On se souviendra longtemps des vingt ans du Festival du Bœuf. Préparée de longue date par la Société d’agriculture de Charolles, la manifestation a tenu toutes ses promesses. Retour.
Les 6 et 7 décembre, la Société d’agriculture et d'Elevage de l'arrondissement de Charolles fêtait en grandes pompes les vingt ans de son Festival du Bœuf. Fruit d’un colossal travail de préparation en amont, la manifestation s’est une nouvelle fois surpassée, donnant lieu à deux jours de festivités retentissantes, générant une affluence sans précédent : plus de 4.000 visiteurs.
Parmi les plus grandes fiertés des organisateurs, le concours d’apprentis cuisiniers a incontestablement été l’un des temps fort de ce vingtième Festival. Toujours dans l’optique « de la fourche à la fourchette » si chère aux inventeurs de l’évènement, ce concours gastronomique - jugé par une demi douzaine de grands chefs - était le chaînon manquant au Festival pour atteindre son objectif. A deux pas du concours des apprentis bouchers qui vivait sa sixième édition cette année, le concours des apprentis cuisiniers symbolisait une étape ultime dans la promotion de la viande charolaise en direction du consommateur.
Chefs étoilés
Tout comme leurs homologues bouchers, tous appliqués à mettre en valeur les plus beaux morceaux de viande de bœuf, les apprentis cuisiniers s’affairaient autour des huit fourneaux installés pour l’occasion. Organisé avec l’aide de Frédéric Doucet chef étoilé de l’Hôtel de La Poste à Charolles, ce concours réunissait quelques pointures de la profession, à commencer par Michel Troigros, mais aussi Jacques Lameloise, Bernard Vaussion, Yohann Chapuis… Autant de chefs connus et reconnus, dont certains ont travaillé à l’Elysée. Des invités de prestige qui n’ont pas manqué de renforcer l’aura médiatique du Festival, tout en confortant encore le niveau d’excellence de la manifestation.
1.850 repas servis
Plus que jamais, le Festival du Bœuf est le lieu où l’on célèbre la bonne viande charolaise. Et pour cela, les organisateurs savent bien qu’il ne faut pas se contenter de faire voir de belles, de superbes bêtes. Au Festival, le public est invité à déguster. Et il le fait avec gourmandise. En témoignent les 1.850 repas servis par les maisons Touillon et Dansard durant les deux jours.
Mais là où le Festival demeure une exception du genre, c’est qu’en dépit des milliers de visiteurs drainés et d’un volume d’affaires de 650 bovins de boucherie de haute qualité commercialisés, il a su préserver toute la convivialité d’une fête de l’élevage. Un évènement dont les chevilles ouvrières demeurent des éleveurs bénévoles, lesquels gardent le contrôle sur le cours des évènements. Et pour eux, ce qui importe en premier, c’est la satisfaction des exposants d’animaux.
En famille
Satisfaits, ces derniers l’étaient vu le nombre d’animaux vendus et les prix consentis par les acheteurs. Mais au-delà de l’aspect purement économique, le concours d’animaux de boucherie de fin d’année est un véritable lieu de ralliement pour les éleveurs et les engraisseurs. Ils y viennent en famille, comme pour fêter la fin d’une saison. Instant où l’on vient de sevrer les veaux de la campagne précédente et l’on s’apprête à s’enfermer dans les étables pour une nouvelle campagne de vêlages. C’est dans cette ambiance de relâchement que les éleveurs ont su apprécier le cocktail qui leur était offert le samedi soir, cocktail au cours duquel était lancé la revue "Saône & Loire, un terroir aux mille saveurs" réalisée conjointement par L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire et la marque Saône & Loire, Attractive LABourgogne pour mettre en vant et valoriser les terroirs d'exception de notre département. Même impression à la vue des buvettes qui ne désemplissaient pas, même en fin de journée. Pour marquer le coup, la Société d’agriculture avait offert une plaque de concours spéciale vingtième anniversaire aux 258 exposants du Festival. Un nouveau trophée a également vu le jour. Il s’agit du Licol d’Or remis au meilleur animal de tout le Festival (lire à ce sujet notre article publié en page 5 de notre édition du 12 décembre dernier).
Palmarès
Parmi les plus grandes fiertés des organisateurs, le concours d’apprentis cuisiniers a incontestablement été l’un des temps fort de ce vingtième Festival. Toujours dans l’optique « de la fourche à la fourchette » si chère aux inventeurs de l’évènement, ce concours gastronomique - jugé par une demi douzaine de grands chefs - était le chaînon manquant au Festival pour atteindre son objectif. A deux pas du concours des apprentis bouchers qui vivait sa sixième édition cette année, le concours des apprentis cuisiniers symbolisait une étape ultime dans la promotion de la viande charolaise en direction du consommateur.
