Gaec de Champagny à Champagny-sous-Uxelles
« La Sica nous a fait faire de grosses économies ! »

Courant 2013, le Gaec de Champagny a fait appel à la Sica La Truelle pour les travaux de maçonnerie de son nouveau bâtiment pour jeunes bovins. Profitant de l’expérience de la Sica dans les ouvrages agricoles, les membres de la famille Philippon ont pu réaliser de substantielles économies en s’impliquant aux côtés des maçons de La Truelle.
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Le Gaec de Champagny est composé de Francis et Rémy Philippon à Champagny-sous-Uxelles. L’exploitation compte un atelier bovin de 130 vêlages plus un atelier ovin de 200 brebis pour moitié inscrites. Tous les bovins sont engraissés, à l’exception de la moitié des broutards mâles exportés vers l'Italie.
« Nous avions une étable de 50 places attachées que nous devions mettre aux normes. Un autre bâtiment de mille mètres carrés n’était plus assez grand pour recevoir tous les jeunes bovins et certaines de nos vaches passaient l’hiver dehors. Nous avons donc décidé de construire un nouveau bâtiment pour recevoir tous les jeunes. Le bâtiment de mille mètres carrés a été transformé pour recevoir des vaches, tandis que l’étable entravée deviendra une bergerie », détaille Rémy Philippon.

2.200 m2 pour jeunes bovins


Les derniers enduits du nouveau bâtiment ont été achevés en novembre dernier avec la Sica La Truelle. D’une surface totale de 2.200 m2, cette stabulation peut abriter jusqu’à 200 bovins de part et d’autre d’un long couloir central bétonné. Destiné à recevoir des jeunes animaux, les associés y ont aménagé d’un côté une couche de 3 mètres tandis que de l’autre, ils n’ont laissé qu’un trottoir d’une cinquantaine de centimètres. Equipées de barres au garrot, les cases du côté équipé de couches pourront ainsi recevoir des cornadis le cas échéant. L’aménagement d’un simple trottoir est plus économique qu’une large couche bétonnée. Au niveau de la crèche, les Philippon ont installé des bastaings en douglas. Ces pièces de résineux achetées en scieries étaient faciles à poser, justifient les éleveurs. Leur coût est un autre argument.
Dans ce nouveau bâtiment, Francis et Rémy ont opté pour le libre-service. Ils l’avaient déjà expérimenté dans une autre stabulation avec des « paniers » perchés au-dessus des abreuvoirs. Mais cette solution s’étant révélée problématique, les deux éleveurs ont cette fois choisi d’intégrer le libre-service à la conception de l’édifice. Ces râteliers sont accessibles depuis le couloir à l’aide d’un tracteur pour le ravitaillement en fourrage.

Dallage et enduits réalisés par la Sica


Au moment d’entamer la construction de ce nouveau bâtiment, la famille Philippon n’en était pas à sa première expérience avec la Sica La Truelle. Etable entravée, toitures, silos, stabulations, mise aux normes, bien-être animal… Le Gaec a, depuis 1983, privilégié l’autoconstruction avec le concours de la Sica.
Le terrassement ainsi que le bétonnage des pieds de poteaux ont été réalisées par leurs soins. Assurée par le constructeur, la pose de l’ossature acier est intervenue avant le dallage. « A l’arrivée de la Sica, il n’y avait que les cailloux ! Ce n’est pas évident de caler, repérer, mesurer sans aucun repère, à l’exception des poteaux de la charpente », fait remarquer Rémy. C’est à compter de ce moment-là que s’exerce tout le savoir-faire du maçon. Equipé de ses instruments de mesure à laser et des plans pré établis, ce dernier s’est chargé de lancer la réalisation de la vaste surface bétonnée du bâtiment.

Cinq mois de travaux seulement


La Sica La Truelle a supervisé la réalisation du couloir central, des plates formes libre-service, des différentes marches, trottoirs et couches, des auges, des scellements et positionnement des poteaux libre-service, des enduits de soubassements et murs… Le tout équivalant à une surface totale de dallage de 750 mètres carrés ainsi que 80 m2 d’enduit ! Ces travaux se sont déroulés de juin à novembre. François Desbrosses, le maçon, était parfois secondé d’un second collègue. Quant aux éleveurs, ils étaient toujours présents à deux, voire trois, pour assister la Sica.
« Le couloir de 75 m de long, qui a nécessité cinq toupies de béton, a été coulé en seulement trois heures de temps ! », confie Rémy. Un chantier particulièrement efficace, qui tient autant à la compétence des maçons de la Sica qu’à l’implication des éleveurs à leurs côtés. « Il faut être avec eux si on veut réaliser des économies par rapport au coût d’une entreprise », explique Rémy. Le coût horaire des maçons de la Sica est en effet sensiblement le même que celui d’autres professionnels. Donc le plus les éleveurs participent aux travaux, le plus c’est économique.
Cette possibilité de pouvoir prendre part aux travaux est le grand avantage de la Sica par rapport à l’entreprise, estime l’éleveur.

Spécialisée dans l’agricole


Autre atout avancé : « contrairement à la plupart des entreprises de maçonnerie conventionnelle, la Sica est spécialisée dans le bâtiment agricole. Elle en a l’expérience. Et en connait toutes les astuces techniques, les cotes, les normes… », explique Rémy. A la différence d’une entreprise standard, « la Sica La Truelle a aussi le gros avantage de s’adapter aux horaires agricoles ! », confie l’éleveur qui apprécie ainsi la souplesse de la Sica qui n’hésite pas à mener son ouvrage à son terme, même en fin de journée…
Comme toute nouvelle construction sur une ferme, la famille Philippon reconnait que ces travaux sont toujours très prenants. « L’idéal, c’est de pouvoir le faire en été. En 2013, c’est tombé pendant un printemps très humide. On s’était fixé de faire les bétons avant les gros travaux d’été : récoltes, moutons reproducteurs, fumiers… Ceci dit, construire un bâtiment d’élevage ; on ne le fait heureusement pas tous les ans ! », ironise Rémy.
Au-delà du fait de ne plus avoir de bêtes attachées, les associés du Gaec de Champagny estiment que, de par le gain de confort de travail qu’il génére, leur nouveau bâtiment bovin leur a permis de se libérer du temps à consacrer aux ovins.


Une économie de 55 % du coût de main-d’œuvre


Grâce à la Sica et leur participation aux travaux, les membres du Gaec de Champagny ont pu réaliser une économie supérieure à 10.000 €, soit environ 55 % du coût de main-d’œuvre. Une somme à laquelle il faut ajouter l’économie réalisée sur les matériaux, achetés directement par le Gaec sur les conseils de la Sica, exonérant ainsi de toute marge prise par une entreprise conventionnelle.