Village réputé pour son vignoble et ses vins, Clessé a pour particularité de présenter une exposition unique de maquettes en pierre de lave.
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Le village de Clessé est perché à 240 mètres d’altitude. S’y adjoignent deux gros hameaux bien connus des amateurs de vin que sont Quintaine et Cray... Cette commune, essentiellement viticole, dispose d’un sol argilo-calcaire. Parmi les curiosités, on signalera plusieurs maisons vigneronnes, le château de Besseuil du XVIIIe siècle, quelques porches à toit de laves, des puits, des lavoirs ou encore une école maternelle à ossature en bois. On n’oubliera pas l’église Notre Dame dont la façade et le clocher octogonal sont caractéristiques de l’art roman en Mâconnais. Construite en pierre calcaire à la fin du XIe siècle et dans la première partie du XIIe siècle, elle présente un décor d’arcatures lombardes sur le pignon de la façade et sur le premier niveau du clocher. Le niveau supérieur du clocher, d’aspect plus tardif, est ajouré de baies géminées avec colonnettes, chapiteaux et archivoltes sous des arcatures lombardes. Il est coiffé par une toiture moderne en tuiles vernissées. A l’intérieur, la nef simple de trois travées est charpentée et la travée de chœur est couverte par une coupole sur trompes supportée par quatre arcs en plein cintre. Vers 1670, un large chœur à chevet plat a remplacé l’abside romane. Les chapelles latérales, formant un faux-transept, datent du XVIe et du XIXe siècle et conservent des culots sculptés. La tourelle et la sacristie sont également du XIXe siècle.
Un Pressoir pour la pierre de lave
En 1999, une salle est aménagée pour accueillir les maquettes en pierre de lave reçues par la commune à la suite d’une donation de Jean Pierre, ancien artisan lavier qui habitait la commune. Sa passion pour le travail des pierres était née en 1969 lorsqu’un architecte des Monuments historiques pris contact avec celui qui n’était encore qu’artisan serrurier couvreur. Il lui demande de restaurer un vieux toit en pierre de lave qui se trouvait dans un triste état. Suite à ce premier ouvrage, beaucoup d’autres suivront pendant seize années. Une fois à la retraite, Jean Pierre décide d’écrire un ouvrage intitulé "Toits de lave". La rédaction suscite un grand nombre de conférences pour lesquelles Jean Pierre crée à l’échelle 1/10e une première maquette en pierre de lave. A savoir un pigeonnier-porche existant dans le village. Par la suite, d’autres maquettes voient le jour. Neuf d’entre elles sont exposées au Pressoir tout au long de l’année. Le public peut admirer un vieux four existant à Blanot, le lavoir et l’église de Clessé, une habitation à Bligny-le-Sec, une autre à Donzy-le-Pertuis ainsi que les halles de Nolay, la chapelle Saint Criat et la Tour de Bassy de Saint-Gengoux-de-Scissé.
Un Pressoir pour la pierre de lave
En 1999, une salle est aménagée pour accueillir les maquettes en pierre de lave reçues par la commune à la suite d’une donation de Jean Pierre, ancien artisan lavier qui habitait la commune. Sa passion pour le travail des pierres était née en 1969 lorsqu’un architecte des Monuments historiques pris contact avec celui qui n’était encore qu’artisan serrurier couvreur. Il lui demande de restaurer un vieux toit en pierre de lave qui se trouvait dans un triste état. Suite à ce premier ouvrage, beaucoup d’autres suivront pendant seize années. Une fois à la retraite, Jean Pierre décide d’écrire un ouvrage intitulé "Toits de lave". La rédaction suscite un grand nombre de conférences pour lesquelles Jean Pierre crée à l’échelle 1/10e une première maquette en pierre de lave. A savoir un pigeonnier-porche existant dans le village. Par la suite, d’autres maquettes voient le jour. Neuf d’entre elles sont exposées au Pressoir tout au long de l’année. Le public peut admirer un vieux four existant à Blanot, le lavoir et l’église de Clessé, une habitation à Bligny-le-Sec, une autre à Donzy-le-Pertuis ainsi que les halles de Nolay, la chapelle Saint Criat et la Tour de Bassy de Saint-Gengoux-de-Scissé.
