Dans cette commune qui se distingue par son dynamisme, on prendra soin de s’arrêter quelques instants pour visiter une église qui vaut assurément le détour.
Situé au carrefour du Mâconnais, du Clunisois et du Charolais Brionnais, le village de Trambly dispose de paysages vallonnés dominés par la verdure et le bocage tout en abritant un patrimoine riche et varié. Parmi celui-ci, on s’attardera sur l’église locale. De la bâtisse primitive romane datant du douzième siècle, il ne reste que le clocher, la coupole qui le soutient et l’abside. Ces trois éléments ont été restaurés en 1885 suite à la construction de la nouvelle église. On notera que son orientation, en direction de l’Est, est typique des églises anciennes avec le soleil levant éclairant de ses rayons le chœur roman. D’importants travaux de réfection de toiture ont été réalisés en 1932 et en 1976. Quant au chœur, il a subi un lifting en 1975 alors que les nefs ont été rénovées en 1979 à l’initiative du curé de l’époque qui n’est autre que le père Antoine Fargeton.
D’importants travaux
Il faudra attendre 1992 pour la réhabilitation du clocher. Surmonté d’une flèche à quatre pans percée de lucarnes, ce clocher est remarquable tant par son élégance que par la finesse de ses motifs ornementaux. Si l’on ignore la date de construction de la tour ronde qui le flanque, on l’estime probablement au dix-septième ou dix-huitième siècle. Recouverte de petites tuiles vernissées, elle abrite un escalier en colimaçon permettant d’accéder au clocher. Du jardin de l’ancienne cure, on aperçoit l’abside en cul-de-four. Elle est couverte de laves (pierres plates) provenant probablement de Clermain ou de Mazille. On remarquera la profusion de petites sculptures ornant les cintres de l’abside et reproduites aux deux étages du clocher. Lorsque l’on pénètre à l’intérieur de l’église, il est possible d’admirer les vitraux ainsi que la rosace surmontant le tympan au-dessus de l’entrée principale. On n’oubliera par la Vierge à l’enfant datant du seizième siècle. Cette sculpture ornait le tympan de l’ancienne église avant la démolition.
D’importants travaux
Il faudra attendre 1992 pour la réhabilitation du clocher. Surmonté d’une flèche à quatre pans percée de lucarnes, ce clocher est remarquable tant par son élégance que par la finesse de ses motifs ornementaux. Si l’on ignore la date de construction de la tour ronde qui le flanque, on l’estime probablement au dix-septième ou dix-huitième siècle. Recouverte de petites tuiles vernissées, elle abrite un escalier en colimaçon permettant d’accéder au clocher. Du jardin de l’ancienne cure, on aperçoit l’abside en cul-de-four. Elle est couverte de laves (pierres plates) provenant probablement de Clermain ou de Mazille. On remarquera la profusion de petites sculptures ornant les cintres de l’abside et reproduites aux deux étages du clocher. Lorsque l’on pénètre à l’intérieur de l’église, il est possible d’admirer les vitraux ainsi que la rosace surmontant le tympan au-dessus de l’entrée principale. On n’oubliera par la Vierge à l’enfant datant du seizième siècle. Cette sculpture ornait le tympan de l’ancienne église avant la démolition.
