Sommet de l'Elevage
“Ce sont des lieux pour trouver des solutions”

Publié par Cédric Michelin
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La 25ème édition du Sommet de l'Elevage 2016 s'est tenue à Clermont-Ferrand du 5 au 7 octobre. En ces temps difficiles pour les filières animales, cet événement reste une belle occasion de présenter tout le savoir-faire français. Interview de Jacques Chazalet, président du Sommet de l'Elevage.
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Quelles sont les nouveautés cette année ?

Jacques Chazalet : On a fait un gros investissement dans le but de conquérir le Zénith. Malheureusement, en 2015, faute d'animaux, nous n'avions pas pu le faire (pour cause de Fièvre catarrhale ovine (FCO), ndlr). Cette fois-ci, toute la présentation des concours des viandes allaitantes se fera au Zénith. On se réapproprie cet espace.

Les temps sont compliqués pour les filières d'élevage, en quoi ce Sommet peut-elles les aider ?

J.C : Il n'y a pas que ce salon. Il faut aussi penser au Space, au Salon de l'Agriculture. Ces lieux sont créés pour trouver des solutions. Les thématiques liées à l'alimentation, la génétique, la conduite de l'exploitation, la mécanisation, l'automatisation sont développées à travers des conférences, des rencontres diverses et variées.

Cela fait trois ans que vous présidez le Sommet de l'Elevage, qu'est ce qui a changé depuis votre début ?

J.C : Vous savez, chaque année on évolue un peu plus, c'est comme l'agriculture. Ce que l'on veut avant tout, c'est montrer le savoir-faire d'une agriculture ancrée dans son territoire, qui valorise ses espaces naturels. Ce n'est pas une agriculture intensive.

En plus de ce sommet, vous avez également un nouveau rôle au sein du Salon de l'Agriculture…

J.C : Oui, des huit pôles au SIA (animaux, végétaux, régions, institutions, …), je reprends celui de l'élevage. Je remplace Bernard Martin pour l'organisation du prochain Salon en 2017.

Avec ce Sommet de l'élevage 2016, vous espérez attirer davantage de visiteurs, étrangers compris?

J.C : L'année dernière nous avions eu près de 85.000 visiteurs, on essaiera de faire mieux cette année. Peut-être 87 ou 88.000. Quant à l'aspect international, les délégations étrangères représentent environ 5 % du total. Il reste encore du travail à accomplir pour continuer de progresser.