La commune de Perrigny-sur-Loire est essentiellement connue pour abriter le château de Charnay.
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Du point de vue étymologique, le nom de Perrigny viendrait soit d’un nom propre romain Patrinius, soit d’une racine gauloise Patr (quatre). Se situant à une altitude variant de 213 à 342 mètres, la commune s’étend sur 1.540 hectares et recense quelque 150 habitants. Deux circuits de randonnées permettent de découvrir ses forêts, une vue magnifique sur la Loire ainsi que son église romane mise en valeur par un éclairage le week-end et visible depuis la route de Gilly-sur-Loire en direction de Digoin. Placée sous le vocable de l’Assomption, l’église a conservé de l’époque médiévale seulement son clocher. La nef a en effet été reconstruite en 1853 et l’étage du beffroi restauré en 1870.
La vie de château
Le principal monument qu’abrite le village n’est autre que le château de Charnay. Cette bâtisse appartient à la famille de Rumilly au début du XVe siècle. Jean de Rumilly vendra la propriété au début du XVIIIe siècle à Claude Morey de Vianges, lequel transmettra la demeure en 1755 à Jean-Baptiste Mac Mahon, marquis d'Éguilly, Ecossais et grand-père du célèbre maréchal. Sur le versant nord, peu incliné, de la vallée de la Loire, à l’est de Perrigny, au sud du hameau de Charnay, le château se présente comme une enceinte de brique recouverte d’enduit, entouré de fossés secs, en partie en eau sur le cadastre de 1837. L'entrée se fait par un porche à l’est, précédé d’une basse-cour occupée par une ferme. L’angle sud-est est défendu par une grosse tour ronde en brique enduite, couronnée par des mâchicoulis sur console. Elle est flanquée sur cour d’une tourelle d’escalier. La courtine est et la cour sont percés de canonnières ovales à ébrasement externe et de trou de mousquet. Le logis principal est bâti sur le côté opposé à l’entrée, à l’ouest. Sa façade orientale, côté val de Loire, présente une ordonnance sobre et classique. Sa façade sur cour trahit une structure de bois. Le château, de plan carré, possède des fossés sur deux côtés. Une grosse tour circulaire à l’angle nord-est est datée des quinzième et seizième siècles. Le corps de bâtiment principal est disposé sur toute la partie sud : le bâtiment fut restauré sous Louis XIII. À l'intérieur de la demeure, trône une cheminée monumentale au rez-de-chaussée et on y trouve, à l'étage, les fresques de l’ancienne chapelle.
La vie de château
Le principal monument qu’abrite le village n’est autre que le château de Charnay. Cette bâtisse appartient à la famille de Rumilly au début du XVe siècle. Jean de Rumilly vendra la propriété au début du XVIIIe siècle à Claude Morey de Vianges, lequel transmettra la demeure en 1755 à Jean-Baptiste Mac Mahon, marquis d'Éguilly, Ecossais et grand-père du célèbre maréchal. Sur le versant nord, peu incliné, de la vallée de la Loire, à l’est de Perrigny, au sud du hameau de Charnay, le château se présente comme une enceinte de brique recouverte d’enduit, entouré de fossés secs, en partie en eau sur le cadastre de 1837. L'entrée se fait par un porche à l’est, précédé d’une basse-cour occupée par une ferme. L’angle sud-est est défendu par une grosse tour ronde en brique enduite, couronnée par des mâchicoulis sur console. Elle est flanquée sur cour d’une tourelle d’escalier. La courtine est et la cour sont percés de canonnières ovales à ébrasement externe et de trou de mousquet. Le logis principal est bâti sur le côté opposé à l’entrée, à l’ouest. Sa façade orientale, côté val de Loire, présente une ordonnance sobre et classique. Sa façade sur cour trahit une structure de bois. Le château, de plan carré, possède des fossés sur deux côtés. Une grosse tour circulaire à l’angle nord-est est datée des quinzième et seizième siècles. Le corps de bâtiment principal est disposé sur toute la partie sud : le bâtiment fut restauré sous Louis XIII. À l'intérieur de la demeure, trône une cheminée monumentale au rez-de-chaussée et on y trouve, à l'étage, les fresques de l’ancienne chapelle.
