Le plateau de Corent dans le Puy-de-Dôme est distant de 8 kms de
Gergovie et il fut la probable capitale des Arvernes. Les premières
traces d'occupation remontent au Néolithique, au IVe millénaire avant
J.-C., mais le premier véritable village n'apparaît qu'à la fin de l'âge
du bronze, entre 1000 et 800 avant J.-C. Vers 130 avant J.-C., les
Arvernes, peuple gaulois occupant alors la plus grande partie de
l'Auvergne actuelle, vont fonder au centre du plateau un sanctuaire,
marqué par une activité de banquets rituels, autour duquel vont se
structurer les quartiers spécialisés d'une véritable ville gauloise : un
oppidum.
Les fouilles archéologiques réalisées sur le site depuis 2001 par l'association Luern*, apportent chaque année leur lot de découvertes remarquables, mais surtout une connaissance plus approfondie de l'évolution de ce type d'habitat jusqu'à son abandon au milieu du 1er siècle avant J.-C.
Une des dernières découvertes concerne directement l’Agriculture, alors qu’une centaine de fosses destinées au stockage de céréales ont été mises à jour depuis le début de l’année, et cela à proximité immédiate du site de Corent. D’une capacité de 0,5 à 1,5 tonne chacune, ces fosses ont été creusées à l’endroit d’un ancien lac comblé par des sédiments argileux, puis tapissées de charbon de bois ensuite enflammé pour les stériliser. Etanches à l’humidité et à l’air, remplies de céréales à ras bord et refermées très hermétiquement, ces cellules de stockage constituaient en quelque sorte un emballage sous vide dans lequel les grains pouvaient se conserver plusieurs mois, voire plusieurs années, selon les archéologues. Toujours d’après ces derniers, l’emplacement pourrait compter au total de 600 à 1.500 de ces fosses-silos. Leur datation n’a pas encore été précisée. Elles ont pu être creusées au début de l’Âge de fer, entre 750 et 450 avant J.-C., ou plus tard, entre 150 et 50… Ces réserves de grains auraient été destinées à l’approvisionnement ordinaire des habitants, mais aussi de réserve pour résister à des sièges comme pour le commerce. Elles témoignent d’une civilisation nettement plus avancée que l’on a coutume de le penser au sujet des Gaulois.
Pour tout renseignement concernant la visite de Corent, rendez-vous sur le site Internet du conseil départementale du Puy-de-Dôme : com.cg63.fr/com/Corent/
Une des dernières découvertes concerne directement l’Agriculture, alors qu’une centaine de fosses destinées au stockage de céréales ont été mises à jour depuis le début de l’année, et cela à proximité immédiate du site de Corent. D’une capacité de 0,5 à 1,5 tonne chacune, ces fosses ont été creusées à l’endroit d’un ancien lac comblé par des sédiments argileux, puis tapissées de charbon de bois ensuite enflammé pour les stériliser. Etanches à l’humidité et à l’air, remplies de céréales à ras bord et refermées très hermétiquement, ces cellules de stockage constituaient en quelque sorte un emballage sous vide dans lequel les grains pouvaient se conserver plusieurs mois, voire plusieurs années, selon les archéologues. Toujours d’après ces derniers, l’emplacement pourrait compter au total de 600 à 1.500 de ces fosses-silos. Leur datation n’a pas encore été précisée. Elles ont pu être creusées au début de l’Âge de fer, entre 750 et 450 avant J.-C., ou plus tard, entre 150 et 50… Ces réserves de grains auraient été destinées à l’approvisionnement ordinaire des habitants, mais aussi de réserve pour résister à des sièges comme pour le commerce. Elles témoignent d’une civilisation nettement plus avancée que l’on a coutume de le penser au sujet des Gaulois.
Pour tout renseignement concernant la visite de Corent, rendez-vous sur le site Internet du conseil départementale du Puy-de-Dôme : com.cg63.fr/com/Corent/
