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Cédric Mayen

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Auteur de la très remarquée bande dessinée Edelweiss, Cédric Mayen fait partie de cette jeune génération de scénaristes promise à un bel avenir. Nous vous proposons ici de feuilleter l’album d’une vie professionnelle déjà bien remplie...

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Natif de Mercurey, Cédric Mayen a souhaité depuis toujours garder un lien avec sa terre natale. « Mes parents y vivent  et j'y retourne en moyenne deux fois par an pour déguster les nouveaux millésimes en chantant le ban bourguignon avec mes amis viticulteurs ». Mais c’est de l’autre côté des Alpes, chez nos voisins transalpins, que le jeune homme effectue une bonne partie de ses études. « J’ai passé un bac ES au lycée français de Turin avant d’intégrer l’Université Lumière à Lyon pour y suivre un cursus en Arts du spectacle, option cinéma. Trois ans plus tard, j'étais diplômé mais insatisfait. J’avais acquis beaucoup de connaissances théoriques, mais peu de pratique, hormis quelques court-métrages très scolaires. J’ai pris une année sabbatique pour recentrer mes envies et voir du pays avec un sac à dos et un PEL craqué pour l’occasion ».

Inspiration manga

Néanmoins, ses années de fac l’auront vu développer une vraie passion pour le manga... Au détour d’une discussion avec le libraire de la défunte librairie BD Fugue de Lyon, il apprend la création d’une école franco-japonaise d’arts graphiques à Paris.

« Je m'y suis alors inscrit. J'ai passé deux années entre Paris et Tokyo pour apprendre les rudiments de cette branche du neuvième art. J’ai un fort rapport à l’image depuis mon plus jeune âge. Pendant mon enfance à Mercurey, je me réfugiais beaucoup dans les livres, les BD franco-belges et les VHS, qu’un ami de mes parents, monteur chez France 3, nous ramenait. Puis en participant à des tournages de courts métrages je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait c'était de raconter des personnages, écrire et scénographier des histoires, plutôt que de m’occuper de la technique et de l’esthétique ».

Version BD

Cédric Mayen décide alors de se recentrer sur la BD. « Je suis d'abord allé vers la culture japonaise qui m’avait toujours attiré. Quand j’ai découvert L’habitant de l’infini et Vagabond, des seinen (mangas avec des thématiques adultes et un découpage très cinématographique) sur les bancs de la fac, ça a été une révélation. Enfin, je rencontrais un média qui recoupait toutes mes envies et mes aspirations. Le manga m’a amené un vrai vent de liberté et j’ai voulu creuser un peu plus dans cette voie ».

Largement influencé par Tintin, Spirou et Topolino, le Mickey italien, Cédric Mayen avoue avoir été transformé à la lecture de Moëbius, de Corto Maltese de Hugo Pratt, du Lama Blanc de Jodorowsky et Bess et, surtout, de Silence de Comès « qui m’a marqué au fer rouge. » Sans oublier les mangas d’Urasawa, d’Inoué et de Samura « qui m’ont amené à la narration manga. » Et d’évoquer « mes amis et mentors scénaristes de BD que j’ai la chance de pouvoir côtoyer : Olivier Jouvray, Wilfrid Lupano et Joris Chamblain ».

Détour par le cinéma ?

Lorsque l’on interroge Cédric Mayen sur son futur, l’homme fourmille de projets. « Je viens de signer une série jeunesse en trois tomes chez Jungle/Steinkis Editions avec Yann Cozic au dessin. C’est un tout jeune auteur mais son dessin est solide et j’ai confiance dans ce projet qui traitera d’adolescence et de sports de glisse, ma seconde passion. Deux histoires parallèles sur des personnages secondaires d’Edelweiss sont en cours d’écriture et sont le fruit d’une envie commune avec mon éditrice de développer une collection autour d’Edelweiss avec d’autres dessinateurs que Lucy Mazel. Je reviens aussi d’Angoulême avec l’assurance qu’un couple de dessinateurs extrêmement talentueux et reconnus s’engagent sur un de mes scénarios et que plusieurs éditeurs sont intéressés. » Succès oblige, Edelweiss est également sur la table de producteurs de films, « je caresse toujours l’espoir d’écrire un film alors pourquoi pas celui-là... ».

