Ce 29 novembre, le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire conviait les organisations agricoles du département pour, ensemble, engager une dynamique volontariste de refus du fatalisme ambiant. Retour.
« Dans une conjoncture compliquée, dans laquelle les agriculteurs ont parfois du mal à trouver les orientations à donner à leur entreprise, il nous paraît important de travailler davantage en complémentarité pour être le plus efficace possible dans nos engagements respectifs », rappelait Bernard Lacour, président de la FDSEA et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire, en accueillant le 29 novembre la plupart des organisations professionnelles agricoles du département à Jalogny.
Des organisations professionnelles qui font des efforts pour accompagner au mieux les agriculteurs, leurs adhérents, pour passer au mieux ce cap difficile. Pour preuve, chacun a en tête l’énergie déployée par le syndicalisme dans des dossiers comme la sécheresse 2015 ou comme la nouvelle cartographie des Zones défavorisées simples… « Je ne suis pas sur que les agriculteurs mesurent bien, depuis leur cour de ferme, le temps et l’énergie consacrés », poursuivait le président de la FDSEA, déployant que trop pense que cet engagement est normal ou acquis…
Donner des perspectives
Dans le contexte difficile que travers l’Agriculture dans son ensemble, le Conseil départemental et le Conseil régional se sont tous deux engagés dans une politique d’audits d’exploitation, des audits qui arrivent dans « un contexte où les paysans attendent avant tout des prix, une baisse des charges, un allégement de la réglementation… ». Mais des audits qui arrivent aussi dans une période où chacun est appelé à revisiter son système d’exploitation, ses chiffres, à « se mettre dans un rôle d’acteur qui recherche des solutions ».
A ce titre, la présence à cette réunion de Gilbert Payet, préfet, de Christian Dussarrat, DDT, et d’André Klein, DDPP, était symbolique et porteuse d’un message de soutien à cette profession qui entend, en dépit d’une crise dont elle a plus que conscience, d’affirmer la nécessité d’afficher des perspectives à des agriculteurs en proie au doute.
Tout s'y prête
Ainsi, le Conseil de l’Agriculture s’est-il déjà réuni pour échanger et engager une démarche commune pour porter et partager quelques propositions, notamment autour d’une communication commune en faveur de la mise à profit de cette période pour inviter chacune et chacun à se réapproprier les orientations données à son entreprise, dans ses choix de productions, de diversification ou non, dans ses choix techniques, mais parfois aussi de gestion, dans ses chiffres qu’il convient non seulement de revisiter mais de s’approprier. Tout y conduit.
« C’est une bonne initiative que cette réunion dans un climat propice à la réflexion », saluait Christian Decerle, président de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, pour qui « il serait dangereux de laisser croire que l’exploitation agricole se gérera demain comme elle s’est gérée hier ou avant-hier ». Pour lui, « l’idée de ces audits est n’y aurait-il pas la possibilité d’un accompagnement des agriculteurs qui le veulent bien sur le périmètre du fonctionnement technique et économique de leur exploitation ? ».
Un avis partagé
« Il est important que nous allions unis porter le même message auprès de chefs d’exploitation en proie au doute », réagissait Dominique Bossong, président de la MSA de Bourgogne, alors que Bertrand Combemorel de Bourgogne du sud, mettait en exergue la difficulté pour les techniciens de traiter de ces sujets « qui touchent et remuent les tripes » avec les exploitants. Et qui, à ce titre, accueillait favorablement la dynamique engagée en faveur d’une communication commune.
« Il y a un vrai questionnement en ce moment sur la possibilité d’ateliers complémentaires », notait Patrice Labrosse, président de la CPASL, la coopérative de productions avicoles de Saône-et-Loire.
« Il est important que nous travaillions en complémentarité, là où sont les compétences dans chaque domaine », notait tant Denis Faradji pour Elva Novia que Guy Fonteniaud, président de Charolais Horizon, ou Paul Pacaud, président du Syndicat des commerçants en bestiaux. Un avis manifestement partagé par Fabien Coulon, président du GDS 71, par Baptiste Lamborot, représentant Feder, Florent Fèvre pour l’Antenne de Saône-et-Loire de la FRCuma, ou Jean-Marie Lefort pour EDT Bourgogne.
Une dynamique est lancée
« Nous devons responsabiliser les gens, sinon ils n’avancent pas », plaidait le président de la MSA, soulignant qu’il convenait de mettre un maximum de chances pour que cette réflexion commune se traduise par une dynamique qui ne mette personne de côté, et permette de rompre l’isolement dans lequel trop d’exploitants ont tendance à se retrouver.
« Je ne suis pas le porte-parole de cette politique d’audits », soulignait Gilbert Payet, ajoutant tout aussitôt saluer la démarche engagée et portée par la profession, tout comme Frédéric Brochot, vice-président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, venait à son tour de le faire, souhaitant « une prise de conscience de l’importance de cette dynamique ».
« Il est difficile de convaincre dans cette période de doutes, pour autant vous avez raison d’essayer de sensibiliser collectivement et individuellement les agriculteurs », poursuivait le préfet, pour qui « ces derniers ont sous les yeux la preuve apportée par leurs organisations professionnelles qu’il faut se prendre en main dans cette réflexion individuelle comme dans les combats que constituent la Pac, les prix, les Zones défavorisées simples… ».
Un appel on ne peut plus clair à refuser le fatalisme et à aller résolument de l’avant.
