-fort au bourg. La date de leur destruction n’est pas connue. Les rares vestiges visibles sont le porche d’entrée et la tour de l’ancienne citadelle du quatorzième siècle. Côté curiosité, le célèbre D’Artagnan fut possesseur de Clessy par son mariage avec Anne-Charlotte de Champlecy, veuve du seigneur Jean Léonor, baron de la Clayette, Clessy, Bennes et Tresmont. Au fil des siècles, les limites de Clessy n’ont presque pas changé avec des hameaux identiques. Cependant, jusqu’à la fin du dis-septième siècle, on trouve fréquemment cité le hameau de Carteran. Le chemin qui traversait le bourg et qui allait de Bragny à Gueugnon passait au-dessous du cimetière actuel, devant l’église et le château pour descendre directement au milieu de l’embouche de Clessy où se trouvaient alors deux étangs. Ce chemin contournait le pré de la Fontenaille dans lequel s’écoulait la fontaine Saint-Clair qui a eu, paraît-il, une certaine célébrité.
