Tendance commerciale semaine 11-2017
Les marchés à la loupe
Chaque semaine, pour comprendre et prendre les bonnes décisions,
retrouvez l'analyse des marchés animaux, les tendances de la semaine et
une analyse pointue des différents marchés animaux. Le rendez-vous à ne
pas manquer.
Bovins de boucherie
Les concours d’animaux de haute valeur bouchère vont bientôt débuter. Près de dix-huit manifestations de renoms soutenus par la Fédération nationale des Concours d’animaux de Boucherie vont se dérouler du 21 au 1er avril : Feurs, Varennes-sur-Allier, Autun les 27 et 28 mars, Montluçon, Bourg-en-Bresse, Dijon… ou encore Romenay le 1er avril. De nombreux autres concours à portée plus locale apporteront également des viandes succulentes pour les fêtes de Pâques. Les volumes annoncés sont en progression et ce seront ainsi plus de 5.000 animaux qui seront offerts sur les concours du fait des difficultés d’écoulement dans la bonne viande sur le marché traditionnel. Avec trois semaines de retard sur l’an passé, la qualité et la finition devraient être très présentes. Reste à savoir si les bouchers et les acheteurs de GMS auront des besoins dans un contexte pesant où la viande a grand besoin de retrouver ses lettres de noblesse auprès d’éleveurs qui en ont marre d’être mis au banc de la société. Ils élèvent avec passion leurs animaux, car c’est leur revenu. Tous les concours ne seront pas logés à la même enseigne, du fait que la pression entre acheteurs n’y est pas identique. Les concours dominés par l’activité des artisans bouchers ou de GMS souvent tenus par des passionnés de bonne viande devraient se tenir, notamment dans le charolais.
Dans le commerce traditionnel, l’arrivée du printemps s’accompagne d’une météo assez douce qui permet les premières sorties d’animaux dans les prairies. Ces sorties auront tendance à réduire les disponibilités au niveau des abattoirs mais, pour le moment, elles s’accompagnent de volumes un peu plus étoffés liés au tri en sortie d’étable. Le niveau de la demande est peu soutenu, mais en accord avec ces disponibilités. L’offre dans les très bonnes femelles s’amenuise et permet de tenir les prix. Cela risque en revanche d’être plus difficile après Pâques. Le marché est équilibré dans les charolaises ou les limousines de qualité bouchère qui sont également sans changement majeur. Dans les allaitantes de choix secondaire, le tassement de l’offre et la demande pour la mise à l’herbe tend à fluidifier le commerce avec une légère amélioration des cours, notamment en entrée de gamme. En réformes laitières, malgré la douceur printanière, une grande majorité des producteurs vendent leurs animaux en l’état et gardent l’herbe pour la production laitière. Les importants opérateurs font monter la pression, ce qui tend à amoindrir la tendance positive sur les holsteins et les montbéliardes. En jeunes bovins, la demande italienne est peu soutenue et la France ne tire pas le marché. La tendance commerciale est lourde avec des tarifs qui peinent à se maintenir dans les charolais.
Bovins d’embouche et d’élevage
Le retour du soleil après la pluie de ces dernières semaines est favorable à la mise à l’herbe. L’activité commerciale est assez fluide dans le cheptel d’herbage, mais les tarifs ne progressent pas comme les autres années du fait que les prix de la viande restent peu soutenus. La demande est suivie dans le bétail plus commun ainsi que dans les laitières à herbager.
Broutards
L’activité commerciale est assez régulière dans les mâles autour de 350 kg vaccinés à plus de 60 jours avec une demande multiple que ce soit à l’export ou pour la repousse. Les niveaux de prix tendent en revanche à se stabiliser après la progression de ces dernières semaines. La demande est moins soutenue et les prix plafonnent dans les broutards lourds, alors que les engraisseurs italiens sont confrontés à une stagnation des prix dans la viande. Les tarifs se stabilisent dans les mâles légers de repousse. La marchandise ordinaire destinée au marché espagnol se maintient sans plus. Dans les femelles, la tendance est également à la stabilisation des prix dans les bonnes limousines ou charolaises vaccinées. Pas d’amélioration dans les bêtes légères avec une demande espagnole pénalisée par le niveau de la consommation et des prix de la viande.
