Union des Maisons de vins de Bourgogne
Les négociants réaffirment vouloir gérer la production

Publié par Cédric Michelin
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Jeudi 24 mars au soir, l’Union des Maisons de vins de Bourgogne (UMVB) invitait au Clos de Vougeot 180 journalistes et prescripteurs du monde entier pour fêter les 160 ans de la fédération. Après une dégustation du millésime 2012, lors du diner, le président de l’UMVB, Frédéric Drouhin a rappelé la volonté régionale et nationale des Maisons de négoce de participer à la gestion de la production, autour des plantations et des VCI.
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« Après des faibles récoltes, des caves vides, des épisodes de grêles… Aujourd’hui, nous avons retrouvé le sourire. Les millésimes 2014 et 2015 vont nous permettre de reconquérir des positions sur les marchés (Royaume-Uni, Etats-Unis). Les hausses de prix brutales sont à relativiser avec les prix en hausse aussi des autres vignobles », reconnaissait-il avant. Mais, pour lui, la baisse des rendements - liée aux maladies, dépérissements et coûts d’entretien des vignes - font craindre à l’avenir que « les surfaces manquent », argumentait le négociant beaunois. Il appelait donc « à arrêter ce clivage des deux familles qui n’est plus ». « Aujourd’hui, nous sommes un négoce terrien enraciné en Bourgogne » expliquait-il en mettant en avant les Domaines appartenant aux Maisons de négoce. Pour dire que l’inverse est possible aussi, il citait le chiffre de 600 « viticulteurs négoces » dénombrés, selon l’UMVB, en Bourgogne. Un appel du pied qu’il élargissait à la Grande région. La « fusion » des interprofessions Bourgogne-Beaujolais pouvant se faire, selon lui, « dans deux ans ».
Enfin, interpelé par les négociants à propos du projet de Cité des vins de Bourgogne à Beaune, le député-maire Alain Suguenot a semblé bien embêté pour répondre et s’est contenter d’annoncer la « première pierre pour décembre… 2017 » ! Sans convaincre vraiment.