Tel le couteau suisse, Alain Longet est un artiste pluridisciplinaire aux multiples facettes. Musique, poésie, peinture et sculpture ont notamment jalonné le parcours de cet artiste, distingué du titre de Meilleur Ouvrier de France, à l’inépuisable inspiration.
Se qualifiant lui-même avec une certaine fierté d’autodidacte, Alain Longet est « tombé dans la marmite » dès son plus jeune âge, commençant par réaliser de petites sculptures à partir de pièces récupérées ici et là. La musique est également l’une des passions de cet apprenti fondeur. Après avoir appris à jouer par lui-même de la guitare, on le retrouve au sein d’orchestres plusieurs années durant, y compris micro en main. Il se lance également dans l’écriture de poésies, publiant deux recueils. Tout en touchant à la peinture. En parallèle, il travaille dans la tôlerie-soudure.
A la trentaine, il arrête la musique pour se consacrer véritablement à la sculpture. Et ce, tout en poursuivant son métier, lequel le mène notamment en Afrique, du côté du Congo Brazzaville comme chef de chantier en raffinerie. Il ira ensuite au Cameroun et en Guinée Conakry.
Une fois revenu dans l’hexagone, il continue à évoluer dans l’univers de l’industrie avec, entre temps, une belle reconnaissance, celle du titre de Meilleur Ouvrier de France.
Pluridisciplinaire
Malgré un emploi du temps particulièrement chargé tout au long de ces années, Alain Longet acquiert une flatteuse réputation à travers ses créations. « Au tout début, j’ai commencé par sculpter avec des vieux outils que je récupérais sur les brocantes. Des créations que je donnais volontiers. Puis, petit à petit, mes sculptures ont commencé à augmenter en taille. De dix centimètres, je suis passé à cinquante centimètres. J’ai aussi commencé à faire des expositions ». On lui doit ainsi "La Guitare d’or" qu’il remettra sur la scène de L’Olympia à Danyel Gérard puis, par la suite, à Michel Mallory et Mickaël Jones.
Loin d’être rassasié, Alain Longet ressent le besoin de passer à une nouvelle étape. « C’était à une époque où la sculpture en métal était à ses balbutiements ». Il devient alors sculpteur inox.
Une nouvelle fois, ses pièces ne cessent de grandir pour devenir, pour certaines, monumentales. Des œuvres que l’on retrouve un peu partout, non seulement en France mais aussi à l’étranger. On pense notamment à "La Déesse de la Renaissance", pièce de trois mètres de haut visible dans la grande salle de l’hôpital de Chalon. Mais également au skieur de six mètres installé à Megève et au basketteur de cinq mètres cinquante à Miami en Floride. Parmi ses œuvres majeures, on songe immédiatement à son splendide "Toutankhamon" de quatre mètres cinquante exposé en novembre 2012 au Grand Palais à Paris lors de la manifestation Art en Capital. « Je suis passionné par l’Egypte depuis toujours. Cette exposition fut pour moi une belle reconnaissance ».
Monumental
Loin de se reposer sur ses lauriers, Alain Longet s’est lancé dans un nouveau projet un peu fou. A savoir, créer la sculpture du plus grand rugbyman du monde. « L’idée m’est venue quand j’étais à Brive. Mon fils habite à proximité du stade et j’y ai aperçu une petite sculpture de rugbyman ». Tout en inox, il devrait atteindre les douze mètres. « Au départ, j’étais parti sur trois à quatre mètres de haut ».
Concepteur et maître d’œuvre, Alain Longet fonde la St Artmetal Fondation Sculptural. Agréée par le ministère de l’Education nationale en novembre 2015, celle-ci est référencée comme société de création d’art sur métaux dont l’inox en est la matière première. C’est en relation étroite avec les professeurs et les élèves du lycée Niepce et Balleure de Chalon-sur-Saône que doit voir le jour cette création unique. Un bon moyen pour les jeunes de découvrir une autre technique du travail de la chaudronnerie, de la tôlerie et de la tuyauterie. « Aujourd’hui, ont été réalisés sept éléments sur douze. Nous ne savons pas encore ce que deviendra cette sculpture ».
