Un menu 100 % local, telle était la proposition faite aux
demi-pensionnaires du groupe scolaire Montchapet à Dijon le 22 mars,
grâce à l'initiative de Charolais de Bourgogne. Retour.
L'IGP est à portée de main... On le sait et on l’attend avec impatience ! Dans ce contexte, l'association Charolais de Bourgogne est repartie à l'offensive dans les restaurants scolaires. Huit cents élèves du groupe scolaire Montchapet de Dijon ont ainsi pu apprécier les goûts, les saveurs et les bénéfices santé d'un repas 100 % terroir local. Avec, en majesté, la viande charolaise bien sûr, sublimée par un bourguignon savoureux estampillé Charolais de Bourgogne. La mise en bouche avait commencée avec du jambon persillé et le menu comportait aussi de l’époisses ou du fromage crémeux de Bourgogne ainsi qu’une poire au vin. Les demi-pensionnaires n'ont pas boudé leur plaisir, et ils ont fait honneur au menu régional qui leur était proposé !
Cette opération de promotion de Charolais de Bourgogne dans la restauration scolaire sera reconduite dans des établissements scolaires de Bourgogne et de Franche-Comté. Sophie Fonquernie, vice-présidente du Conseil régional en charge de l'Agriculture, et Stéphane Guiguet, vice-président en charge des lycées, ont insisté à cette occasion en partageant le repas des élèves sur l'importance du "consommer local".
Des attentes…
Quant à Régis Taupin, président de l'association Charolais de Bourgogne, il rappelait aux partenaires présents, élus et professionnels, l’attente des près de 1.500 éleveurs engagés dans la démarche, l’attente en premier lieu de reconquérir enfin des marchés de proximité à partir de produits de qualité. Mais aussi une attente de reconnaissance alors que ces derniers représentent près de 700.000 hectares d'herbages et participent ainsi directement aux systèmes écologiques des territoires bourguignons et au maintien des paysages. Une reconnaissance qui devra à terme aussi se traduire dans le prix…
Cette production doit aussi être appréciée et reconnue comme faisant partie intégrante d'une culture du goût qui reste la marque de notre identité bourguignonne. Qu'est-ce qui fait d'ailleurs que l'on trouve qu'un plat a bon goût ou pas ? L'éducation, l'apprentissage du goût, le milieu culturel dans lequel on grandit... Le proviseur du lycée Montchapet a observé que les élèves avaient souvent des goûts différents de ceux de leurs aînés et appréciaient des saveurs « surprenantes et inattendues ». Aussi est-il d'autant plus important de favoriser dès le plus jeune âge, grâce aux cantines des établissements d'enseignement, cette éducation au goût, plus encore quand elle s'accompagne d'une éducation au "bien manger".
La RHF en cible
Cette opération autour du bourguignon Charolais de Bourgogne faisait suite à d'autres opérations organisées entre 2012 et 2015, qui avaient alors permis de servir 800.000 steaks hachés surgelés et 65.000 portions de bourguignon dans les restaurants scolaires et les établissements médico-sociaux.
Reste que, comme de déplorait Martine Marquet, qu’aussitôt que l'on relâche la pression, les habitudes antérieures reviennent au galop et le consommer local régresse… Charolais de Bourgogne doit donc remonter aux créneaux pour faire connaître le produit phare de la région et ainsi soutenir la filière bovine régionale en la mettant à l'honneur dans les assiettes des restaurants scolaires, dans l'optique de créer à terme un véritable marché durable avec la RHF (restauration hors foyer) locale.
Cette opération de promotion de Charolais de Bourgogne dans la restauration scolaire sera reconduite dans des établissements scolaires de Bourgogne et de Franche-Comté. Sophie Fonquernie, vice-présidente du Conseil régional en charge de l'Agriculture, et Stéphane Guiguet, vice-président en charge des lycées, ont insisté à cette occasion en partageant le repas des élèves sur l'importance du "consommer local".
Des attentes…
Quant à Régis Taupin, président de l'association Charolais de Bourgogne, il rappelait aux partenaires présents, élus et professionnels, l’attente des près de 1.500 éleveurs engagés dans la démarche, l’attente en premier lieu de reconquérir enfin des marchés de proximité à partir de produits de qualité. Mais aussi une attente de reconnaissance alors que ces derniers représentent près de 700.000 hectares d'herbages et participent ainsi directement aux systèmes écologiques des territoires bourguignons et au maintien des paysages. Une reconnaissance qui devra à terme aussi se traduire dans le prix…
Cette production doit aussi être appréciée et reconnue comme faisant partie intégrante d'une culture du goût qui reste la marque de notre identité bourguignonne. Qu'est-ce qui fait d'ailleurs que l'on trouve qu'un plat a bon goût ou pas ? L'éducation, l'apprentissage du goût, le milieu culturel dans lequel on grandit... Le proviseur du lycée Montchapet a observé que les élèves avaient souvent des goûts différents de ceux de leurs aînés et appréciaient des saveurs « surprenantes et inattendues ». Aussi est-il d'autant plus important de favoriser dès le plus jeune âge, grâce aux cantines des établissements d'enseignement, cette éducation au goût, plus encore quand elle s'accompagne d'une éducation au "bien manger".
La RHF en cible
Cette opération autour du bourguignon Charolais de Bourgogne faisait suite à d'autres opérations organisées entre 2012 et 2015, qui avaient alors permis de servir 800.000 steaks hachés surgelés et 65.000 portions de bourguignon dans les restaurants scolaires et les établissements médico-sociaux.
Reste que, comme de déplorait Martine Marquet, qu’aussitôt que l'on relâche la pression, les habitudes antérieures reviennent au galop et le consommer local régresse… Charolais de Bourgogne doit donc remonter aux créneaux pour faire connaître le produit phare de la région et ainsi soutenir la filière bovine régionale en la mettant à l'honneur dans les assiettes des restaurants scolaires, dans l'optique de créer à terme un véritable marché durable avec la RHF (restauration hors foyer) locale.
