Troubles musculo-squelettiques
Avant tout les prévenir !
Publié par Cédric Michelin
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En décembre dernier, Marion et Cédric Navoiseau, jeunes viticulteurs du Tournugeois, ont participé à une journée d’échanges sur la prévention des Troubles musculo-squelettiques en viticulture, organisée par le service Santé, Sécurité au Travail (SST) de la MSA de Bourgogne. Ils ont accepté de nous en parler.
Quels étaient vos objectifs en participant à cette journée de prévention ?
Marion et Cédric Navoiseau : prendre un peu de temps pour réfléchir sur notre métier et ses aspects délétères pour la santé du fait des contraintes posturales et musculaires liées à la répétitivité des gestes, des cadences et durées des tâches, des conditions climatiques, du stress…et donc échanger avec d’autres viticulteurs pour tenter d’y voir plus clair sur nos pratiques.
Ces objectifs ont-ils été atteints ?
M. et C. N. : nous avions commencé à tester certaines pratiques pour tenter d’améliorer nos conditions de travail. Cette journée a été l’élément déclencheur pour poursuivre dans cette démarche. Au cours de cet hiver, nous avons ainsi modifié notre organisation de travail en alternant davantage les tâches et activités (taille, tirage des bois, curage). Nous avons également testé et finalement adopté certains équipements d’aide à la réalisation du travail comme le monopied.
Quels bénéfices en avez-vous retirés ?
M. et C. N. : nous avons terminé la saison de taille sans retard ce qui était la crainte initiale, mais avec nettement moins de fatigue, moins de stress et finalement un meilleur moral. Cette nouvelle approche est aussi très bénéfique pour la vie de famille.
Quel message voudriez-vous faire passer ?
M. et C. N. : les pistes d’amélioration des conditions de travail en viticulture sont nombreuses, encore faut-il prendre un peu de temps pour y réfléchir. Et les enjeux en terme de santé des individus et donc de compétitivité des entreprises sont trop importants pour passer outre.
Mieux vaut prévenir que...
Marion et Cédric Navoiseau : prendre un peu de temps pour réfléchir sur notre métier et ses aspects délétères pour la santé du fait des contraintes posturales et musculaires liées à la répétitivité des gestes, des cadences et durées des tâches, des conditions climatiques, du stress…et donc échanger avec d’autres viticulteurs pour tenter d’y voir plus clair sur nos pratiques.
Ces objectifs ont-ils été atteints ?
M. et C. N. : nous avions commencé à tester certaines pratiques pour tenter d’améliorer nos conditions de travail. Cette journée a été l’élément déclencheur pour poursuivre dans cette démarche. Au cours de cet hiver, nous avons ainsi modifié notre organisation de travail en alternant davantage les tâches et activités (taille, tirage des bois, curage). Nous avons également testé et finalement adopté certains équipements d’aide à la réalisation du travail comme le monopied.
Quels bénéfices en avez-vous retirés ?
M. et C. N. : nous avons terminé la saison de taille sans retard ce qui était la crainte initiale, mais avec nettement moins de fatigue, moins de stress et finalement un meilleur moral. Cette nouvelle approche est aussi très bénéfique pour la vie de famille.
Quel message voudriez-vous faire passer ?
M. et C. N. : les pistes d’amélioration des conditions de travail en viticulture sont nombreuses, encore faut-il prendre un peu de temps pour y réfléchir. Et les enjeux en terme de santé des individus et donc de compétitivité des entreprises sont trop importants pour passer outre.
Mieux vaut prévenir que...
Le service Santé Sécurité au Travail de la MSA de Bourgogne propose, chaque hiver, des formations pratiques et complètes sur le sujet. Organisées dans chaque secteur, ces journées d’échanges permettent d’aborder à la fois le volet médical (mécanismes des maux), le volet technique (affilage des sécateurs) et enfin le volet prévention (solutions concrètes pour limiter la pénibilité du travail).
Pour en savoir plus, tél. : 03.85.39.51.89 ou 03.80.63.23.50.
