Bien-être animal
Les leviers d’amélioration

Françoise Thomas
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Voici le troisième et dernier opus d’une série consacrée au bien-être animal. Nous vous avions présenté les deux précédents volume : "comprendre le bien-être animal"* et "évaluer le bien-être animal"**. Proposé par un collectif d’auteurs issus notamment de l’Inrae, de VetaAgroSup, d’AgroPrisTech, et réunis en UMR, unité mixte de recherche, cet ouvrage évoque cette fois l’amélioration du bien-être animal.

Les leviers d’amélioration

Voici le troisième et dernier opus d’une série consacrée au bien-être animal. Nous vous avions présenté les deux précédents volumes : "comprendre le bien-être animal"* et "évaluer le bien-être animal"**. Proposé par un collectif d’auteurs issus notamment de l’Inrae, de VetaAgroSup, d’AgroPrisTech, et réunis en UMR, unité mixte de recherche, cet ouvrage évoque cette fois l’amélioration du bien-être animal.

Le fascicule est loin d’être exhaustif tant le sujet est vaste, mais il aborde malgré tout les différents élevages dans leurs grandes lignes et permet de donner des premières pistes très intéressantes. Ainsi, les grandes règles de l’environnement physique et social des animaux sont abordées. Ces animaux d’élevage étant par principe grégaire, les interactions entre eux sont importantes dès le plus jeune âge, et en cela, les règles et normes ont bien évolué par rapport à ce qui était préconisé il y a encore quelques années.

Les interactions avec l’humain et notamment la perception de l’homme par ces animaux sont rappelées et abordées, avec là aussi des conseils d’amélioration, à appliquer en fonction de sa situation et de ses pratiques.

Toute une partie est ensuite consacrée à la prise en charge de la douleur, car là aussi, la perception de l’homme sur la sensibilité animale et sa reconnaissance font que désormais, on la prend en compte et on sait mieux la gérer.

Tout un chapitre évoque également la génétique entre performances et caractéristiques recherchées, limites de l’exercice en termes de bien-être animal et solutions génétiques à envisager en fonction de certaines problématiques. Enfin, la question du transport et de l’abattage ne pouvait qu’être abordée, avec là aussi les grands principes à respecter. Car au final, il est bien rappelé que du bien-être animal dépendent à la fois le bien-être de l’éleveur et la qualité du produit que nous consommons.

 

Le bien-être des animaux d’élevage / Améliorer le bien-être animal, par un collectif d’auteurs et de contributeurs, coordonné par Luc Mounier, aux éditions Quæ, 72 pages, 12 €

*dans le numéro 2949 du 26 février 2021
** dans le numéro 2974 du 20 août 2021