Veaux d’élevage et d’engraissement
L’activité commerciale demeure fluide malgré des mises en place en vue de sorties pour la fin août. La concurrence entre les intégrateurs et la demande à l’export restent le moteur du commerce avec des tarifs qui demeurent positifs dans l’ensemble des veaux frisons, abondances ou montbéliards. Cette tendance profite également aux mâles croisés (gris ou blanc bleu) d’entrée de gamme, avec des tarifs qui se rapprochent des veaux de races mixtes. En élevage, les besoins restent mesurés pour des sorties de la mi-août, mais la faiblesse saisonnière de l’offre ne permet pas aux acheteurs de peser sur le prix comme ils le souhaiteraient. Les tarifs se maintiennent dans les sujets de conformation supérieure, et le tri reste marqué dans les femelles.
Ovins
La demande commence à prendre un peu de force dans la perspective des fêtes pascales. Les transactions sont plus régulières dans les bons laitons avec des tarifs mieux défendus face à des volumes qui restent mesurés. Les éleveurs attendent en effet Pâques et des prix plus attractifs pour vendre. En brebis, l’offre est modeste et juste suffisante pour la demande dans les bonnes lourdes. La vente est fluide avec des tarifs en hausse dans les bonnes brebis lourdes.
Porcs
L’activité commerciale demeure régulière avec un assez bon équilibre offre/demande sur le marché européen. Le prix progresse légèrement (+0,1 cent d’€ ) er repasse au-dessus de la barre des 1,4 € du kilogramme à 1,403 € sur le Marché du porc breton ce lundi. Ailleurs, les cours ont été de stables à légère hausse dans l’Europe du Nord, en hausse en Espagne. La tendance est porteuse, la situation est très fluide sur le marché du vif. En l'absence de stocks, les marchés vont être très réactifs dès que la demande printanière se concrétisera. Et le beau temps incite aux premières grillades…
Les concours d’animaux de haute valeur bouchère vont bientôt débuter. Près de dix-huit manifestations de renoms soutenus par la Fédération nationale des Concours d’animaux de Boucherie vont se dérouler du 21 au 1er avril : Feurs, Varennes-sur-Allier, Autun les 27 et 28 mars, Montluçon, Bourg-en-Bresse, Dijon… ou encore Romenay le 1er avril. De nombreux autres concours à portée plus locale apporteront également des viandes succulentes pour les fêtes de Pâques. Les volumes annoncés sont en progression et ce seront ainsi plus de 5.000 animaux qui seront offerts sur les concours du fait des difficultés d’écoulement dans la bonne viande sur le marché traditionnel. Avec trois semaines de retard sur l’an passé, la qualité et la finition devraient être très présentes. Reste à savoir si les bouchers et les acheteurs de GMS auront des besoins dans un contexte pesant où la viande a grand besoin de retrouver ses lettres de noblesse auprès d’éleveurs qui en ont marre d’être mis au banc de la société. Ils élèvent avec passion leurs animaux, car c’est leur revenu. Tous les concours ne seront pas logés à la même enseigne, du fait que la pression entre acheteurs n’y est pas identique. Les concours dominés par l’activité des artisans bouchers ou de GMS souvent tenus par des passionnés de bonne viande devraient se tenir, notamment dans le charolais.
