Lors de la dernière assemblée générale du GDS 71 le 24 novembre, GDS et GTV se sont félicités de la réussite de leur initiative commune d’organiser des matinées d’échange en ferme sur les thèmes « Eco-antibio » et « bien-être animal ». Ces rendez-vous sur le terrain co-animés par les acteurs de la santé animale que sont les vétérinaires, le GDS et les éleveurs eux-mêmes, ont connu un succès encourageant.
Cet automne 2016, le GDS 71 et le GTV Bourgogne ont mis en place ensemble des matinées d’échanges en ferme sur les thèmes « Eco-antibio et bien-être ; quels leviers d’action pour une meilleure santé des veaux et des élevages? ». 14 rendez-vous en ferme ont ainsi été organisés dans le cadre de ce partenariat, co-financés par le Conseil départemental et des fonds européens Feader. « Nous rappelons sans prétention tous les gestes de prévention qu’un éleveur doit mettre en place pour passer une campagne de vêlage le plus sereinement possible et l’alerter sur les bons réflexes en matière d’utilisation des antibiotiques », détaille le président du GDS Fabien Coulon. De son côté, le président du GTV, Bertrand Guin, rappelle que « les antibiotique ne doivent pas s’utiliser n’importe comment ». Même s’il se veut plutôt optimiste quant à la situation de l’antibiorésistance en élevage où les progrès sont supérieurs à ceux observés en médecine humaine. Pour son premier plan éco-antibio, l’utilisation des antibiotiques aurait baissé de – 25% en médecine vétérinaire alors qu’au bout de cinq plans consécutifs, la situation ne s’améliorerait toujours pas en médecine humaine, confie le vétérinaire. Ce dernier indique en effet que l’exposition des espèces animales aux antibiotiques aurait baissé de – 20% depuis 2011. En outre, les gros bovins constitueraient l’espèce animale la moins exposée aux antibiotiques. D’où un encouragement à poursuivre les efforts qui manifestement portent leurs fruits.
Ces matinées d’échanges en ferme et de sensibilisations aux risques d’antibiorésistance ont en tout cas généré de fructueuses réunions réunissant entre 25 et 30 éleveurs. Une satisfaction tant pour le GDS que le GTV qui se félicitent de cette initiative commune et de sa réussite. « Un moyen de rapprocher les acteurs de la santé animale dans les exploitations pour conforter la place de chacun (éleveur/vétérinaire/GDS) », commente Fabien Coulon qui poursuit : « le sanitaire est un des leviers de la performance en élevage où la complémentarité des vétérinaires et des GDS est essentielle pour aider les éleveurs. Accroître nos compétences et notre efficacité à tous est le seul but à atteindre », conclut le président du GDS 71.
Ces matinées d’échanges en ferme et de sensibilisations aux risques d’antibiorésistance ont en tout cas généré de fructueuses réunions réunissant entre 25 et 30 éleveurs. Une satisfaction tant pour le GDS que le GTV qui se félicitent de cette initiative commune et de sa réussite. « Un moyen de rapprocher les acteurs de la santé animale dans les exploitations pour conforter la place de chacun (éleveur/vétérinaire/GDS) », commente Fabien Coulon qui poursuit : « le sanitaire est un des leviers de la performance en élevage où la complémentarité des vétérinaires et des GDS est essentielle pour aider les éleveurs. Accroître nos compétences et notre efficacité à tous est le seul but à atteindre », conclut le président du GDS 71.