Le vigneron symbole de Rully
A la trentaine, il arrête la musique pour se consacrer véritablement à la sculpture. Et ce, tout en poursuivant son métier, lequel le mène notamment en Afrique, du côté du Congo Brazzaville comme chef de chantier en raffinerie. Il ira ensuite au Cameroun et en Guinée Conakry.
Une fois revenu dans l’hexagone, il continue à évoluer dans l’univers de l’industrie avec, entre temps, une belle reconnaissance, celle du titre de Meilleur Ouvrier de France.
Pluridisciplinaire
Malgré un emploi du temps particulièrement chargé tout au long de ces années, Alain Longet acquiert une flatteuse réputation à travers ses créations. « Au tout début, j’ai commencé par sculpter avec des vieux outils que je récupérais sur les brocantes. Des créations que je donnais volontiers. Puis, petit à petit, mes sculptures ont commencé à augmenter en taille. De dix centimètres, je suis passé à cinquante centimètres. J’ai aussi commencé à faire des expositions ». On lui doit ainsi "La Guitare d’or" qu’il remettra sur la scène de L’Olympia à Danyel Gérard puis, par la suite, à Michel Mallory et Mickaël Jones.
Loin d’être rassasié, Alain Longet ressent le besoin de passer à une nouvelle étape. « C’était à une époque où la sculpture en métal était à ses balbutiements ». Il devient alors sculpteur inox.
Une nouvelle fois, ses pièces ne cessent de grandir pour devenir, pour certaines, monumentales. Des œuvres que l’on retrouve un peu partout, non seulement en France mais aussi à l’étranger. On pense notamment à "La Déesse de la Renaissance", pièce de trois mètres de haut visible dans la grande salle de l’hôpital de Chalon. Mais également au skieur de six mètres installé à Megève et au basketteur de cinq mètres cinquante à Miami en Floride. Parmi ses œuvres majeures, on songe immédiatement à son splendide "Toutankhamon" de quatre mètres cinquante exposé en novembre 2012 au Grand Palais à Paris lors de la manifestation Art en Capital. « Je suis passionné par l’Egypte depuis toujours. Cette exposition fut pour moi une belle reconnaissance ».
Monumental
Loin de se reposer sur ses lauriers, Alain Longet s’est lancé dans un nouveau projet un peu fou. A savoir, créer la sculpture du plus grand rugbyman du monde. « L’idée m’est venue quand j’étais à Brive. Mon fils habite à proximité du stade et j’y ai aperçu une petite sculpture de rugbyman ». Tout en inox, il devrait atteindre les douze mètres. « Au départ, j’étais parti sur trois à quatre mètres de haut ».
Concepteur et maître d’œuvre, Alain Longet fonde la St Artmetal Fondation Sculptural. Agréée par le ministère de l’Education nationale en novembre 2015, celle-ci est référencée comme société de création d’art sur métaux dont l’inox en est la matière première. C’est en relation étroite avec les professeurs et les élèves du lycée Niepce et Balleure de Chalon-sur-Saône que doit voir le jour cette création unique. Un bon moyen pour les jeunes de découvrir une autre technique du travail de la chaudronnerie, de la tôlerie et de la tuyauterie. « Aujourd’hui, ont été réalisés sept éléments sur douze. Nous ne savons pas encore ce que deviendra cette sculpture ».
Le vigneron symbole de Rully
Le 28 avril dernier, l’Union des producteurs de Rully procédait à l’inauguration officielle d’une sculpture monumentale en inox baptisée "Le vigneron en vendanges". Du haut de ses six mètres cinquante et pesant environ 500 kg, il trône désormais tel un phare à l’entrée d’un village à l’identité viticole réaffirmée. Une œuvre que l’on doit à Alain Longet. Pour Marie Jacquesson, présidente de l’Union, « très logiquement et avec autant de fierté, l’Appellation a souhaité offrir au village un emblème, une porte d’entrée ». Quant à l’artiste, sans pour autant dévoiler ses secrets, il avoue que « le plus dur, ce fut de réaliser les raisins ».
