La Chaux
Le village des plantes rares

Au cœur de la Bresse, le village de La Chaux est devenu célèbre pour son incontournable foire aux plantes rares. 
129004--LaChaux_(1).JPG
Réputée pour sa foire aux plantes rares, la commune de La Chaux a une altitude maximum de 213 mètres. Sa superficie est de 1.104 hectares. Le sol est constitué de galets, graviers, sables et silts siliceux intercalations argileuses (sol imperméable). Divisé en différents hameaux, le village dispose de treize kilomètres de chemins de randonnée. Il y a également onze étangs s’étalant sur une surface de vingt et un hectares. On signalera aussi la présence du jardin des sources de Nicole Saccard ouvert au public tout au long de l’année. Il mêle notamment plantes vivaces, aromatiques, hortensias et autres buis.

La vie de château


La Chaux est un nom assez répandu, surtout dans la partie orientale de la région. Les chaux sont généralement de mauvais terrains. Cela peut aussi dériver du mot latin callis qui signifie pâturage au milieu des bois. Ou de calma, plateau désert, nom probablement ibère. Le 11 avril 1467, le roi Louis XI adresse des lettres de noblesse à Guillaume de Poupet, écuyer, seigneur de La Chaux. En 1471, alors que Charles le Téméraire lutte contre le roi de France Louis XI, La Chaux est mise à contribution et obligée de fournir à son armée deux hommes : l’un habillé de brigandine, l’autre d’escuyer. La Chaux, alors nommée Chault, comptait 36 feux. En 1511, Charles de Poupet est seigneur de La Chaux et de Charrette. En 1554, Nicolas Buret, capitaine de cavalerie au service du Duc de Savoie, acquiert la seigneurie au prix de 19.320 livres. Lors de la période révolutionnaire, le château de La Chaux échappe aux dévastations. En 1816, il est reconverti en bâtiment d’exploitation. En 1789, le dernier seigneur de La Chaux Henri Camille Sophie Bataille de Mandelot refuse la constitution. Ses biens mis sous séquestre deviennent bien nationaux. La vente de ceux-ci eut lieu le 12 brumaire an 5. En 1949, sous l’égide de l’instituteur Raymond Juillard, les habitants du village sont allés à Lons-le-Saunier démolir les blockhaus allemands afin d’utiliser les matériaux préfabriqués et de construire le foyer rural. Les travaux ont été entièrement réalisés par les Chaulais et le bâtiment a été inauguré en 1950. La population a grandement évolué au fil des siècles, passant de 598 en habitants en 1852 à 605 en 1896, 293 en 1982, 291 en 1990 et 300 en 2016.