Récolte des tournesols
Ça ne va pas tarder…

Les premiers tournesols devraient être récoltés dès la fin août. Terres Inovia (ex Cétiom) revient ici sur la détermination du stade optimal de récolte, point clé pour réussir sa récolte.
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Le tournesol semble plutôt bien résister à l’épisode de sécheresse que nous connaissons depuis ce printemps. Et même si les rendements ne seront pas miraculeux dans les milieux les plus contraints, on remarque toutefois que le tournesol s’en sort mieux que le maïs. La plante a ajusté ses besoins en eau et les problèmes de fécondation restent limités. Par ailleurs, l’état des cultures à ce jour laisse penser que la récolte pourra se faire sans difficulté.

Conditions favorables à la récolte


Les conditions climatiques de l’année, et notamment les fortes températures de juillet, sont à l’origine d’une légère avance des stades de développement par rapport à la normale. Ainsi, les récoltes pourraient débuter les derniers jours d’août pour les parcelles les plus précoces et se poursuivent sur le mois de septembre. Sur cette période, les créneaux de récolte sont confortables car l’humidité des graines baisse au cours de la journée.
Les parcelles de tournesols sont également régulières ce qui devrait garantir une relative homogénéité de la maturité et une récolte beaucoup plus facile que lors de la campagne précédente.
Enfin, les cultures sont saines. Les maladies sur tige et capitule sont quasiment inexistantes. Celles-ci ne viendront donc pas aggraver l’effet de la sécheresse sur l’alimentation des plantes. Et surtout, les pertes de graines dues aux maladies de fin de cycle sur capitule devraient être faibles à nulles si le bon état sanitaire se maintient.

Au bon stade, récolter sans attendre


Récolter tôt est un enjeu important dans notre région. L’objectif devrait être atteint cette année au regard de l’avancement des stades et des sommes de températures accumulées en juillet.
L’observation des plantes est un bon indicateur pour déterminer le stade optimal de récolte : le dos du capitule vire du jaune au brun, les feuilles sont toutes sénescentes, la tige se dessèche. Il est inutile, voire risqué, d’attendre que les plantes soient toutes noires. De la même manière, il est inutile d’attendre les plantes les plus en retard, car cela conduirait à récolter la majorité de la parcelle à sur-maturité et donc à s’exposer à d’importantes pertes.
En complément de l’observation des plantes, il est fortement recommandé de réaliser une mesure d’humidité sur un échantillon récolté mécaniquement. Les prélèvements manuels de graines sous-estiment généralement l’humidité.




Récolter des tournesols versés


Dans certains secteurs, des coups de vent ont couché des pieds de tournesol. Il est alors possible de retirer les plateaux de récolte "Tournesol" pour récupérer un maximum de capitules. Toutefois, il est inutile de chercher à récupérer les capitules qui sont tombés au sol et qui sont généralement très fragilisés et colonisés par le sclérotinia. Les équipements utilisés pour récolter le maïs grain à un écartement adapté pour le tournesol permettent également de récupérer des capitules inaccessibles. Pour s’affranchir de la contrainte de l’écartement fixé par la largeur des becs cueilleurs, il existe un équipement nouvellement sur le marché qui permet de récolter avec des becs cueilleurs la culture de tournesol en tous sens et pour tout écartement. Toutefois, la disponibilité de ce type d'équipement est encore anecdotique.