Fontenay
Une terre d’élevage

Au cœur d’une région qui fait la part belle à l’élevage et à la race bovine charolaise, Fontenay continue son bonhomme de chemin malgré une taille plus que réduite.
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Comptant un peu plus d’une quarantaine d’habitants - ce qui en fait l’un des plus petits villages de Saône-et-Loire -, Fontenay fait partie de la communauté de communes du Charollais. C’est le 1er janvier 2014 qu’est née cette nouvelle com'com qui provient de la fusion des communautés de communes du Nord Charollais, du Val de Joux et du canton de Charolles. Elle est composée de 25 communes et de plus de 12.000 habitants. La superficie de Fontenay est particulièrement faible puisque de seulement 2 km², avec une altitude moyenne de 350 mètres. Lorsque l’on se penche sur l’histoire de ce village, on trouve trace, en 1817, d’une anecdote plutôt originale. En effet, sur les onze millions d'aides alors accordés par le roi aux communes « qui ont le plus souffert des calamités de la guerre », Fontenay - suite à un arrêté préfectoral datant du 24 février 1817 - obtient un total tout à fait symbolique de 27,50 francs...

Un château à Fontenay


Par ailleurs, en fouillant les archives, il est possible de trouver la trace d’un château. De cette bâtisse, il subsiste un gros pavillon à deux étages, flanqué sur sa façade ouest d’une tour d'escalier circulaire hors œuvre à laquelle il est possible d’accéder par une porte rectangulaire encadrée par deux pilastres toscans portant un entablement décoré de triglyphes. Au-dessus de celle-ci, figure un cartouche dont les armoiries ont été bûchées. Ce type de manoir - qui associe un gros bâtiment carré à une tour d’escalier ronde ou polygonale - est caractéristique du sud Charollais et de l’ouest Mâconnais. Aujourd’hui, le château est une propriété privée et ne se visite pas. A noter que la maison forte de Fontenay fut le centre d’un petit fief dont l’histoire reste assez obscure. On sait juste que, en 1625, François de Charolles était titulaire du fief et qu'en 1666 la seigneurie passera entre les mains de Pierre de Rimon...