Curdin
La douceur de vivre

Implanté dans un cadre privilégié, le village de Curdin possède bien des atouts pour qui souhaite s’y rendre en villégiature. Il offre par ailleurs au regard des amateurs de patrimoine une église placée sous le vocable de saint Pierre.

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La forêt enveloppe de son vert manteau les collines méridionales tandis qu’au levant, les toits de tuiles orangées se dorent au soleil de part et d’autre de l’Arroux, rivière tranquille qui déploie ses méandres, au loin, au fond de la vallée. C’est le panorama qu’offre le village de Curdin, bonheur des randonneurs et des amoureux de la nature. Située à 339 mètres d’altitude avec une altitude minimum de 258 mètres et un maximum de 352 mètres, la commune dispose d’une superficie plutôt réduite avec ses 800 hectares. Membre de la communauté de communes du Pays de Gueugnon, cette bourgade compte un peu plus de 300 habitants.

 

Un passé plus que millénaire
En 1856, les Curdinois étaient 341, occupant alors 82 maisons. Autrefois nommé Curdim ou Kuldrensis villa, le village faisait partie du bailliage, de la recette, du diocèse d’Autun et de l’Archiprêtré de Bourbon-Lancy. Cette jolie commune campagnard, pleine d’attraits, surplombe la vallée de l’Arroux et domine Gueugnon, à l’Ouest. Il convient de remarquer qu’il est fait mention de Curdin dans une charte du comte Eccard datée de 840. Placée sous le vocable de saint Pierre, l’église locale date du XIIe siècle. L’une des particularités de cette bâtisse vient du fait que la construction a conservé son chevet en hémicycle. Par ailleurs, on y observe un clocher massif au-dessus du chœur. Dans ledit chœur, le visiteur pourra apercevoir les traces de l’ancienne église romane, encore bien visibles. A signaler, enfin, la présence de deux statues sulpiciennes, à savoir celle de la Vierge à l’enfant et celle de saint Joseph.