Dans le commerce traditionnel, l’arrivée du printemps s’accompagne d’une météo assez douce qui permet les premières sorties d’animaux dans les prairies. Ces sorties auront tendance à réduire les disponibilités au niveau des abattoirs mais, pour le moment, elles s’accompagnent de volumes un peu plus étoffés liés au tri en sortie d’étable. Le niveau de la demande est peu soutenu, mais en accord avec ces disponibilités. L’offre dans les très bonnes femelles s’amenuise et permet de tenir les prix. Cela risque en revanche d’être plus difficile après Pâques. Le marché est équilibré dans les charolaises ou les limousines de qualité bouchère qui sont également sans changement majeur. Dans les allaitantes de choix secondaire, le tassement de l’offre et la demande pour la mise à l’herbe tend à fluidifier le commerce avec une légère amélioration des cours, notamment en entrée de gamme. En réformes laitières, malgré la douceur printanière, une grande majorité des producteurs vendent leurs animaux en l’état et gardent l’herbe pour la production laitière. Les importants opérateurs font monter la pression, ce qui tend à amoindrir la tendance positive sur les holsteins et les montbéliardes. En jeunes bovins, la demande italienne est peu soutenue et la France ne tire pas le marché. La tendance commerciale est lourde avec des tarifs qui peinent à se maintenir dans les charolais.
Bovins d’embouche et d’élevage
Le retour du soleil après la pluie de ces dernières semaines est favorable à la mise à l’herbe. L’activité commerciale est assez fluide dans le cheptel d’herbage, mais les tarifs ne progressent pas comme les autres années du fait que les prix de la viande restent peu soutenus. La demande est suivie dans le bétail plus commun ainsi que dans les laitières à herbager.
Broutards
L’activité commerciale est assez régulière dans les mâles autour de 350 kg vaccinés à plus de 60 jours avec une demande multiple que ce soit à l’export ou pour la repousse. Les niveaux de prix tendent en revanche à se stabiliser après la progression de ces dernières semaines. La demande est moins soutenue et les prix plafonnent dans les broutards lourds, alors que les engraisseurs italiens sont confrontés à une stagnation des prix dans la viande. Les tarifs se stabilisent dans les mâles légers de repousse. La marchandise ordinaire destinée au marché espagnol se maintient sans plus. Dans les femelles, la tendance est également à la stabilisation des prix dans les bonnes limousines ou charolaises vaccinées. Pas d’amélioration dans les bêtes légères avec une demande espagnole pénalisée par le niveau de la consommation et des prix de la viande.
Veaux d’élevage et d’engraissement
L’activité commerciale demeure fluide malgré des mises en place en vue de sorties pour la fin août. La concurrence entre les intégrateurs et la demande à l’export restent le moteur du commerce avec des tarifs qui demeurent positifs dans l’ensemble des veaux frisons, abondances ou montbéliards. Cette tendance profite également aux mâles croisés (gris ou blanc bleu) d’entrée de gamme, avec des tarifs qui se rapprochent des veaux de races mixtes. En élevage, les besoins restent mesurés pour des sorties de la mi-août, mais la faiblesse saisonnière de l’offre ne permet pas aux acheteurs de peser sur le prix comme ils le souhaiteraient. Les tarifs se maintiennent dans les sujets de conformation supérieure, et le tri reste marqué dans les femelles.
Ovins
La demande commence à prendre un peu de force dans la perspective des fêtes pascales. Les transactions sont plus régulières dans les bons laitons avec des tarifs mieux défendus face à des volumes qui restent mesurés. Les éleveurs attendent en effet Pâques et des prix plus attractifs pour vendre. En brebis, l’offre est modeste et juste suffisante pour la demande dans les bonnes lourdes. La vente est fluide avec des tarifs en hausse dans les bonnes brebis lourdes.
Porcs
L’activité commerciale demeure régulière avec un assez bon équilibre offre/demande sur le marché européen. Le prix progresse légèrement (+0,1 cent d’€ ) er repasse au-dessus de la barre des 1,4 € du kilogramme à 1,403 € sur le Marché du porc breton ce lundi. Ailleurs, les cours ont été de stables à légère hausse dans l’Europe du Nord, en hausse en Espagne. La tendance est porteuse, la situation est très fluide sur le marché du vif. En l'absence de stocks, les marchés vont être très réactifs dès que la demande printanière se concrétisera. Et le beau temps incite aux premières grillades…
