En France, en Saône-et-Loire, on s’amuse bien. Il est en effet de bon ton de taper sur ce qui marche. Et l’Agriculture - en dépit de la crise qu’elle traverse actuellement - n’y échappe pas. De fait, l’agriculture et l’agro-alimentaire demeurent un poids lourds de notre économie, auprès du tourisme et de l’industrie du luxe.
Pourtant, il n’y a qu’à lire la presse généraliste pour s’inquiéter. Pas une semaine sans que soit donnée la parole à ses plus virulents détracteurs. Tantôt au sujet du roundup, tantôt au sujet des abattoirs, tantôt encore au sujet de je ne sais quoi. Bref, du moment qu’on fait le "buzz", tout est bienvenu !
Pourtant, il n’y a qu’à lire la presse généraliste pour s’inquiéter. Pas une semaine sans que soit donnée la parole à ses plus virulents détracteurs. Tantôt au sujet du roundup, tantôt au sujet des abattoirs, tantôt encore au sujet de je ne sais quoi. Bref, du moment qu’on fait le "buzz", tout est bienvenu !
On s’amuse bien. Mais gare, cela n’aura qu’un temps ! Certes, en attendant, quelques médias pensent mieux vendre, mais peu à peu, lentement mais sûrement, ils se coupent de leur lectorat. Ils jettent aussi malheureusement le discrédit sur toute une profession, dont l’honneur était, hier encore, de hisser haut le beau pavillon de notre industrie, de notre agriculture, et cela sans pour autant ne pas dénoncer ce qui devait l’être.
Une bonne partie de la presse et des journalistes agissent comme les consommateurs des années 1970 à 1980, ceux-là même qui achetaient massivement des produits d’importation mettant ainsi doucement à mort leurs propres emplois…
C’est une attitude irresponsable, n’en déplaise à celles et ceux qui jouent dans cette "grande cour". A coups de "Une" à scandale, de titres dévastateurs, on met à mal la confiance indispensable qui permet à une économie de se bâtir. Les vignerons ont suffisamment dénoncé - et fort justement - l’image que pouvait donner la France en luttant si violemment en interne contre la consommation de vin. Que peuvent en effet penser de telles comportements les clients de l’autre bout du monde qui rêvent de nos produits… ?
Peu à peu, inexorablement, on sabre une activité économique. Pour la bonne cause, diront les plus indignés. Reste que l’on coupe la branche sur laquelle on est assis, on se tire une balle dans le pied…
Alors qu’on le fasse à Paris où tous vivent en "hors-sol" depuis longtemps, cela peut se comprendre, mais chez nous… dans un paysage de productions de qualité ! Pays des vins de Bourgogne, de la viande charolaise, du poulet de Bresse et de multiples autres produits qui nous honore.
Plus que jamais, osons-le dire haut et fort : notre agriculture est un atout pour la France. Pas un boulet…
Il est grand temps que tous sifflent la fin de la récré. Et en la matière, les élus et les pouvoirs publics sont attendus. Ils doivent faire preuve de courage et cesser de céder à une démagogie qui les détruira à leur tour sans ménagement.
Une bonne partie de la presse et des journalistes agissent comme les consommateurs des années 1970 à 1980, ceux-là même qui achetaient massivement des produits d’importation mettant ainsi doucement à mort leurs propres emplois…
C’est une attitude irresponsable, n’en déplaise à celles et ceux qui jouent dans cette "grande cour". A coups de "Une" à scandale, de titres dévastateurs, on met à mal la confiance indispensable qui permet à une économie de se bâtir. Les vignerons ont suffisamment dénoncé - et fort justement - l’image que pouvait donner la France en luttant si violemment en interne contre la consommation de vin. Que peuvent en effet penser de telles comportements les clients de l’autre bout du monde qui rêvent de nos produits… ?
Peu à peu, inexorablement, on sabre une activité économique. Pour la bonne cause, diront les plus indignés. Reste que l’on coupe la branche sur laquelle on est assis, on se tire une balle dans le pied…
Alors qu’on le fasse à Paris où tous vivent en "hors-sol" depuis longtemps, cela peut se comprendre, mais chez nous… dans un paysage de productions de qualité ! Pays des vins de Bourgogne, de la viande charolaise, du poulet de Bresse et de multiples autres produits qui nous honore.
Plus que jamais, osons-le dire haut et fort : notre agriculture est un atout pour la France. Pas un boulet…
Il est grand temps que tous sifflent la fin de la récré. Et en la matière, les élus et les pouvoirs publics sont attendus. Ils doivent faire preuve de courage et cesser de céder à une démagogie qui les détruira à leur tour sans ménagement.