Chefs étoilés
Tout comme leurs homologues bouchers, tous appliqués à mettre en valeur les plus beaux morceaux de viande de bœuf, les apprentis cuisiniers s’affairaient autour des huit fourneaux installés pour l’occasion. Organisé avec l’aide de Frédéric Doucet chef étoilé de l’Hôtel de La Poste à Charolles, ce concours réunissait quelques pointures de la profession, à commencer par Michel Troigros, mais aussi Jacques Lameloise, Bernard Vaussion, Yohann Chapuis… Autant de chefs connus et reconnus, dont certains ont travaillé à l’Elysée. Des invités de prestige qui n’ont pas manqué de renforcer l’aura médiatique du Festival, tout en confortant encore le niveau d’excellence de la manifestation.
1.850 repas servis
Plus que jamais, le Festival du Bœuf est le lieu où l’on célèbre la bonne viande charolaise. Et pour cela, les organisateurs savent bien qu’il ne faut pas se contenter de faire voir de belles, de superbes bêtes. Au Festival, le public est invité à déguster. Et il le fait avec gourmandise. En témoignent les 1.850 repas servis par les maisons Touillon et Dansard durant les deux jours.
Mais là où le Festival demeure une exception du genre, c’est qu’en dépit des milliers de visiteurs drainés et d’un volume d’affaires de 650 bovins de boucherie de haute qualité commercialisés, il a su préserver toute la convivialité d’une fête de l’élevage. Un évènement dont les chevilles ouvrières demeurent des éleveurs bénévoles, lesquels gardent le contrôle sur le cours des évènements. Et pour eux, ce qui importe en premier, c’est la satisfaction des exposants d’animaux.
En famille
Satisfaits, ces derniers l’étaient vu le nombre d’animaux vendus et les prix consentis par les acheteurs. Mais au-delà de l’aspect purement économique, le concours d’animaux de boucherie de fin d’année est un véritable lieu de ralliement pour les éleveurs et les engraisseurs. Ils y viennent en famille, comme pour fêter la fin d’une saison. Instant où l’on vient de sevrer les veaux de la campagne précédente et l’on s’apprête à s’enfermer dans les étables pour une nouvelle campagne de vêlages. C’est dans cette ambiance de relâchement que les éleveurs ont su apprécier le cocktail qui leur était offert le samedi soir, cocktail au cours duquel était lancé la revue "Saône & Loire, un terroir aux mille saveurs" réalisée conjointement par L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire et la marque Saône & Loire, Attractive LABourgogne pour mettre en vant et valoriser les terroirs d'exception de notre département. Même impression à la vue des buvettes qui ne désemplissaient pas, même en fin de journée. Pour marquer le coup, la Société d’agriculture avait offert une plaque de concours spéciale vingtième anniversaire aux 258 exposants du Festival. Un nouveau trophée a également vu le jour. Il s’agit du Licol d’Or remis au meilleur animal de tout le Festival (lire à ce sujet notre article publié en page 5 de notre édition du 12 décembre dernier).
Palmarès
Concours d’apprentis cuisiniers
Trophée Michel Troigros : Lucas Jaglas, CFA de Mercurey.
Trophée Jacques Lameloise : Benoît Céretto, CFA de Mercurey.
Trophée Bernard Vaussion : Djamila Chaïbdour, CFA de Mercurey.
Concours d’apprentis bouchers
1er CFA de Lanas (07) ; 2è CFA de Groizy (74) ; 3è CFA de Mercurey.
Concours photos
Adultes : 1er Bernadette Lambœuf, Martigny-le-Comte ; 2è Béatrice Fénéon, Saint-Julien-de-Civry ; 3è Annie Lagrange, Autun.
Enfants : 1er Baptiste Gabin, Saint-Bonnet-de-Vieilles-Vignes ; 2è Guillaume Gabin, Saint-Bonnet-de-Vieilles-Vignes ; 3è Emmanuel Gabin, Saint-Bonnet-de-Vieilles-Vignes.
Concours cuisine amateurs
1er Jacqueline Chamoux, L’Hopital-le-Mercier ; 2è Clémence Morier, Saint-Pierre-la-Noaille (42) ; 3è Martine Picard, L’Hopital-le-Mercier.
