Institut français de la vigne et du vin
L’IFV met la réduction du cuivre comme priorité de ses actions de R&D

La réduction de l’usage du cuivre en viticulture biologique est un axe fort de la R&D de l’IFV, l’Institut français de la vigne et du vin, a indiqué ce dernier durant un point presse le 8 juin.

L’IFV met la réduction du cuivre comme priorité de ses actions de R&D
Le cuivre sert à lutter contre le mildiou.

La réduction de l’usage du cuivre en viticulture biologique est un axe fort de la R&D de l’IFV, l’Institut français de la vigne et du vin, a indiqué ce dernier le 8 juin. L’institut présentait sa feuille de route pour les années 2022-2027, en insistant plus largement sur l’aspect « protection du vignoble ». Pour diminuer l’emploi du cuivre en viticulture, l’IFV appelle les vignerons à recourir aux alternatives au cuivre rassemblées par le « centre de ressources cuivre » qui a été créé fin novembre au Sitevi 2021. Cette « banque d’informations techniques sur le cuivre en viticulture » a été constituée à partir des travaux de l’IFV, de la chambre d’agriculture de Gironde et de l’Acta (la tête de réseau des instituts techniques agricoles). « Le plus puissant est celui des cépages résistants » (lire notre précédente édition), mais d’autres sont disponibles, comme la pulvérisation de saccharose ou de fructose dilués dans de l’eau, d’huiles essentielles (thym, origan), de biostimulants comme la menthe. « Les outils d’aide à la décision sont trop souvent négligés, or ils peuvent réduire de 30 à 40 % l’utilisation du cuivre rien qu’en pilotant mieux le traitement », souligne l’IFV.