Oenotourisme
Des voitures connectées aux caves ?
Publié par Cédric Michelin
-
Cette année, le Mondial de l’Auto à Paris met en avant les voitures
dites "connectées". Les constructeurs les produisent déjà en série. Car
avec un taux de renouvellement de 10 à 15 ans, ce sont les services
associés qui feront demain la différence économique. Bienvenue dans
l’économie de la fonctionnalité du XXIe siècle. Après les GPS, les
voitures mettent donc le cap sur les données utilisateurs, ce qui, couplé
à Internet, pourrait révolutionner le tourisme et le commerce.
Selon une récente étude, 200 millions de voitures dites "connectées" seront équipées d’ici 2020 des systèmes Apple (Carplay) et/ou Google (Androïd auto). D’autres systèmes d’exploitation informatique veulent également conquérir votre habitacle (Microsoft ; Linux ; Blackberry…). Les constructeurs eux même s’y mettent et développent leur propre informatique. La preuve avec PSA qui a développé Connect Apps, Renault avec R-Link, MyPeugeot, Connect d’Audi, Command de Mercedes, ConnectedDrive de BMW… Ces systèmes restent souvent chers et obligent aussi les clients à souscrire un abonnement Internet. Une autre voie se dessine donc.
Extension du smartphone
Pour harmoniser les systèmes, le Car Connectivity Consortium propose de standardiser l’intégration des appareils électroniques à bord des véhicules (norme MirrorLink). Les conducteurs voulant utiliser leurs Smartphones et leur abonnement télécoms pourront ainsi prendre le contrôle des équipements de la voiture.
« Le véhicule devient, après la maison et le bureau, un troisième lieu de vie, note Jacques Garcin sur le journaldunet.com. Il faut apporter aux utilisateurs tout ce dont ils ont besoin pour rester connectés durant leurs déplacements et utiliser à bord du véhicule la majorité de leurs outils de communication et données ». Vos informations personnelles vous suivront donc au moment de monter à bord. Musiques, contacts, photos et vidéos (consultables à l’arrêt)… vous suivent. Mais, toutes les applications ne sont pas encore compatibles. Il faut les adapter, notamment pour les commandes vocales. Reste qu'il est d’ores et déjà possible de planifier son itinéraire via son smartphone ou sa tablette, de sorte que lorsque l'on s'installe au volant, le système de navigation est déjà prêt à vous guider !
Voyage riche en activités
C’est là que se situe la passerelle avec le commerce (et la publicité) et le tourisme. « Nous avons une double approche : côté pilote, œuvrer pour faciliter la conduite et côté passager, rendre le voyage plus riche en activités », expliquent les services d’Orange. Son service OrangeMaps renseigne le conducteur sur les embouteillages éventuels, en fonction du volume de mobiles connectés par antenne, alors que d'autres applications telles que Cinéday d’Orange, Read & Go d’Orange ou Deezer s'adresseront plutôt au passager.
Autre exemple, racheté par Microsoft, Nokia a présenté son système de navigation Here déjà intégré dans plus de cinquante modèles de véhicules présentés au Mondial de l'Auto. Le système est personnalisable en se créant un profil... Here de Nokia permet ensuite de regarder notamment les avis sur un restaurant via les partenaires comme Tripadvisor ou Pages jaunes, d'envoyer son heure d'arrivée par SNS ou courriel... A l'arrière, les passagers sont eux aussi connectés au système et informés par des écrans du trajet parcouru. Ils peuvent même suggérer un autre itinéraire au chauffeur, qui recevra une notification sur son propre écran, à l'avant, et pourra accepter ou refuser la proposition.
