L’internet par satellite
Une solution pour les exploitations en zone blanche
Publié par Cédric Michelin
-
Expérience concluante pour les 21 exploitants agricoles qui testent
internet par satellite dans le cadre de l’opération d’ « Agriculture
connectée » menée par la FNSEA en partenariat avec Orange, NordNet et
Eutelsat.
« L’agriculture connectée à internet, c’est notre quotidien. Déclarer des mouvements d’animaux, faire sa déclaration PAC, suivre les cours des marchés, enregistrer ses opérations comptables, recevoir les résultats du contrôle laitier… Sans un débit internet correct ; ça rame » affirme Mme Lenglet, agricultrice à Louches dans le Pas de Calais. Cette agricultrice sait de quoi elle parle. « Jusqu’en octobre 2014, pour réaliser mes démarches administratives j’allumais mon ordinateur puis j’attendais d’avoir la connexion. Fréquemment, j’avais des coupures et j’étais contrainte de ressaisir les données déjà entrées. Depuis octobre 2014, date de mise en place de l’opération « Agriculture connectée », j’effectue rapidement mes travaux internet et je ne subis plus de coupure. Un confort appréciable ! »
L’agricultrice du Pas de Calais et son mari font partie du panel de 21 agricultrices et agriculteurs qui testent l’internet par satellite dans le cadre d’ « Agriculture connectée », opération conduite de façon partenariale par la FNSEA, Orange, NordNet et Eutelsat. Ces 21 testeurs, sélectionnés par la FNSEA, dans des zones blanches, exploitent dans les différentes régions métropolitaines et en Corse. Après sept mois d’utilisation, un point d’étape a été fait lors d’un déplacement. Précisément sur l’exploitation de M et Mme Lenglet.
Un bilan à mi-parcours encourageant
Avant l’expérimentation, 28 % des interrogés devaient se rendre chez un tiers pour pouvoir profiter d’un accès à l’Internet haut-débit car inéligibles à l’ADSL. 39 % n’étaient éligibles qu’à un faible débit (512kb/s), incompatible avec l’utilisation du numérique dans leurs activités professionnelles.
L’Internet par satellite a permis d’apporter un accès haut-débit à 100% de ces exploitations. Les exploitants agricoles interrogés utilisent la connexion internet par satellite, en moyenne, plus de quatre heures par jour. L’échange de fichiers, même volumineux, s’effectue désormais dans de bonnes conditions : chaque exploitant échange en moyenne 25 fichiers (ex. : documents bureautiques, photos…) et consulte six vidéos par semaine.
La connexion Internet par satellite est utilisée par tous les membres de la famille, sur leurs appareils respectifs. Jusqu’à cinq personnes dans le foyer, adultes comme enfants, profitent d’un accès internet. 45 % des testeurs disposent de plus de trois terminaux (PC/Mac, Tablette…) et il est courant que deux terminaux soient connectés en simultané à l’Internet.
Pierre Hannebique, le président de la FDSEA du Pas de Calais, présent lors du point d’étape rappelait que « l’accès au très haut débit est un élément important pour accroître la compétitivité des exploitations agricoles ». Il a souhaité que l’Etat et les collectivités locales mettent en place un soutien financier pour alléger les coûts d’investissements supplémentaires à la charge des exploitants agricoles qui doivent s’équiper de paraboles, coûts que n’ont pas ceux qui peuvent être raccordés via la fibre.
L’agricultrice du Pas de Calais et son mari font partie du panel de 21 agricultrices et agriculteurs qui testent l’internet par satellite dans le cadre d’ « Agriculture connectée », opération conduite de façon partenariale par la FNSEA, Orange, NordNet et Eutelsat. Ces 21 testeurs, sélectionnés par la FNSEA, dans des zones blanches, exploitent dans les différentes régions métropolitaines et en Corse. Après sept mois d’utilisation, un point d’étape a été fait lors d’un déplacement. Précisément sur l’exploitation de M et Mme Lenglet.
Un bilan à mi-parcours encourageant
Avant l’expérimentation, 28 % des interrogés devaient se rendre chez un tiers pour pouvoir profiter d’un accès à l’Internet haut-débit car inéligibles à l’ADSL. 39 % n’étaient éligibles qu’à un faible débit (512kb/s), incompatible avec l’utilisation du numérique dans leurs activités professionnelles.
L’Internet par satellite a permis d’apporter un accès haut-débit à 100% de ces exploitations. Les exploitants agricoles interrogés utilisent la connexion internet par satellite, en moyenne, plus de quatre heures par jour. L’échange de fichiers, même volumineux, s’effectue désormais dans de bonnes conditions : chaque exploitant échange en moyenne 25 fichiers (ex. : documents bureautiques, photos…) et consulte six vidéos par semaine.
La connexion Internet par satellite est utilisée par tous les membres de la famille, sur leurs appareils respectifs. Jusqu’à cinq personnes dans le foyer, adultes comme enfants, profitent d’un accès internet. 45 % des testeurs disposent de plus de trois terminaux (PC/Mac, Tablette…) et il est courant que deux terminaux soient connectés en simultané à l’Internet.
Pierre Hannebique, le président de la FDSEA du Pas de Calais, présent lors du point d’étape rappelait que « l’accès au très haut débit est un élément important pour accroître la compétitivité des exploitations agricoles ». Il a souhaité que l’Etat et les collectivités locales mettent en place un soutien financier pour alléger les coûts d’investissements supplémentaires à la charge des exploitants agricoles qui doivent s’équiper de paraboles, coûts que n’ont pas ceux qui peuvent être raccordés via la fibre.
