La commune de Saint-Martin-du-Lac abrite une église, presque millénaire, au charme incontestable.
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Un groupe d’édifices paroissiaux, constitué par des chapelles ou églises, de Montmegin, Saint-Martin-du-Lac, Saint-Martin-la-Vallée, Saint-Maurice-lès-Châteauneuf, Saint-Martin-de-Lixy et Oyé a été érigé aux environs de 1120-1130. Il n’est pas rare de trouver des points communs avec la maçonnerie et les détails architectoniques de l’église d’Anzy-le-Duc. La plupart des églises paroissiales en Brionnais furent reconstruites quelques quinze ou vingt ans après leur transfert aux établissements monastiques à l’image de ce qui s’est passé à Baugy, Briant, Saint-Martin-du-Lac et Saint-Martin-la-Vallée.
Apparemment construite aux alentours de 1120, l’église paroissiale de Saint-Martin-du-Lac a été donnée en 1170 par le sire de Semur au prieuré de Marcigny. Elle a conservé de l’époque romane le chœur, l’abside (dont les chapiteaux sont comparables avec ceux d’Anzy-le-Duc) et le clocher. Bien que cette église ne soit pas entièrement romane, elle donne une impression générale d’harmonie et de simplicité. Le plan de l’église est simple. Une nef unique voûtée en berceau se prolonge par une travée de chœur et une abside en hémicycle couverte par un cul-de-four. Le plan au sol, qui révèle l’épaisseur des murs, montre clairement les parties romanes, au niveau de la travée de chœur, de l’abside et de la base du clocher.
Une nef récente
A l’inverse, les murs de la nef, refaite au dix-neuvième siècle, sont beaucoup moins épais. La décoration romane est visible dans la travée de chœur où des arcs de décharge latéraux retombent sur des colonnes à chapiteaux sculptés sur un banc de pierre. L’ornement principal est le clocher, de plan carré, qui comporte un seul étage de baies géminées et doublées dont les archivoltes en plein cintre retombent, au milieu, sur deux fines colonnettes à chapiteaux non sculptés. La maçonnerie du clocher et du chevet, en petit appareil irrégulier, témoigne de l’ancienneté de cet édifice.
Cette église, aux proportions modestes, est solidement assise au cœur d’un village lové entre collines et vallée de la Loire et traversé par la Voie verte. La paroisse est placée sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours et apôtre des Gaules au IVe siècle. A signaler, enfin, qu’en 2013 a été créé un comité d’aménagement et d’entretien de l’église. L’occasion de procéder, par exemple, à des travaux d’assainissement et de sécurisation des deux niches et du mur de voûte.
Apparemment construite aux alentours de 1120, l’église paroissiale de Saint-Martin-du-Lac a été donnée en 1170 par le sire de Semur au prieuré de Marcigny. Elle a conservé de l’époque romane le chœur, l’abside (dont les chapiteaux sont comparables avec ceux d’Anzy-le-Duc) et le clocher. Bien que cette église ne soit pas entièrement romane, elle donne une impression générale d’harmonie et de simplicité. Le plan de l’église est simple. Une nef unique voûtée en berceau se prolonge par une travée de chœur et une abside en hémicycle couverte par un cul-de-four. Le plan au sol, qui révèle l’épaisseur des murs, montre clairement les parties romanes, au niveau de la travée de chœur, de l’abside et de la base du clocher.
Une nef récente
A l’inverse, les murs de la nef, refaite au dix-neuvième siècle, sont beaucoup moins épais. La décoration romane est visible dans la travée de chœur où des arcs de décharge latéraux retombent sur des colonnes à chapiteaux sculptés sur un banc de pierre. L’ornement principal est le clocher, de plan carré, qui comporte un seul étage de baies géminées et doublées dont les archivoltes en plein cintre retombent, au milieu, sur deux fines colonnettes à chapiteaux non sculptés. La maçonnerie du clocher et du chevet, en petit appareil irrégulier, témoigne de l’ancienneté de cet édifice.
Cette église, aux proportions modestes, est solidement assise au cœur d’un village lové entre collines et vallée de la Loire et traversé par la Voie verte. La paroisse est placée sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours et apôtre des Gaules au IVe siècle. A signaler, enfin, qu’en 2013 a été créé un comité d’aménagement et d’entretien de l’église. L’occasion de procéder, par exemple, à des travaux d’assainissement et de sécurisation des deux niches et du mur de voûte.
