La crise de l’Agriculture n’est manifestement pas derrière nous. La
reprise des manifestations, ici ou là, notamment en élevage en témoigne.
L’éditorial de Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA.
L'agriculteur se sent souvent seul. Seul dans son tracteur, seul dans sa ferme : certainement parce que le métier est comme cela.
Seul face à Bruxelles qui, au lieu de le comprendre, le soumet à une politique libérale dictée par les seuls intérêts des échanges commerciaux et le dogme de la libre-concurrence.
Seul dans la société pour essayer de faire comprendre de quoi est fait le métier aujourd'hui.
Seul face à la politique qui ne tend parfois la main qu'au moment du vote et oublie le coup de main ensuite.
Seul au tribunal quand il se bat ou s'est battu pour une juste cause.
Seul lorsqu'il a combattu pour défendre son métier et se retrouve tel un malfrat face à la police et ensuite comme un fauteur au tribunal.
Seul face aux difficultés économiques qui peuvent empêcher où noircir le lendemain et le destin.
Seul, sans un ministre de l'Agriculture qui serait combatif pour ceux qu'il représente, au niveau européen où la Pac est de moins en moins commune.
Le tableau des solitudes, il existe, mais à la FNSEA, nous le contestons, nous le combattons. Toujours, nous le combattrons.
Depuis plus d'un siècle, les paysans ont dû faire face aux aléas, aux crises sanitaires, économiques et politiques, mais jamais ils n'ont réussi seuls. C'est ensemble, et au-delà des réponses indispensables et urgentes, que nous défendons l'avenir d'une agriculture de production et territoriale.
Le "Produire en France" pour consommer français a réveillé nombre de soutiens autour de nous. C'est un symbole : plutôt que de se plier aux règles injustes d’un commerce sans règles, nous devons optimiser les savoir-faire que chacun saura développer.
Nous sommes des citoyens, et nous ne devons pas être seuls pour défendre notre agriculture comme notre pays.
Aujourd’hui, Monsieur le Ministre, vous, même SEUL, vous devez porter le combat au niveau européen.
Les paysans Français l'attendent.
Seul face à Bruxelles qui, au lieu de le comprendre, le soumet à une politique libérale dictée par les seuls intérêts des échanges commerciaux et le dogme de la libre-concurrence.
Seul dans la société pour essayer de faire comprendre de quoi est fait le métier aujourd'hui.
Seul face à la politique qui ne tend parfois la main qu'au moment du vote et oublie le coup de main ensuite.
Seul au tribunal quand il se bat ou s'est battu pour une juste cause.
Seul lorsqu'il a combattu pour défendre son métier et se retrouve tel un malfrat face à la police et ensuite comme un fauteur au tribunal.
Seul face aux difficultés économiques qui peuvent empêcher où noircir le lendemain et le destin.
Seul, sans un ministre de l'Agriculture qui serait combatif pour ceux qu'il représente, au niveau européen où la Pac est de moins en moins commune.
Le tableau des solitudes, il existe, mais à la FNSEA, nous le contestons, nous le combattons. Toujours, nous le combattrons.
Depuis plus d'un siècle, les paysans ont dû faire face aux aléas, aux crises sanitaires, économiques et politiques, mais jamais ils n'ont réussi seuls. C'est ensemble, et au-delà des réponses indispensables et urgentes, que nous défendons l'avenir d'une agriculture de production et territoriale.
Le "Produire en France" pour consommer français a réveillé nombre de soutiens autour de nous. C'est un symbole : plutôt que de se plier aux règles injustes d’un commerce sans règles, nous devons optimiser les savoir-faire que chacun saura développer.
Nous sommes des citoyens, et nous ne devons pas être seuls pour défendre notre agriculture comme notre pays.
Aujourd’hui, Monsieur le Ministre, vous, même SEUL, vous devez porter le combat au niveau européen.
Les paysans Français l'attendent.