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Natif de Mercurey, Cédric Mayen a souhaité depuis toujours garder un lien avec sa terre natale. « Mes parents y vivent  et j'y retourne en moyenne deux fois par an pour déguster les nouveaux millésimes en chantant le ban bourguignon avec mes amis viticulteurs ». Mais c’est de l’autre côté des Alpes, chez nos voisins transalpins, que le jeune homme effectue une bonne partie de ses études. « J’ai passé un bac ES au lycée français de Turin avant d’intégrer l’Université Lumière à Lyon pour y suivre un cursus en Arts du spectacle, option cinéma. Trois ans plus tard, j'étais diplômé mais insatisfait. J’avais acquis beaucoup de connaissances théoriques, mais peu de pratique, hormis quelques court-métrages très scolaires. J’ai pris une année sabbatique pour recentrer mes envies et voir du pays avec un sac à dos et un PEL craqué pour l’occasion ».

Inspiration manga

Néanmoins, ses années de fac l’auront vu développer une vraie passion pour le manga... Au détour d’une discussion avec le libraire de la défunte librairie BD Fugue de Lyon, il apprend la création d’une école franco-japonaise d’arts graphiques à Paris.

« Je m'y suis alors inscrit. J'ai passé deux années entre Paris et Tokyo pour apprendre les rudiments de cette branche du neuvième art. J’ai un fort rapport à l’image depuis mon plus jeune âge. Pendant mon enfance à Mercurey, je me réfugiais beaucoup dans les livres, les BD franco-belges et les VHS, qu’un ami de mes parents, monteur chez France 3, nous ramenait. Puis en participant à des tournages de courts métrages je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait c'était de raconter des personnages, écrire et scénographier des histoires, plutôt que de m’occuper de la technique et de l’esthétique ».

Version BD

Cédric Mayen décide alors de se recentrer sur la BD. « Je suis d'abord allé vers la culture japonaise qui m’avait toujours attiré. Quand j’ai découvert L’habitant de l’infini et Vagabond, des seinen (mangas avec des thématiques adultes et un découpage très cinématographique) sur les bancs de la fac, ça a été une révélation. Enfin, je rencontrais un média qui recoupait toutes mes envies et mes aspirations. Le manga m’a amené un vrai vent de liberté et j’ai voulu creuser un peu plus dans cette voie ».

Largement influencé par Tintin, Spirou et Topolino, le Mickey italien, Cédric Mayen avoue avoir été transformé à la lecture de Moëbius, de Corto Maltese de Hugo Pratt, du Lama Blanc de Jodorowsky et Bess et, surtout, de Silence de Comès « qui m’a marqué au fer rouge. » Sans oublier les mangas d’Urasawa, d’Inoué et de Samura « qui m’ont amené à la narration manga. » Et d’évoquer « mes amis et mentors scénaristes de BD que j’ai la chance de pouvoir côtoyer : Olivier Jouvray, Wilfrid Lupano et Joris Chamblain ».

Détour par le cinéma ?

Lorsque l’on interroge Cédric Mayen sur son futur, l’homme fourmille de projets. « Je viens de signer une série jeunesse en trois tomes chez Jungle/Steinkis Editions avec Yann Cozic au dessin. C’est un tout jeune auteur mais son dessin est solide et j’ai confiance dans ce projet qui traitera d’adolescence et de sports de glisse, ma seconde passion. Deux histoires parallèles sur des personnages secondaires d’Edelweiss sont en cours d’écriture et sont le fruit d’une envie commune avec mon éditrice de développer une collection autour d’Edelweiss avec d’autres dessinateurs que Lucy Mazel. Je reviens aussi d’Angoulême avec l’assurance qu’un couple de dessinateurs extrêmement talentueux et reconnus s’engagent sur un de mes scénarios et que plusieurs éditeurs sont intéressés. » Succès oblige, Edelweiss est également sur la table de producteurs de films, « je caresse toujours l’espoir d’écrire un film alors pourquoi pas celui-là... ».

