Union viticole de Saône-et-Loire
A nouveau sur le terrain

Publié par Cédric Michelin
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Après l’épisode de grêle du 27 mai et celui, plus violent encore, du 24 juin, le beaujolais et le Sud Mâconnais ont vu nombre de cultures détruites. Les récoltes sont bien souvent entièrement compromises. Vendredi dernier, l’Union viticole de Saône-et-Loire a donc invité les services de l’Etat à venir constater - à nouveau - l’étendu et la gravité des dégâts sur le terrain à Chasselas, Romanèche-Thorins et La Chapelle-de-Guinchay.
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Les services fiscaux et la DDT de Saône-et-Loire sont en attente de consignes mais se tiennent prêts. En viticulture – mais aussi en maraichage et horticulture -, la situation s’annonce très compliquée avec les charges en plus pour remettre le tout en état dès que possible. Les zones sinistrées se sont étendues. L’Union viticole de Saône-et-Loire poursuit les démarches lancées depuis un mois pour tous. Notamment pour le cru moulin-à-vent qui rencontre une difficulté supplémentaire : celle d’être un cru du beaujolais en Saône-et-Loire, c’est-à-dire concrètement, dépendant de l’administration du sud de la Bourgogne et non de celle du Rhône.