Cette année, l’association Charolais Evaluation pourrait bien avoir dégoté la perle rare en matière de reproducteur. Dénommé Juliénas, ce veau a la particularité d’être le fruit d’une ascendance hors pair. Sa mère, reine des concours d’adultes 2014, est dotée d’index et de qualités maternelles dont rêverait tout éleveur. Son père, géniteur de nombreux premiers prix d’honneur, possède un ISevr de 115. Avec Juliénas, Charolais évaluation donne du poids aux qualités maternelles et à l’ascendance. Des critères technico-économiques qu’attendent les éleveurs.
Mercredi dernier sur le site d’Elva Novia à Fontaines, l’association Charolais Evaluation 71 réceptionnait Juliénas, un veau natif de la Vendée. C’est au Mondial Charolais de Magny-Cours, fin août dernier, que les éleveurs de Charolais Evaluation se sont lancés dans l’acquisition de ce veau. Né le 9 février, il n’est autre que le fils de Delphine, la championne du concours national adultes 2014. Une vache qui vient d’être couronnée du super prix d’honneur à Moulins il y a quinze jours. Propriété du Gaec Richard (85), cette femelle a tout pour plaire. Reine des concours d’adultes de la saison 2014, elle est indiscutablement superbe sur le plan de la morphologie avec une allure « très racée » aux yeux des amateurs de belles charolaises. Mais là où Delphine fait la différence, c’est que cette morphologie d’exception est associée à une indexation remarquable : « 109 en ISevr (1), 109 en IVMat (2), 115 en squelette, qualification RR4… », détaillent les adhérents de l'association. La vache de rêve en somme, dotée des qualités maternelles que recherche tout élevage : « très fertile, très laitière et qui vêle bien ; aucune césarienne à déplorer », font valoir les intéressés.
L’ascendance est incontestablement le point fort de ce nouveau veau de Charolais Evaluation 71. Son père Ecusson, qui a produit près de deux cents veaux sevrés au Gaec Richard, est indexé à 115 en ISevr et 121 en développement squelettique.
38 co-utilisateurs
C’est sur ces valeurs sures d’ascendance, alliant la morphologie exigeante des concours à des qualités d’élevage avérées par les chiffres que Charolais Evaluation s’est appuyée pour le choix de Juliénas. 38 adhérents seront utilisateurs de cette perle rare.
Mercredi vers midi, Juliénas arrivait en camion de la région des Sables-d’Olonnes. Plus de dix heures de route pour être pris en charge dans les locaux d’Elva Novia pour y recevoir « l’agrément reproducteur pour la monte publique ». Première étape : un séjour en quarantaine avec d’autres futurs pensionnaires de la taurellerie de Fontaine. Le jeune mâle subira ensuite toutes les obligations sanitaires nécessaires avant un test de qualité de semence ou fertilité. Ce n’est qu’au terme d’un peu plus de deux mois de cette « mise aux normes » et si les différents tests sont concluants, que Juliénas pourra être diffusé. Le séjour à la taurellerie de Fontaine devrait s’étendre jusqu’en juin prochain, le temps de produire entre 5 et 6.000 doses de semences dont disposeront les 38 adhérents co-acquéreurs. A l’issue de ce marathon, Juliénas sera revendu à l’un des adhérents de l’association.
L’ascendance est incontestablement le point fort de ce nouveau veau de Charolais Evaluation 71. Son père Ecusson, qui a produit près de deux cents veaux sevrés au Gaec Richard, est indexé à 115 en ISevr et 121 en développement squelettique.
38 co-utilisateurs
C’est sur ces valeurs sures d’ascendance, alliant la morphologie exigeante des concours à des qualités d’élevage avérées par les chiffres que Charolais Evaluation s’est appuyée pour le choix de Juliénas. 38 adhérents seront utilisateurs de cette perle rare.
Mercredi vers midi, Juliénas arrivait en camion de la région des Sables-d’Olonnes. Plus de dix heures de route pour être pris en charge dans les locaux d’Elva Novia pour y recevoir « l’agrément reproducteur pour la monte publique ». Première étape : un séjour en quarantaine avec d’autres futurs pensionnaires de la taurellerie de Fontaine. Le jeune mâle subira ensuite toutes les obligations sanitaires nécessaires avant un test de qualité de semence ou fertilité. Ce n’est qu’au terme d’un peu plus de deux mois de cette « mise aux normes » et si les différents tests sont concluants, que Juliénas pourra être diffusé. Le séjour à la taurellerie de Fontaine devrait s’étendre jusqu’en juin prochain, le temps de produire entre 5 et 6.000 doses de semences dont disposeront les 38 adhérents co-acquéreurs. A l’issue de ce marathon, Juliénas sera revendu à l’un des adhérents de l’association.