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Cédric Mayen, une belle plume au service de la BD

Natif de Mercurey, Cédric Mayen a souhaité depuis toujours garder un lien avec sa terre natale. « Mes parents y vivent  et j'y retourne en moyenne deux fois par an pour déguster les nouveaux millésimes en chantant le ban bourguignon avec mes amis viticulteurs ». Mais c’est de l’autre côté des Alpes, chez nos voisins transalpins, que le jeune homme effectue une bonne partie de ses études. « J’ai passé un bac ES au lycée français de Turin avant d’intégrer l’Université Lumière à Lyon pour y suivre un cursus en Arts du spectacle, option cinéma. Trois ans plus tard, j'étais diplômé mais insatisfait. J’avais acquis beaucoup de connaissances théoriques, mais peu de pratique, hormis quelques court-métrages très scolaires. J’ai pris une année sabbatique pour recentrer mes envies et voir du pays avec un sac à dos et un PEL craqué pour l’occasion ».

Inspiration manga

Néanmoins, ses années de fac l’auront vu développer une vraie passion pour le manga... Au détour d’une discussion avec le libraire de la défunte librairie BD Fugue de Lyon, il apprend la création d’une école franco-japonaise d’arts graphiques à Paris.

« Je m'y suis alors inscrit. J'ai passé deux années entre Paris et Tokyo pour apprendre les rudiments de cette branche du neuvième art. J’ai un fort rapport à l’image depuis mon plus jeune âge. Pendant mon enfance à Mercurey, je me réfugiais beaucoup dans les livres, les BD franco-belges et les VHS, qu’un ami de mes parents, monteur chez France 3, nous ramenait. Puis en participant à des tournages de courts métrages je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait c'était de raconter des personnages, écrire et scénographier des histoires, plutôt que de m’occuper de la technique et de l’esthétique ».

Version BD

Cédric Mayen décide alors de se recentrer sur la BD. « Je suis d'abord allé vers la culture japonaise qui m’avait toujours attiré. Quand j’ai découvert L’habitant de l’infini et Vagabond, des seinen (mangas avec des thématiques adultes et un découpage très cinématographique) sur les bancs de la fac, ça a été une révélation. Enfin, je rencontrais un média qui recoupait toutes mes envies et mes aspirations. Le manga m’a amené un vrai vent de liberté et j’ai voulu creuser un peu plus dans cette voie ».

Largement influencé par Tintin, Spirou et Topolino, le Mickey italien, Cédric Mayen avoue avoir été transformé à la lecture de Moëbius, de Corto Maltese de Hugo Pratt, du Lama Blanc de Jodorowsky et Bess et, surtout, de Silence de Comès « qui m’a marqué au fer rouge. » Sans oublier les mangas d’Urasawa, d’Inoué et de Samura « qui m’ont amené à la narration manga. » Et d’évoquer « mes amis et mentors scénaristes de BD que j’ai la chance de pouvoir côtoyer : Olivier Jouvray, Wilfrid Lupano et Joris Chamblain ».

Détour par le cinéma ?

Lorsque l’on interroge Cédric Mayen sur son futur, l’homme fourmille de projets. « Je viens de signer une série jeunesse en trois tomes chez Jungle/Steinkis Editions avec Yann Cozic au dessin. C’est un tout jeune auteur mais son dessin est solide et j’ai confiance dans ce projet qui traitera d’adolescence et de sports de glisse, ma seconde passion. Deux histoires parallèles sur des personnages secondaires d’Edelweiss sont en cours d’écriture et sont le fruit d’une envie commune avec mon éditrice de développer une collection autour d’Edelweiss avec d’autres dessinateurs que Lucy Mazel. Je reviens aussi d’Angoulême avec l’assurance qu’un couple de dessinateurs extrêmement talentueux et reconnus s’engagent sur un de mes scénarios et que plusieurs éditeurs sont intéressés. » Succès oblige, Edelweiss est également sur la table de producteurs de films, « je caresse toujours l’espoir d’écrire un film alors pourquoi pas celui-là... ».

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