Saint-Vincent-Bragny
Sous le signe de l’union

Né de la fusion de deux communes, Saint-Vincent-Bragny compte en son sein plusieurs monuments qui méritent le détour.
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Il faut remonter à 1972 pour voir la naissance de Saint-Vincent-Bragny suite à la fusion de deux communes qu’étaient alors Saint-Vincent-lès-Bragny et Bragny-en-Charollais. Le village est situé dans l’arrondissement de Charolles et l'ancien canton de Palinges, au centre du triangle Paray-le-Monial - Digoin - Gueugnon, dans la vallée de l’Oudrache. Sa superficie est de 4.100 hectares, dont 767 hectares de forêts avec notamment la forêt domaniale du Carterand. Au dernier recensement de 2012, les Bragnyvincentais étaient au nombre de 1.021.

Une belle carrière


Deux églises, l’une romane, l’autre gothique, méritent d’être visitées. L’église Saint Martin, située à Bragny-en-Charollais, a conservé une part importante de ses structures romanes avec nef et bas-côté du Xe et XIe siècles. Elle a été fortement restaurée à la fin du XIXe siècle, notamment au niveau de la façade, du clocher et des absides. Depuis 2006, l’église fait partie du circuit des églises romanes du Charollais-Brionnais. Pour ce qui est du prieuré, son origine remonte probablement au Xe siècle. L’édifice dont il ne reste que la maison du prieuré, à côté de l’église, a fait l’objet de nombreuses transformations au fil des siècles. Aujourd’hui propriété privée, il est inscrit depuis 1989 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. De son côté, l’église Saint Vincent dispose d’un chœur et d’une abside du XVe siècle. Elle a été agrandie et en partie reconstruite à la fin du XIXe siècle.
Pour sa part, la mairie a été construite aux XVIIIe siècle à cheval sur la "frontière" des deux communes de l’époque pour servir d’école intercommunale de garçons et de mairies : il y avait une pièce de part et d’autre du hall d’entrée servant de mairie à chacune des communes. Actuellement, le rez-de-chaussée est dédié à la fonction municipale. Dès sa construction, ce bâtiment a symbolisé la réunification des deux communes. En 1865, l’idée de réunir les deux village est déjà à l’ordre du jour.
L’activité de carrières de pierre à bâtir a connu au XIXe siècle un grand essor. A son apogée, en 1868, l’entrepreneur local C. M. Guillot employait 80 ouvriers. La cessation des activités d’extraction de pierres a eu lieu peu avant la deuxième guerre mondiale.