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LabelPulvé

LabelPulvé pour une classification environnementale des pulvérisateurs

Lancé par l’IFV et IRSTEA, LabelPulvé permet de classer les pulvérisateurs viticoles selon leurs performances en terme de réduction des doses.

LabelPulvé pour une classification environnementale des pulvérisateurs

Sur la base des essais conduits sur la vigne artificielle EvaSprayViti, les divers pulvérisateurs viticoles proposés sur le marché des agroéquipements se verront désormais attribuer une note de performance (A+, A, B, C) qui traduit les différentes capacités à réduire les doses employées lors des traitements tout en maintenant des dépôts sur la végétation, au moins équivalents à ceux permis par un matériel de référence utilisé à pleine dose. Cette labellisation sera construite en concertation avec les constructeurs. Une liste nationale des pulvérisateurs ayant obtenu le label sera largement diffusée de manière à promouvoir auprès de la profession les meilleurs matériels.

Pourquoi créer un label ?

Il s’agit d’accompagner la filière vers la transition écologique. Le premier levier pour réduire l’utilisation des intrants est une pulvérisation performante. Si l’état du parc des pulvérisateurs est très mal connu, on estime entre 55.000 et 65.000 le nombre de pulvérisateurs (hors rampe de désherbage) en viticulture au niveau national, avec un âge moyen se situant autour de 13,5 ans. Afin de faire évoluer le parc de pulvérisateurs viticoles vers des machines plus efficaces et répondant aux contraintes environnementales, l’IFV et l'IRSTEA proposent donc une labellisation de la performance des pulvérisateurs au travers de LabelPulvé. Cette démarche de classification des matériels s’appuie sur des données techniques objectives. Cette labellisation pourrait venir en appui de la mise en œuvre de politiques publiques d’aide à l’achat de matériel. La création du banc d’essai EvaSprayViti, une vigne artificielle modulable qui permet une mesure objective et répétable de la qualité de pulvérisation, sur le site IRSTEA de Montpellier, en 2013, a permis la réalisation de 520 essais de matériels. Ainsi, 35 pulvérisateurs ont été testés en partenariat avec les constructeurs.

Un groupe de travail national a été créé en 2018 et s’est déjà réuni à plusieurs reprises en vue d’aboutir à cette labellisation sous l’égide de l’IFV avec IRSTEA, la DGAL, Axema, les Chambres d’agriculture et les Régions de France. La labellisation repose sur une démarche volontaire du constructeur et doit se faire en partenariat avec les équipementiers, notamment au travers d’Axema.