Œnotourisme 2.0
Évidemment, si l’on transpose ces technologies à l’œnotourisme, ou au tourisme en général, c’est tout un nouveau champ d’utilisation qu’il reste à créer. Localiser les caves des vignerons, les points de vente, les sites touristiques, les vins à proximité qu’on a aimé et partagé sur les réseaux sociaux, vos amis… Les routes des vins aussi sont appelées à se numériser pour le digital. Certains fabricants imaginent même des fenêtres diffusant des informations en temps réel sur l’environnement, en réalité augmentée, donnant ainsi des informations sur les monuments, les paysages, les producteurs locaux… La bataille des noms de domaine Internet est capitale à plus d'un titre donc...
En attendant peut-être voir un jour autorisées sur les routes (prévues en 2017), les voitures sans conducteur et ainsi pouvoir déguster sans modération… puisqu’il n’y aura plus besoin de choisir entre boire et conduire.
Extension du smartphone
Pour harmoniser les systèmes, le Car Connectivity Consortium propose de standardiser l’intégration des appareils électroniques à bord des véhicules (norme MirrorLink). Les conducteurs voulant utiliser leurs Smartphones et leur abonnement télécoms pourront ainsi prendre le contrôle des équipements de la voiture.
« Le véhicule devient, après la maison et le bureau, un troisième lieu de vie, note Jacques Garcin sur le journaldunet.com. Il faut apporter aux utilisateurs tout ce dont ils ont besoin pour rester connectés durant leurs déplacements et utiliser à bord du véhicule la majorité de leurs outils de communication et données ». Vos informations personnelles vous suivront donc au moment de monter à bord. Musiques, contacts, photos et vidéos (consultables à l’arrêt)… vous suivent. Mais, toutes les applications ne sont pas encore compatibles. Il faut les adapter, notamment pour les commandes vocales. Reste qu'il est d’ores et déjà possible de planifier son itinéraire via son smartphone ou sa tablette, de sorte que lorsque l'on s'installe au volant, le système de navigation est déjà prêt à vous guider !
Voyage riche en activités
C’est là que se situe la passerelle avec le commerce (et la publicité) et le tourisme. « Nous avons une double approche : côté pilote, œuvrer pour faciliter la conduite et côté passager, rendre le voyage plus riche en activités », expliquent les services d’Orange. Son service OrangeMaps renseigne le conducteur sur les embouteillages éventuels, en fonction du volume de mobiles connectés par antenne, alors que d'autres applications telles que Cinéday d’Orange, Read & Go d’Orange ou Deezer s'adresseront plutôt au passager.
Autre exemple, racheté par Microsoft, Nokia a présenté son système de navigation Here déjà intégré dans plus de cinquante modèles de véhicules présentés au Mondial de l'Auto. Le système est personnalisable en se créant un profil... Here de Nokia permet ensuite de regarder notamment les avis sur un restaurant via les partenaires comme Tripadvisor ou Pages jaunes, d'envoyer son heure d'arrivée par SNS ou courriel... A l'arrière, les passagers sont eux aussi connectés au système et informés par des écrans du trajet parcouru. Ils peuvent même suggérer un autre itinéraire au chauffeur, qui recevra une notification sur son propre écran, à l'avant, et pourra accepter ou refuser la proposition.
Œnotourisme 2.0
Évidemment, si l’on transpose ces technologies à l’œnotourisme, ou au tourisme en général, c’est tout un nouveau champ d’utilisation qu’il reste à créer. Localiser les caves des vignerons, les points de vente, les sites touristiques, les vins à proximité qu’on a aimé et partagé sur les réseaux sociaux, vos amis… Les routes des vins aussi sont appelées à se numériser pour le digital. Certains fabricants imaginent même des fenêtres diffusant des informations en temps réel sur l’environnement, en réalité augmentée, donnant ainsi des informations sur les monuments, les paysages, les producteurs locaux… La bataille des noms de domaine Internet est capitale à plus d'un titre donc...
En attendant peut-être voir un jour autorisées sur les routes (prévues en 2017), les voitures sans conducteur et ainsi pouvoir déguster sans modération… puisqu’il n’y aura plus besoin de choisir entre boire et conduire.
