L’Union des industries de la protection des plantes et des cultures (UIPP) a fait part, le 30 juin, de ses commentaires sur le dernier rapport que l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a publié sur « Pesticides et effets sur la santé ». Cette étude confirme des « présomptions » de liens déjà établis en 2013 dans un précédent rapport.
L’UIPP insiste d’ailleurs sur ces présomptions de liens qui peuvent être établies entre utilisation de pesticides et pathologies, « mais la présence d’un lien ne signifie pas nécessairement qu’il y a une relation avérée de cause à effet », indique l’UIPP. Si cette dernière salue « la grande qualité du travail » réalisé par l’institut, elle remarque toutefois, que « la grande majorité des substances actives présentant des liens avec des pathologies ne sont aujourd’hui pas ou plus autorisées sur le marché français pour des usages agricoles ».
Elle remarque également que « la plupart des études prises en compte par l’Inserm pour cette thématique ont été menées aux États-Unis » c’est-à-dire dans un contexte où les « systèmes et pratiques agricoles et les niveaux d’usages de produits à la maison sont très différents des pratiques françaises ». Rappelant les nombreuses campagnes de sensibilisation notamment sur les bonnes pratiques et les équipements de protection individuelle (EPI), les progrès réalisés par la science (En 60 ans, la toxicité moyenne des substances actives mises sur le marché a été divisée par 10), et ceux réalisés sur l’étiquetage etc., l’UIPP souligne également la robustesse du cadre réglementaire en vigueur pour les produits phytopharmaceutiques. « Les processus d’autorisation de mise sur le marché intègrent bien l’évolution des connaissances scientifiques à travers la réévaluation périodique des substances (en moyenne tous les 10 ans) », mentionne le communiqué.
