AgriManager
Apprendre en jouant
Publié par Cédric Michelin
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Le 5 avril à Mâcon, le Crédit Agricole Centre Est a présenté aux
établissements agricoles de Saône-et-Loire son tout nouveau et premier
Serious game. Ce "jeu sérieux" permet en effet d’apprendre à gérer une
exploitation agricole de façon ludique. Et pour rajouter une touche de
motivation, une compétition entre les différentes classes ou
établissements est possible. Alors qui seront les meilleurs Managers de
demain ?
« Ce n’est ni Farming Simulator ni Happy Farm sur Facebook », prévenait immédiatement Thibault Perrousset. Ici en effet, pas question de labourer "virtuellement" des champs pendant des heures pour gagner des points. Non, AgriManager, dont il est le responsable du développement informatique, est un jeu pour apprendre à gérer une exploitation agricole. « Nous avons sollicités les acteurs des filières et nos experts pour créer et tester les différents scénarii », expliquait-il devant plusieurs établissements privés ou publics de Saône-et-Loire. Sans non plus la difficulté de la volatilité des cours réels.
Jouer à son rythme
Disponible en ligne, à partir d’un navigateur web (www.ca-agrimanager.com), le jeu est gratuit et offre la possibilité d’organiser des concours entre lycées avec un classement par points. Trois modes de jeu sont prévus. Des didacticiels permettent de « rentrer progressivement » dans le jeu.
Le premier mode est individuel. Il consiste à faire le meilleur score en « 60 mois ». C’est au joueur de les faire défiler. Mais l’actualité (sanitaire, météo…) viendra vite contrecarrer vos plans… Comme dans la vraie vie donc ! Le joueur peut choisir de diriger une exploitation à dominante viande, lait ou grandes cultures. La vigne devrait prochainement faire l’objet d’une mise à jour.
Qui sera la meilleure équipe ?
Le deuxième mode est celui destiné aux professeurs des établissements scolaires. Là, la durée de gestion de l’exploitation est limitée à « 18 mois ». Les élèves auront 30 minutes en classe pour y parvenir. D’autres notions pédagogiques sont abordées comme le développement durable, les relais de croissance, la gestion des aléas… Les scores ressemblent aux vrais comptes en ligne des banques.
Enfin, le dernier mode jouable fait rentrer en compétition les classes de différents établissements scolaires « ou les OPA », invite aussi le Crédit Agricole qui va également le présenter à l’Isara, l’école d’ingénieur de Lyon, pour l’intégrer aux cours de gestion.
Eviter la faillite
Chaque joueur possède au départ 400.000 € virtuel et doit développer son chiffre d’affaires. « Le jeu est construit de tel manière que si vous faites une erreur de gestion, vous arrivez vite à la faillite », prévenait Thibault. Il le prouvait en voyant son prêt refusé car ses charolaises engraissées n’avait pas trouver acheteur à bon prix encore. « Il vous faudra donc être rigoureux », tester et rejouer sans doute. « Il n’y a pas de système de conseil. C’est très libre », insistait Pierre-Yves Prothet, responsable des marchés agricoles du Crédit Agricole Centre Est. En revanche, « pour les enseignants, 5 scénarios pédagogiques sont plus bordés pour ensuite leur permettre d’analyser en classe la réussite de chaque élève », précisait-il. Visiblement, ce jeu est promis à un bel avenir puisque déjà 4.200 joueurs sont inscrits en France dès son lancement. Des « évolutions » apparaitront régulièrement aussi.
Apprendre à son rythme
« À l'heure de la révolution numérique, de nouvelles formes d'apprentissage se développent. Les neurosciences suggèrent qu'elles sont plus adaptées et plus efficaces que les méthodes traditionnelles. La diffusion de modèles issus du monde des jeux va-t-elle changer notre façon de travailler ? », interrogeait la revue ParisTechReview. Pour cet institut : « tout comme la nouvelle génération des cours en ligne, les jeux sérieux permettent de personnaliser l’apprentissage, notamment s’ils s’adaptent au rythme de progression de l’élève, leur laissent le choix de leurs actions et offrent des voies différentes pour arriver à un même but (intégrer une notion, acquérir une compétence, etc.) ».
Jouer à son rythme
Disponible en ligne, à partir d’un navigateur web (www.ca-agrimanager.com), le jeu est gratuit et offre la possibilité d’organiser des concours entre lycées avec un classement par points. Trois modes de jeu sont prévus. Des didacticiels permettent de « rentrer progressivement » dans le jeu.
Le premier mode est individuel. Il consiste à faire le meilleur score en « 60 mois ». C’est au joueur de les faire défiler. Mais l’actualité (sanitaire, météo…) viendra vite contrecarrer vos plans… Comme dans la vraie vie donc ! Le joueur peut choisir de diriger une exploitation à dominante viande, lait ou grandes cultures. La vigne devrait prochainement faire l’objet d’une mise à jour.
Qui sera la meilleure équipe ?
Le deuxième mode est celui destiné aux professeurs des établissements scolaires. Là, la durée de gestion de l’exploitation est limitée à « 18 mois ». Les élèves auront 30 minutes en classe pour y parvenir. D’autres notions pédagogiques sont abordées comme le développement durable, les relais de croissance, la gestion des aléas… Les scores ressemblent aux vrais comptes en ligne des banques.
Enfin, le dernier mode jouable fait rentrer en compétition les classes de différents établissements scolaires « ou les OPA », invite aussi le Crédit Agricole qui va également le présenter à l’Isara, l’école d’ingénieur de Lyon, pour l’intégrer aux cours de gestion.
Eviter la faillite
Chaque joueur possède au départ 400.000 € virtuel et doit développer son chiffre d’affaires. « Le jeu est construit de tel manière que si vous faites une erreur de gestion, vous arrivez vite à la faillite », prévenait Thibault. Il le prouvait en voyant son prêt refusé car ses charolaises engraissées n’avait pas trouver acheteur à bon prix encore. « Il vous faudra donc être rigoureux », tester et rejouer sans doute. « Il n’y a pas de système de conseil. C’est très libre », insistait Pierre-Yves Prothet, responsable des marchés agricoles du Crédit Agricole Centre Est. En revanche, « pour les enseignants, 5 scénarios pédagogiques sont plus bordés pour ensuite leur permettre d’analyser en classe la réussite de chaque élève », précisait-il. Visiblement, ce jeu est promis à un bel avenir puisque déjà 4.200 joueurs sont inscrits en France dès son lancement. Des « évolutions » apparaitront régulièrement aussi.
Apprendre à son rythme
« À l'heure de la révolution numérique, de nouvelles formes d'apprentissage se développent. Les neurosciences suggèrent qu'elles sont plus adaptées et plus efficaces que les méthodes traditionnelles. La diffusion de modèles issus du monde des jeux va-t-elle changer notre façon de travailler ? », interrogeait la revue ParisTechReview. Pour cet institut : « tout comme la nouvelle génération des cours en ligne, les jeux sérieux permettent de personnaliser l’apprentissage, notamment s’ils s’adaptent au rythme de progression de l’élève, leur laissent le choix de leurs actions et offrent des voies différentes pour arriver à un même but (intégrer une notion, acquérir une compétence, etc.) ».