Des organisations professionnelles qui font des efforts pour accompagner au mieux les agriculteurs, leurs adhérents, pour passer au mieux ce cap difficile. Pour preuve, chacun a en tête l’énergie déployée par le syndicalisme dans des dossiers comme la sécheresse 2015 ou comme la nouvelle cartographie des Zones défavorisées simples… « Je ne suis pas sur que les agriculteurs mesurent bien, depuis leur cour de ferme, le temps et l’énergie consacrés », poursuivait le président de la FDSEA, déployant que trop pense que cet engagement est normal ou acquis…
Donner des perspectives
Dans le contexte difficile que travers l’Agriculture dans son ensemble, le Conseil départemental et le Conseil régional se sont tous deux engagés dans une politique d’audits d’exploitation, des audits qui arrivent dans « un contexte où les paysans attendent avant tout des prix, une baisse des charges, un allégement de la réglementation… ». Mais des audits qui arrivent aussi dans une période où chacun est appelé à revisiter son système d’exploitation, ses chiffres, à « se mettre dans un rôle d’acteur qui recherche des solutions ».
A ce titre, la présence à cette réunion de Gilbert Payet, préfet, de Christian Dussarrat, DDT, et d’André Klein, DDPP, était symbolique et porteuse d’un message de soutien à cette profession qui entend, en dépit d’une crise dont elle a plus que conscience, d’affirmer la nécessité d’afficher des perspectives à des agriculteurs en proie au doute.
Tout s'y prête
Ainsi, le Conseil de l’Agriculture s’est-il déjà réuni pour échanger et engager une démarche commune pour porter et partager quelques propositions, notamment autour d’une communication commune en faveur de la mise à profit de cette période pour inviter chacune et chacun à se réapproprier les orientations données à son entreprise, dans ses choix de productions, de diversification ou non, dans ses choix techniques, mais parfois aussi de gestion, dans ses chiffres qu’il convient non seulement de revisiter mais de s’approprier. Tout y conduit.
« C’est une bonne initiative que cette réunion dans un climat propice à la réflexion », saluait Christian Decerle, président de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, pour qui « il serait dangereux de laisser croire que l’exploitation agricole se gérera demain comme elle s’est gérée hier ou avant-hier ». Pour lui, « l’idée de ces audits est n’y aurait-il pas la possibilité d’un accompagnement des agriculteurs qui le veulent bien sur le périmètre du fonctionnement technique et économique de leur exploitation ? ».
Un avis partagé
« Il est important que nous allions unis porter le même message auprès de chefs d’exploitation en proie au doute », réagissait Dominique Bossong, président de la MSA de Bourgogne, alors que Bertrand Combemorel de Bourgogne du sud, mettait en exergue la difficulté pour les techniciens de traiter de ces sujets « qui touchent et remuent les tripes » avec les exploitants. Et qui, à ce titre, accueillait favorablement la dynamique engagée en faveur d’une communication commune.
« Il y a un vrai questionnement en ce moment sur la possibilité d’ateliers complémentaires », notait Patrice Labrosse, président de la CPASL, la coopérative de productions avicoles de Saône-et-Loire.
« Il est important que nous travaillions en complémentarité, là où sont les compétences dans chaque domaine », notait tant Denis Faradji pour Elva Novia que Guy Fonteniaud, président de Charolais Horizon, ou Paul Pacaud, président du Syndicat des commerçants en bestiaux. Un avis manifestement partagé par Fabien Coulon, président du GDS 71, par Baptiste Lamborot, représentant Feder, Florent Fèvre pour l’Antenne de Saône-et-Loire de la FRCuma, ou Jean-Marie Lefort pour EDT Bourgogne.
Une dynamique est lancée
« Nous devons responsabiliser les gens, sinon ils n’avancent pas », plaidait le président de la MSA, soulignant qu’il convenait de mettre un maximum de chances pour que cette réflexion commune se traduise par une dynamique qui ne mette personne de côté, et permette de rompre l’isolement dans lequel trop d’exploitants ont tendance à se retrouver.
« Je ne suis pas le porte-parole de cette politique d’audits », soulignait Gilbert Payet, ajoutant tout aussitôt saluer la démarche engagée et portée par la profession, tout comme Frédéric Brochot, vice-président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, venait à son tour de le faire, souhaitant « une prise de conscience de l’importance de cette dynamique ».
« Il est difficile de convaincre dans cette période de doutes, pour autant vous avez raison d’essayer de sensibiliser collectivement et individuellement les agriculteurs », poursuivait le préfet, pour qui « ces derniers ont sous les yeux la preuve apportée par leurs organisations professionnelles qu’il faut se prendre en main dans cette réflexion individuelle comme dans les combats que constituent la Pac, les prix, les Zones défavorisées simples… ».
Un appel on ne peut plus clair à refuser le fatalisme et à aller résolument de l’avant.
Le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire
- FDSEA de Saône-et-Loire
- JA de Saône-et-Loire
- Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire
- Délégation départementale du Crédit agricole Centre-Est
- MSA de Bourgogne
- Fédération départementale des caisses locales de Groupama Rhône-Alpes Auvergne
Les autres participants à la soirée du 29 novembre : AgriSolidarité, Alsoni Conseil Elevage, Antenne Saône-et-Loire de la FRCuma, AS 71, Bourgogne du sud, CerFrance 71, Charolais Horizon, CPASL, EDT Bourgogne, Elva Novia, Feder, GDS 71, Syndicat des commerçants de bestiaux et Services de remplacement de Saône-et-Loire.
