Fromages fermiers au lait cru
Des analyses ciblées

Pour sécuriser les productions de fromages fermiers au lait cru, Galilait propose des analyses ciblées pour traquer les listeria, salmonelle et staphylocoque à coagulase+ et autre d’Escherichia coli. Détails.
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Producteurs de fromages, de produits laitiers et vendeurs directs sont soumis à une réglementation très stricte englobant notamment le contrôle de qualité du lait destiné à la transformation ou la vente en cru. Germes pathogènes et inhibiteurs sont en effet les ennemis contre lesquels ils doivent lutter pour sécuriser leur production.
Pour les accompagner dans ce suivi quotidien, le laboratoire Galilait propose aux producteurs de lait de vache, de chèvre et de brebis tout un panel d’outils permettant d’assurer la sécurité et la qualité de leur production.
« Nous assurons les analyses des fromages fermiers, des yaourts et laits crus vendus en direct et nous effectuons également la recherche de germes cellules et inhibiteurs dans le lait » explique Franck Chambaron, responsable microbiologie de Galilait. Des process de détection bien rôdés et qui permettent ainsi de « sécuriser l’hygiène des produits laitiers fermiers ».

Les antibiotiques aussi


Dans le domaine des fromages, les analyses portent sur la détection de la listeria, salmonelle et staphylocoque à coagulase+. Dans celui de la vente directe ou de la transformation du lait, les recherches sont axées sur la présence de germes, de cellules et d’antibiotiques, conformément à la réglementation. Le laboratoire assure également la détection d’Escherichia coli, de listeria et de salmonelle dans l’ensemble des produits.
« Sur la recherche d’antibiotiques, nous réalisons en moyenne chaque année près de 250.000 analyses pour plus de 7.000 producteurs laitiers et fermiers, sur la base de trois analyses par mois et par producteur. En production caprine, cela représente environ 15.000 analyses par an, soit 440 producteurs de chèvres à raison de trois analyses/mois/producteur », précise Franck Chambaron.
En cas de présence de germes pathogènes, Galilait communique avec le producteur pour que celui-ci puisse agir rapidement et informer la DDPP (ex DSV), « car notre rôle est aussi d’accompagner les éleveurs dont les analyses ne répondent pas aux critères. Mais l’expérience nous montre qu’ils ont des conduites de troupeaux particulièrement bonnes puisque Galilait n’enregistre cette année encore que 0,7 % de résultats insatisfaisants ».

Une collecte bien rodée


Rien n’est laissé au hasard dans l’organisation du ramassage des échantillons. En fin d’année, le producteur adhérent communique à Galilait les analyses dont il aura besoin sur l’année. Dès réception de la demande, le laboratoire adresse alors au producteur les fournitures indispensables (sacs, flacons…). « Ensuite, nous établissons un programme de collecte par lieu de dépôt et planifions les dates de dépôt et de ramassage des échantillons », conclut Franck Chambaron.