La seconde grande vente aux enchères d’agnelles reproductrices charollaises aura lieu le 17 septembre prochain. Après une première vente encourageante en juillet, l’OS Mouton charollais poursuit son ambition de reconquête en race pure en France.
Jeudi 17 septembre prochain, l’OS Mouton Charollais organisera à Charolles sa seconde grande vente aux enchères d’agnelles de l’année. Plus de 300 femelles seront de nouveau proposées sous le hall des expositions. Des agnelles mises en vente par lots au sein de trois catégories : pré-inscrites (mise à prix à 170 €) ; inscrites (mise à prix à 200 €) ; inscrites filles d’insémination (mise à prix à 240 €). Les animaux seront visibles de 10 heures à 13 heures. La vente par boîtiers électroniques débutera à 14 heures.
Début encourageant
Le 3 juillet dernier, une première vente nationale avait permis de commercialiser 146 animaux, soit la moitié des agnelles exposées. Une première jugée encourageante par ses organisateurs car on était encore très tôt dans la saison et c’était aussi le début de la sécheresse, intervenant dans un contexte de trésoreries en souffrance… Autant de facteurs qui font dire que cette première vente était plutôt réussie au regard du contexte général.
L’expérience avait par ailleurs donné entièrement satisfaction sur le plan de l’organisation. Les exposants avaient amené de très beaux animaux, présentés au sein de lots homogènes. La grande halle de Charolles ainsi que du mode de vente aux enchères électroniques –animé par Martial Tardivon– avaient également parfaitement rempli leur rôle.
Période plus propice
Convaincu que plusieurs ventes seront nécessaires pour asseoir ce nouveau mode de commercialisation des agnelles, l’OS aborde cette seconde vente avec confiance.
« Traditionnellement, les éleveurs réalisent leurs acquisitions au début de l’automne, lorsque les agnelles sont plus fleuries et que la mise à la lutte est imminente. La date de cette seconde vente devrait donc être encore plus propice », confie le président Pascal Chaponneau qui se fie également à l’ambiance commerciale qui régnait sur le dernier concours national de Palinges le 7 août dernier. Une tendance incitant à l’optimisme.
Une race affûtée pour le marché
Conforté par ce ressenti, l’OS Mouton charollais entend ainsi prendre part à la relance ovine nationale. Echaudé par l’imprévisibilité des marchés exports, l’OS a décidé de se recentrer sur le marché intérieur pour ses reproductrices, profitant d’un contexte plus favorable au mouton.
Fort de son travail de sélection et d’amélioration génétique, l’OS ambitionne même de participer à la reconstitution de troupes entières en race pure charollaise. « En trois générations d’amélioration génétique, nos agnelles ont beaucoup progressé en valeur laitière et en qualités maternelles », constate Pascal Chaponneau. Et les produits en race pure pourraient se révéler particulièrement adaptés à un marché de la viande qui nécessite de plus en plus « productivité, poids de carcasse et la qualité de viande », estiment les responsables de l’OS.
Coup de pouce aux jeunes acquéreurs
Début encourageant
Le 3 juillet dernier, une première vente nationale avait permis de commercialiser 146 animaux, soit la moitié des agnelles exposées. Une première jugée encourageante par ses organisateurs car on était encore très tôt dans la saison et c’était aussi le début de la sécheresse, intervenant dans un contexte de trésoreries en souffrance… Autant de facteurs qui font dire que cette première vente était plutôt réussie au regard du contexte général.
L’expérience avait par ailleurs donné entièrement satisfaction sur le plan de l’organisation. Les exposants avaient amené de très beaux animaux, présentés au sein de lots homogènes. La grande halle de Charolles ainsi que du mode de vente aux enchères électroniques –animé par Martial Tardivon– avaient également parfaitement rempli leur rôle.
Période plus propice
Convaincu que plusieurs ventes seront nécessaires pour asseoir ce nouveau mode de commercialisation des agnelles, l’OS aborde cette seconde vente avec confiance.
« Traditionnellement, les éleveurs réalisent leurs acquisitions au début de l’automne, lorsque les agnelles sont plus fleuries et que la mise à la lutte est imminente. La date de cette seconde vente devrait donc être encore plus propice », confie le président Pascal Chaponneau qui se fie également à l’ambiance commerciale qui régnait sur le dernier concours national de Palinges le 7 août dernier. Une tendance incitant à l’optimisme.
Une race affûtée pour le marché
Conforté par ce ressenti, l’OS Mouton charollais entend ainsi prendre part à la relance ovine nationale. Echaudé par l’imprévisibilité des marchés exports, l’OS a décidé de se recentrer sur le marché intérieur pour ses reproductrices, profitant d’un contexte plus favorable au mouton.
Fort de son travail de sélection et d’amélioration génétique, l’OS ambitionne même de participer à la reconstitution de troupes entières en race pure charollaise. « En trois générations d’amélioration génétique, nos agnelles ont beaucoup progressé en valeur laitière et en qualités maternelles », constate Pascal Chaponneau. Et les produits en race pure pourraient se révéler particulièrement adaptés à un marché de la viande qui nécessite de plus en plus « productivité, poids de carcasse et la qualité de viande », estiment les responsables de l’OS.
Coup de pouce aux jeunes acquéreurs
Désirant encourager la constitution de troupes ovines charollaise chez des jeunes, grâce au soutien du Crédit agricole, l’OS a prévu une aide pour les "JA" acquéreurs d’agnelles à cette vente nationale. Le montant est de 15 € par agnelle (pré-inscrites, inscrites ou inscrites filles d’insémination). Le coup de pouce prévoit aussi la prise en charge des frais de vente ce qui fait un total de près 25 € par agnelle achetée.
